Jeanne (Fadosi continue) à la barre de la communauté nous propose pour les jeudis de cette quinzaine nous propose de la poésie libre.
Destin de deux sœurs !
Hiver 1958 à la sortie de l’école
Deux sœurs issues du baby-boom, 28 mois d’écart
L’aînée, chétive, préoccupant fortement ses parents
Bébé braillard et mal en point, un véritable cauchemar
Pour ses parents si fiers du petit Pierrot si accommodant
La cadette, 28 mois plus tard combla ses parents
Quoi que sa maman aurait préféré un petit gars
Ce que la nature offre, il faut l’accepter dans le clan
Cette petite sœur, docile, facile, rien à voir avec la Zaza
Et pourtant, ces deux sœurs avec tant de contradictions
Grandirent sans heurt ou si peu, pendant moult années
Une quinzaine d’années à Fourqueux, Trébeurden et Lannion
Que de souvenirs, d’anecdotes, d’aventures, de complicités
Une enfance heureuse en somme, le meilleur de leur vie
Jusqu’au retour à Fourqueux après la mutation du patriarche
1968, l’adolescence, et la découverte d’un monde sans préavis
Plus de repères, et cette devise paternelle « crève ou marche »
A notre grand dame, nous étions des filles. 28 mois c’est quoi
Pour un papa qui imposait à l’aînée de surveiller la cadette
De veiller « en boum » à la tentation des premiers émois
Car elle était tellement belle, cette superbe et blonde sœurette
C’est à cette époque qu’une certaine discorde s’est installée
Était-ce le rôle de l’aînée de jouer les protecteurs et chaperons
Trois années pénibles, qui petit à petit, nous ont séparées
Jusqu’au mariage de l’ainée, pour échapper à ces pressions
La cadette se maria trois ans plus tard pour les mêmes raisons
Leurs mariages respectifs ne durèrent pas, bercés d’illusions
Malgré la naissance de leurs filles, elles divorcèrent …
Quinze ans d’union pour l’aînée et trois ans pour la cadette
La vie passant, divergences et désaccords les séparèrent
Jusqu’en début juillet 2016, où l’aînée retrouva sa sœurette
Conclusion
Un plaisir indicible, les querelles furent balayées
Un dialogue serein et stable s’est enfin instauré …
Et des tractations à l’amiable, en bonne intelligence
Ont permis de solder la succession de leur maman décédée
Moralité
Une sérénité recouvrée et une paix intérieure ayant permis
De se retrouver et d’évoquer en souriant, les souvenirs d’antan
Mieux vaut tard que jamais, et profiter de ce qui reste de vie
Malgré les avis contradictoires de certaines de leurs filles !
6 juillet 2016 dans le jardin de la cadette
ZAZA – Novembre 2016
Bonjour Zaza, les brouilles familiales il y en a pour X raison, c’est bien de se retrouver un jour… ;-) ah le monsieur déguisé en ours, j’en avais une peur bleue à la fête des Louches, dans votre Nord… !!! Bon jeudi à toi, bises de jill
Que c’est beau et touchant, Zaza, oui, tout à fait, il faut profiter à plein de ce qui reste, en effet ! Bon jeudi ! Bises♥
Très émouvant pour moi car cela ressemble beaucoup à des moments que j’ai vévus. Bises
La vie avec ces destinées…
Malgré des années de brouille tout rentre enfin dans l’ordre, les sentiments n’étaient pas morts, un effort de chacune et l’on se retrouve dans les moments de grand chagrin… Tant mieux Zaza
Bisous
C’est beau de pouvoir se retrouver et se réconcilier après des années.
Bonjour Zaza
Des brouilles qui nous empoisonnent la vie , mais si comme toi la vie permet que les choses redeviennent comme « AVANT » là ce n’est que du bonheur ..et là il faut en profiter le plus possible ..
Le passé on l’oublie et on regarde devant
BisesZaza
Bonjour Zaza .
Je fais vite ma petite visite avant qu’il y est encore un imprévu aujourd’hui .
Hier , notre petit fils aux urgences et ce matin encore rien pour le moment sarcastic …
Je te souhaite une bonne journée .
Bisous de nous deux .
TA NARRATION EST TOUCHANTE ET SI VRAIE HÉLAS DANS CHAQUE FAMILLE
LES BROUTILLES DIVISENT
MAIS LE BONHEUR DE SE RETROUVER SIGNE LA FIN DES HOSTILES
@ Demain
Je suis heureuse pour toi Zaza et je comprend tout à fait car je le vis aussi de mon côté, mais moi revenu avec ma soeur ainée, mais point mort avec mon frère et définitif !
Bisous & douce journée
Ma croqueur de mots préférée à su par ces mots très touchants et ces deux belles photos séparées par tant d’années refléter la sérénité retrouvée et vous avez eu raison d’aller à l’encontre de ceux ou celles qui voulaient encore vous séparer… Vous voilà réconciliés et ces moments que vous partagerez désormais sauront effacer les moments de brouille et désaccord. Ta maman doit être heureuse de vous voir ensemble et de voir que tu as pu garder la maison…C’est une belle fin! gros bisous Zaza et tres bon jeudi
Bonjour Zaza !
Une grosse tranche de vie bien mouvementée !
Qui se finit apparemment bien … c’est déjà ça !
Bonne journée !
Pierre
https://rotpier27.wordpress.com/
Merci pour ce partage émouvant.
J’aime les fins heureuses et les réconciliations, les retrouvailles.
Je t’embrasse fort. Passe une douce journée.
les aléas séparent puis refondent les fratries une belle histoire Zaza et le bonheur de se comprendre c’est bon pour le moral…
j’aurai tant aimé avoir frère et ou soeur près de moi dans les moments là !
bisous
C’est très émouvant ma Zaza, c’est poignant et même si je n’ai pas de soeur, j’ai connu suffisamment de conflits familiaux pour percevoir l’intensité de tes mots. Les retrouvailles c’est tout ce qui compte et le Carpe Diem car la vie est précieuse. Je penserai bien à toi pendant tes examens, j’en ai à passer à la même période… Je te fais de grosses bises, prends bien soin de toi, amicales pensées
Cendrine
Très « fort », Zaza, nous vivons tout avec toi sur ta superbe page. Gros bisous.
Belle histoire, c’est sûr, il faut profiter d’être à nouveau réunies, même si cette entente est tardive.
Bonne après-midi.
C’est une histoire de vie de famille comme il en existe partout ! la vie n’est pas simple, elle est semée d’embûches, de bonheurs, de catastrophes, de joie etc … qu’il faut vivre au mieux. Chacun fait comme il peut.
Mais je lis la fin de l’histoire les larmes aux yeux. Je suis si heureuse pour vous deux.
Je vous souhaite beaucoup d’années de bonheur partagé.
Gros bisous ma Zaza
Bonsoir ma Zaza
Hélas dans toutes les familles il y a des histoires, des embûches, des proches qui ne se parlent plus pour des broutilles et se retrouvent….lors d’un enterrement, que de temps perdu mais c’est ainsi et partout pareil. Mais la magnifique photo des deux sœurettes réunies fait chaud au coeur, superbe cliché plein de tendresse et d’émotion ma Zaza.
Je te souhaite une douce soirée.
Je te fais de grosses bizettes de mon île enchanteresse.
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La citation jardinière du 8 décembre 2016 :
« Avec un morceau de pain, on trouve son paradis sous un sapin. »
(Proverbe russe)
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elle vont être manger par l’ours .
En vieillissant on se bonifie, on devient plus tolérante et vient le temps des réconciliations … une belle chose … la vie est si courte !!
Mes bises dans ta soirée Zaza et merci de cette belle part de vie avec ses hauts et ses bas !
Nicole
Quel bel article ZAZA!
…j’ai tout lu, j’te jure.Ces deux photos sont très, très touchantes !
Biz++
…la vie parfois nous amène sur de drôles de chemins mais lorsqu’ils redeviennent parallèles, ce n’est que du bonheur!
Bises du soir de Mireille du Sablon
bonsoir Zaza,
la réalité a dépassé tous les souvenirs……..
Bonne soirée
Amitiés
que c’est moche ces brouilles, pas ce genre de probleme pour moi qui suis fils unique !! mais j’apprecie votre rapprochement, tout est bien qui finit bien , grosses bises chere Zaza
Pas toujours facile la cohabitation entre sœurs! ça m’a remis en mémoire quelques épisodes de vie et mes difficultés à m’émanciper avec une grande soeur à qui dès l’enfance avait pour mission de me protéger! il faut quelques fois des moments de rupture afin de prendre de la distance, de pouvoir se dissocier, pour mieux se retrouver. ça fait partie de la vie! Tu l’as joliment mis en mot et sur la photo finale on décèle bien toute la tendresse et le lien existant entre les deux soeurs. c’est super! Gros bisous du sud Fnistère . chloé
les humains sont des champions toutes catégories confondues pour ce qui est de l’art de la querelle. Pourtant la vie est précieuse et le temps passé ne se rembobine pas. Tu dois apprécier ces retrouvailles certes tardives, mais je comprends les hésitations de vos filles qui ont vu ce que ces brouilles avaient provoqué de chagrins en vous. Les mères sont des éponges mais les enfants aussi. bises et merci pour ce texte et sa sincérité. J’en suis émue