Défi n° 144 Thème « Face à l’inconnu »
Si l’administration était bien faite, il n’y aurait par de soldat inconnu.
*-*-*-*
Le dormeur du val
C’est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D’argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
Arthur RIMBAUD (1854-1891)
La guerre n’était-elle pas déjà une inconnue ? Beau poème malgré le sujet bien triste.
Un merveilleux poème, j’aime beaucoup ce choix et j’adore la citation de Louis Jouvet!
belle journée, bises
Un poème qui m’a toujours beaucoup émue…
Un ressenti très puissant
Et la citation, j’aime beaucoup aussi
gros bisous
Cendrine
J’adore le dormeur du val!
Bises
J’adore, bien sûr ! Mais j’ai lu quelque part que le soldat mort était un Prussien… A confirmer ? Chris
Bonsoir ma Zaza ce poème est triste mais superbe vraiment j’adore comment vas tu ? au mieux je l’espère ma douce amie passe une bonne soirée prend soin de toi je met en ligne bisous
Bonsoir Trop de jeunes sont partis.
Un très bon choix de poème, Zaza ! Bonne journée ! Bises♥
son bateau ivre reste un de mes textes de référence bon week end
Que j’aime ce poème bouleversant !!
Bisous ma Zaza
C’est un poème que j’adore… même mis en chanson. :)
En tout cas, merci pour la découverte de la citation. Louis Jouvet a tout à fait raison.
Gros bisous.