Le gang du Marais 8/12 … !!!

Chapitre VIII

En arrivant chez lui, Sam Gratte commença par faire un détour par les toilettes !

Avec toute la bière qu’il avait ingurgitée, son envie d’uriner n’aurait pas tenu dans un dé à coudre ! Ensuite, il passa dans la salle de bain pour ôter son grimage !
Quelques secondes plus tard, Nestor le Balafré était disparu. Sam Gratte avait refait surface !

Malgré l’heure tardive, il saisit téléphone et composa un numéro :
La sonnerie tinta quatre fois avant qu’une voix endormie ne réponde à l’appel.
– « Allo ? »
– « Oui ? »
– « Veuillez m’excuser pour cette heure si tardive, mais pouvez-vous me passer en urgence Quentin Gendarmerit. »
– « Oui je vous le passe. »
– « Oui, c’est moi, qu’est-ce qu’il y a ? »
– « Sam Gratte à l’appareil… »
– « Vous ne pouvez pas appeler à d’autres heures ! »
– « C’est important et très urgent. »
– « Quoi ? »
– « C’est à propos du meurtre de Martine de Pin-Beurré. »
– « Ça peut bien attendre à demain. »
– « Je vous dis que non. Il faut absolument que je vous vois et le plus tôt possible. »
– « Bon, bon. »
– « Je cours chez-vous, attendez-moi !
Sam Gratte raccrocha.
Il composa un autre numéro.
– « Taxi ? »
– « Oui. »
Il donna l’adresse de Quentin Gendarmerit et dix minutes plus tard, il arrivait chez l’inspecteur.
– « Bonsoir ! »
– « Entrez ! »
Quentin Gendarmerit fit passer Sam Gratte dans son bureau et referma la porte.
– « Asseyez-vous. »
– « Merci. »
L’inspecteur principal offrit une cigarette à Sam qui en prit une.
Puis, il dit :

– « Alors, qu’est-ce qui se passe de si pressant ? »
– « Vous recherchez toujours l’homme qui a laissé ses empreintes sur le cou de Martine de Pin-Beurré ? »
– « Oui. »
– « Eh bien, il est devant vous ! »
L’inspecteur ne broncha pas.
– « Si vous m’avez fait lever pour venir me dire de telles niaiseries… »
Mais Sam Gratte gardait son sérieux :
– « Prenez mes empreintes et vérifiez. »
Quentin Gendarmerit regarda fixement Sam Gratte :
– « Parlez-vous sérieusement ! »
– « Ce qu’il y a de plus sérieux ! »
L’inspecteur se gratta la tête :
– « Non, non, c’est impossible, je ne puis croire que vous ayez tué… »
Sam Gratte fit un signe.
– « Là, vous allez trop loin, Inspecteur… »
– « Comment ça ? »
– « Je n’ai tout de même pas tué cette Martine de Pin-Beurré. »
– « Mais vous venez de me jurer que ce sont vos empreintes qui sont sur son cou et vous dîtes que vous ne l’avez pas tuée ??? »
– « Oui, mais je suis bel et bien innocent. On m’a tendu un piège. Quelques secondes avant votre arrivée dans la chambre de cette belle brune, j’étais étendu sans connaissance auprès d’elle… »
– « Mais comment se fait-il… ? »
– « Je me suis sauvé par l’escalier de secours. »
– « Alors, Sam, c’était vous… »
– « Eh oui, et je ne l’ai pas tué, je vous l’affirme ! »
– « C’est pour cela que la concierge a entendu prononcer votre prénom : Sam. »
– « Ce devait être moi. »
Sam Gratte se leva :
– « Écoutez, Quentin, le plus important pour le moment, c’est d’annoncer ce que vous seriez en droit de faire. »
– « Quoi ? »
– « Mon arrestation. »
– « Votre arrestation ? »
– « Oui. Il faut que les journaux du matin publient cette nouvelle. Il faut vous hâter. Il est près de trois heures. Vous avez confiance en moi, oui ou non ? »
– « Oui. »
– « Alors fiez-vous à moi. Je vous donne ma parole. Si vous faites ce que je vous demande, demain soir le véritable assassin sera entre vos mains, et plus que ça, la Bande à Richard Dasso sera désorganisée en totalité et sous les verrous par la même occasion. »
Quentin Gendarmerit ne posa pas d’autres questions.
Il décrocha le téléphone.
Il composa le numéro d’un journal du matin.

– « Allô ? »
– « Le rédacteur en chef s’il vous plaît. »
– « Un instant. »
La voix du rédacteur en chef se fit entendre :
– « Allô ? »
– « Ici l’inspecteur principal Quentin Gendarmerit. »
– « Oui. »
– « Au sujet de meurtre de Martine de Pin-Beurré !… »
– « Oui… Il y a du nouveau ??? »
– « Il faut changer votre une de ce matin concernant ce fait divers. »
– « Comment cela, il est déjà sous presse ? »
– « Débrouillez-vous comme vous voulez, mais il est impératif d’annoncer que nous avons trouvé dans la chambre de Martine de Pin-Beurré, le célèbre Sam Gratte. Il vient d’être arrêté. Nous avons vérifié les empreintes, ce sont les siennes. »
– « Quoi ? »
– « Je vous demande de ne pas me poser de questions, je n’ai pas le temps. Il faut absolument que vous publiez cette information dans votre canard de ce matin. »
– « Sam Gratte connaissait-il la victime ? »
– « Oui. C’était une de ses amies. Il la fréquentait. »
– « C’est très bien, merci monsieur l’inspecteur. »
Quentin Gendarmerit appela tous les journaux du matin pour leur communiquer la même nouvelle.
Lorsqu’il eut terminé, il se tourna vers le Sam :
– « Et maintenant, allez-vous m’expliquer ? »
– « Certainement. »
Il lui raconta en détail tout ce qu’il savait de l’affaire.
Sa visite à la chambre de Martine, le coup qu’il avait reçu sur la calebasse, son réveil, et puis sa visite au Billard Club Parisien.
Quentin Genramerit jubilait.
– « Enfin, nous pourrons mettre la main sur cette fameuse bande. »
– « J’ai un plan pour demain. »
– « C’est très simple, après vingt heures, nous cernerons le hangar et nous les arrêtons tous. »

– « Pas immédiatement. »
– « Comment cela ? »
– « J’ai quelques mots à leur dire. Ils veulent régler mon procès, il faut bien que j’y sois, non ! »
– « Attention de ne pas vous faire prendre dans quelques guet-apens. »
– « N’ayez pas peur, j’ai ma petite idée. »
– « Ah ! »
– « Écoutez-moi bien, voici ce que nous allons faire. J’entrerai dans le hangar le premier et seul. J’irai leur parler. Je leur ferai croire que je me suis évadé de ma garde à vue et que je suis venu à leur rendez-vous.
Il y a deux hommes qu’il faut que j’arrête absolument. Richard Dasso et Pit Za. Au moment propice, je me placerai derrière Richard Dasso et je sifflerai. Je tiendrai Pit en joue. Si les autres réussissent à s’échapper, je tiendrai au moins ces deux-là. Vous entrerez au coup de sifflet. »
Quentin Gendarmerit protesta :
– « Sam, je crois que c’est de la folie ce que vous voulez faire. Pourquoi ne pas tout nous laisser entre les mains. »
– « Écoutez Quentin, je suis prêt à vous donner le crédit de l’affaire, mais à condition que vous me laissiez agir à ma guise. »
– « Bon, bon, vous l’aurez voulu ! »
Sam Gratte se leva :
– « Alors, puis-je compter sur vous ? »
– « Oui, oui, nous serons là pour vingt heures et quart. »
– « Très bien, à demain. »
– « Bonsoir et « MERDE »… ! »
– « Bonsoir. »
Sam Gratte sortit.
– « Il retourna chez lui. »
Après s’être mis au lit, il s’endormit aussitôt comme si rien ne s’était passé.

Qu’arrivera-t-il le lendemain ?
Sam Gratte s’en tirera-t-il aussi facilement qu’il ne se l’imagine ?

A SUIVRE …

Auteur/autrice : ZAZA-RAMBETTE

Une bête à corne née un 13 AVRIL 1952 Maman et Mère-Grand...! Vous trouverez ici : humour de bon matin, sagas historiques sur ma Bretagne, des contes et légendes, des nouvelles et poèmes, de très belles photographies de paysages et d’animaux, de la musique (une petite préférence pour la musique celte), des articles culturels, et de temps en temps quelques coups de gueules...! Tous droits réservés ©

24 réflexions sur « Le gang du Marais 8/12 … !!! »

  1. Sam a un plan digne des meilleurs polars mais…
    Ah, je ne sais pas, tu nous laisses envisager que…
    Suspens, suspens!!!
    Je veux savoir la suite…
    Ah non mais j’te jure, j’en aurais bien lu une bonne centaine de pages avant d’aller faire dodo…
    Excellent, le Quentin Gendarmerit!
    Vivement la suite…
    Gros bisous ma Zaza
    Cendrine

  2. Mais qu’il est malin ce Sam! espérons que tout marchera comme il le souhaite…
    Bises du jour
    Mireille du sablon

  3. ce matin j’ai crié en me levant et oui ça m’arrive quand je vois un paysage tout blanc avec un 2° en pensant que mardi après midi nous avions un 21°, on va passer du petit pull à la doudoune, on se croirait en décembre….grrr….passe un bien doux jeudi

  4. Bonjour ☔☔☔
    Sur la route des blogs
    Je me suis promenée
    Et c’est chez toi que je fais un arrêt
    @fin de te souhaiter
    Une belle et @gréable journée…
    Malgré la pluie qui tape aux carreaux !!
    Je reste ébahie de ton talent
    Voyons si le hangar sera positif hihihi
    Bisous mon écrivaine chérie *

  5. De passage sur ton blog, je vois que la « plume » va bon train. Je te souhaite une bonne journée. Ici plein soleil mais pour bien peu de temps, la pluie arrive avec du vent et du froid.
    Bises Zaza

  6. Je vais fidèlement attendre la suite, car ce Sam Gratte paraît bien présomptueux : il se pourrait bien que tout ne se passe pas comme il l’avait prévu ou espéré ! Chris

  7. Sam a de la suite dans les idées mais est-ce bon plan, nous le saurons au prochain chapitre, cette fois ci je suis à jour et je vais attendre les parutions suivantes.

    Tu es la reine du suspens…

    A bientôt

    EvaJoe

  8. Coucou Zaza, je me demande si le piège va fonctionner, est ce que Sam a bien réfléchi, j’espère que oiu car en face ce ne sont pas des enfants de choeur. Vivement demain la suite bisous et bon après-midi MTH

  9. Ah la bière voilà pourquoi je n’en vois pas lol sam est un malin il ne peux se faire avoir … es-tu sur ton île ça souffle chez moi ce soir et la météo s’est bien rafraîchie bonne nuit bises

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