L’héritage d’un inconnu ! – 5/11

Chapitre V

Vishnou Lapaix et Jak Thualize étaient deux bandits de la pire espèce.

Ces deux hommes, affiliés à une bande de coquins, avaient déjà commis de nombreux larcins en utilisant, si besoin, des méthodes violentes.
Maintenant, ils travaillaient pour leur propre compte.

En fait, ils étaient trois.
L’amie de Vishnou Lapaix, Héléna Thurelle travaillait aussi pour eux.
C’est d’ailleurs elle qui les avait dirigés vers le trésor des ruines de l’ancien château de Rochefort-en-Yvelines.
Héléna Thurelle travaillait chez le notaire Bertrand du Mesnil du Buisson. Elle avait entendu parler de ce fameux trésor caché dans l’ancien château ses ancêtres des Harne à Rochefort-en-Yvelines.
– « Il faut d’abord entrer en possession de ce fameux parchemin. »
– « Mais qui est-ce qui l’a ? avait demandé Visnou Lapaix.
– « Un pauvre bougre, désabusé par la vie, un certain Luc Harne. »
– « Eh bien, ne crains rien, ma p’tite. Nous l’aurons en peu de temps. Pour le moment, tu vas quitter ton emploi. »
– « Mais, mais pourquoi ? »
– « Pour aller et rester en planque à Rochefort-en-Yvelines. »
– « À Rochefort-en-Yvelines ? »
– « Oui, tu vas te louer quelque chose tout près des ruines de l’ancien château des Harne. Tu vas prendre le train et ensuite le RER dès ce soir. »
– « Et si je ne trouve rien ? »
– « Tu trouveras. Avec de l’argent, on trouve toujours. »
Et Héléna Thurelle était ainsi partie.

Le lendemain, elle téléphonait à Vishnou Lapaix pour lui dire qu’elle avait en effet trouvé un logement situé à peine à un quart d’heure à pieds des ruines de l’ancien château.
– « C’est parfait. Nous irons te rejoindre. »
– « Avec le parchemin ? »
– « Oui, ne crains rien. Jak Thualize surveille le dénommé Harne.
»
Le lendemain, Luc Harne partait vers le sud ouest de la banlieue parisienne. Comme il n’avait pas un euro en poche, il partit à pied.
En faisant du stop, il eut tout de même la chance de rencontrer un chauffeur avenant qui le prit en charge.
– « Je vais jusqu’à Saint-Rémy-Les-Chevreuses. »
– « Merci, merci bien, cela va m’avancer. »
Vishnou Lapaix et Jak Thualize suivirent l’automobile dans un taxi.
Eux aussi s’étaient rendus jusqu’à Saint-Rémy-les-Chevreuses.
Puis, ils avaient profité de la nuit tombante pour attaquer Luc Harne.
C’est alors que Nestor Boyaux était apparu et avait dérangé le plan de nos compères.

Puis, après l’agression de Luc, Jak Thualize et Vishnou Lapaix avaient suivi Nestor jusqu’à son gîte et ensuite jusqu’à son appartement de Paris.
Ils attendirent plus d’une demi-heure devant l’immeuble de Nestor Boyaux.
Soudain Vishnou Lapaix dit à Jak Thualize :
– « Pour moi, nous nous sommes faits avoir. »
– « Comment cela… tu crois que nous sommes faits niquer ! »
– « Eh bien, il devait y avoir une sortie par l’arrière de l’immeuble. Il a dû sortir par là. »
– « Nous avons affaire à un fin renard. »
– « Oui, tu l’as dit bouffi ! Il s’appelle Nestor Boyaux… et tu sais qui est Nestor Boyaux ? »
– « Le célébrissime détective privé ! »
– « Justement. »
Mais Vishnou Lapaix se mit à rire.
– « Nestor Boyaux ne me fera pas reculer. »
– « Moi non plus ! » Affirme Jak.

Les deux hommes entrèrent dans l’immeuble et gravirent quelques marches pour atteindre l’appartement de Nestor. Ils sonnèrent plusieurs fois. Personne ne répondit.
– « On entre ? »
– « On entre. »
En quelques minutes, ils eurent raison de la serrure.
Ils fouillèrent tout l’appartement sans rien trouver.
Comme ils allaient sortir, Vishnou Lapaix déclara :
– « Nous allons revenir. »
– « Comment cela ? »
– « J’ai trouvé ce morceau de cire. Nous allons prendre l’empreinte de la serrure. »
Ce qui fut dit fut fait ! Les deux compères sortirent de chez Nestor Boyaux.
– « Jak, tu vas aller chez le serrurier. Pendant ce temps, je surveillerai la place. »
– « D’où ? »
– « Je me tiendrai au café, en face. »
– « Très bien. »
Jak Thualize partit et Vishnou Lapaix entra au café.

Une demi-heure plus tard, Jak était de retour avec la clef de l’appartement de Nestor Boyaux.
– « Il est revenu ? »
– « Non, pas encore. »
Les deux hommes attendirent. Dix autres minutes passèrent.
Soudain, Jak Thualize sursauta :
– « C’est lui… »
– « Oui. »
Nestor Boyaux arrivait chez lui.
– « Qu’allons-nous faire, Vishnou ?
– « L’attaquer ? »
– « Hum ! »
– « Nous pourrions nous emparer du document. »
– « Il est fort ? »
– « On le dit ! »
Les deux hommes tremblaient légèrement.
– « Un bon scotch pour nous remonter, puis on y va, proposa Vishnou. »
– « C’est ça. »
– « Deux scotchs, » commanda Vishnou Lapaix au garçon derrière le bar.
Le garçon de café leur amena leur consommation.
– « Merci. »
Ils burent lentement.
Puis Vishnou Lapaix se leva :

– « Allons-y. »
– « Stop ! » S’écria Jak Thualize. »
– « Quoi ? »
– « Il sort de chez lui. »
– « Damned alors, on l’a manqué. »
Vishnou Lapaix regarda Jak Thualize d’un œil sévère.
– « C’est de ta faute ! »
– « Comment de ma faute ? »
– « Si tu n’avais pas été si peureux, nous n’aurions pas perdu notre temps à nous remonter avec ce scotch. »
– « Oh, c’est toi… »
– « C’est fait, c’est fait. »
– « Nous ferions mieux de le suivre et de savoir où il va. »
– « Non, » reprit Vishnou. »
– « Pourquoi ? »
– « Tout d’abord, nous savons que nous pourrons toujours le retrouver à Rochefort-en-Yvelines. Et maintenant qui te dit qu’il n’a pas laissé le parchemin chez lui, cette fois-ci ? »
– « Tu veux y retourner ? »
– « Oui, n’avons-nous pas une clef ! »
– « Eh bien, comme tu voudras. »
Les deux hommes sortirent du café. Ils montèrent chez Nestor Boyaux.
Ils n’eurent aucune difficulté à entrer.
En entrant, Vishnou s’approcha de la table :
– « Qu’est-ce que c’est que ça ? »
Il prit la feuille de calepin dans ses mains.
Jak s’approcha et regarda par dessus son épaule :

– « Héléna n’a-t-elle pas parlé d’un parchemin ne contenant que des chiffres ? »
– « Oui. »
Vishnou Lapaix bondit :
– « Nestor Boyaux l’a retranscrit pour essayer de déchiffrer la phrase contenant la clé de l’énigme. Vite, Jak, il faut partir pour Rochefort-en-Yvelines. Si nous parvenons à décrypter ces chiffres, le trésor est à nous !
Jak se précipita vers une cabine de téléphone public.

Il appela la gare de Gentilly :
– « À quelle heure le prochain train pour Orsay ? »
– « Il vient justement de partir, monsieur. »
– « Ah, merci. »
Il raccrocha d’un air dépité.
– « Qu’est-ce qu’il y a ? demanda Vishnou.
– « Le dernier train pour Orsay vient de partir. Difficile de chopper ensuite un RER pour nous rendre au terminus de La Glacière, afin de rallier Rochefort-en-Yvelines. »
– « Où as-tu appelé ? »
– « À la gare de Gentilly. »
– « Eh bien, ne restons pas plantés ainsi, comme des imbéciles ! »
– « Comment ça ? »
– « Sautons dans un taxi. »
– « Jusqu’à Rochefort-en-Yvelines ? »
– « Mais non, seulement jusqu’à Orsay. Ensuite nous trouverons bien un RER. »
– « Bonne idée. »
Les deux hommes sortirent à toute vitesse. Ils hélèrent un taxi.
Une bonne heure plus tard, ils empruntaient une rame du RER.
Et pendant ce temps-là, Nestor Boyaux, lui, descendait du RER à Denfert-Rochereau.

Curieuse de coïncidence, n’est-ce pas !

Vishnous Lapaix et ses complices déchiffreront-ils le cryptogramme et découvriront-ils le trésor avant que Nestor Boyaux n’ait le temps d’intervenir ?

A SUIVRE …

Auteur/autrice : ZAZA-RAMBETTE

Une bête à corne née un 13 AVRIL 1952 Maman et Mère-Grand...! Vous trouverez ici : humour de bon matin, sagas historiques sur ma Bretagne, des contes et légendes, des nouvelles et poèmes, de très belles photographies de paysages et d’animaux, de la musique (une petite préférence pour la musique celte), des articles culturels, et de temps en temps quelques coups de gueules...! Tous droits réservés ©

24 réflexions sur « L’héritage d’un inconnu ! – 5/11 »

  1. Oh la la, trop bien!
    Une sacrée bande de compères délires avec des noms pas possibles, j’adore!!!
    J’espère que Nestor Boyaux va les décaniller… :)
    Excellente suite ma Zaza, j’ai dévoré
    Gros bisous et pensées d’amitié
    Cendrine

  2. J’adore les noms de tes protagonistes ! Lolll
    Bon, je suis (de suivre) et le compte à rebours a commencé de qui déchiffrera le message en premier …
    Bon premier début de semaine de l’année !
    Gris et froid …
    Bisoux, ma zaza

  3. ..l’aventure continue, tous les personnages sont là…suite au prochain numéro ..euh ..article!
    Bonne semaine,
    Bises de Mireille du sablon

  4. ALLEZ aujourd’hui je démonte le sapin les fêtes sont vraiment finies !!!  on va rentrer dans le vif du sujet , mais je commence toujours la journée par mon jogging chez les copinautes, cela me muscle mes zygomatiques  ou me fait  réfléchir et chez toi me laisse un goût de trop peu hihihihi mais  surtout  me donne le courage  pour tout ce j’ai  à faire  , bonne journée  big bises 

  5. Bonjour Zaza
    La semaine débute et s’est toujours aussi passionnant
    Donc a suivre pour lire avec grand plaisir la suite
    bonne journée
    Amitiés

  6. Mystère et boule de gomme, mais je ne pense pas qu’ils arriveront avec Nestor. Quelle histoire!!Gros bisous ma Zaza et douce journée. Un grand merci pour ton passage de ce matin.

  7. Bonjour Zaza.
    Je reprend ce matin le chemin de mon blog.
    J’ai fais une pause quelques temps suite au décès ma Maman.
    J’espère que tu as passé de bonnes fêtes de fin d’année et que tu vas bien et ton petit monde aussi.
    Si ça n’est pas déjà fait, Maria et moi, nous te souhaitons une très bonne année 2019.
    Bonne semaine.
    Bisous de nous deux.

  8. Bonjour Zaza suspens!!!! je parie fort sur Nestor, les deux fripouilles en seront pour leurs frais, enfin c’est toi l’auteur, c’est toi qui décide Bisous et bonne journée MTH

  9. Mais c’est tout plein de news qui me sont pas parvenue punaise j’ai loupé tout le début!!!!!! zut grrrrrr
    Pas le courage de tout reprendre mais essaierais. Bisoussssssss

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