La pêche de la morue à Terre-Neuve en 1858
La préparation de la morue salée et séchée
La conservation et la valeur marchande de la morue dépendent de son conditionnement.
Au retour de la pêche, la morue est déchargée à l’échafaud. Les apprentis acheminent la morue au décolleur. C’est lui qui enlève la tête du poisson et l’éviscère. L’habilleur à son tour ouvre la morue à plat, complète l’évidage et enlève l’arête dorsale. Le foie est recueilli par un mousse qui le dépose dans un bac où il rendra son huile. La morue est prête à porter aux saleurs qui la rangent entre deux couches de sel.
Après quelques jours, la morue salée est lavée puis empilée pour égoutter. Lorsqu’elle a rendu son eau, elle est transportée sur la grève pour être mise à sécher sur les galets ou les vigneaux. Retournée pendant la journée, empilée la nuit et pendant les averses, la morue sera sèche après une dizaine de jours.
Le travail à l’échafaud et sur la grave, XVIIIe siècle
Dans l’ordre, traitement de la morue
- Manipulation de la morue
- Déchargement du poisson à l’échafaud à l’aide de « piquois »
- Étêtage et habillage de la morue
- Brassage des foies pour leur faire rendre l’huile
- Salage de la morue
- Lavage de la morue salée
- Mise en baril de l’huile
- Séchage de la morue salée sur les vigneaux
D’après le Traité général des pesches, par Duhamel du Monceau dans Encyclopédie, planches des pêches (Paris, Éditions Panckoucke, 1793)
(Collection de Nelson Cazeils, Biarritz, France)
La préparation de la morue et son premier salage, XVIIIe siècle
Cette illustration met en évidence le traitement de la morue arrivée sur l’échafaud. La morue est étêtée, tranchée, évidée, transportée au saleur pour être mise en premier sel.
D’après le Traité général des pesches, par Duhamel du Monceau dans Encyclopédie, planches des pêches (Paris, Éditions Panckoucke, 1793)
(Collection de Nelson Cazeils, Biarritz, France)
Le salage de la morue, XVIIIe siècle
- Un novice empile les morues.
- Deux mousses remplissent les palettes de sel pour le saleur.
- Tas de sel.
Tiré du Traité général des pesches, par Duhamel du Monceau, 1772
(Bibliothèque nationale du Canada)
II – La pêche à la morue sèche.
Elle se pratiquait le long des côtes de Terre-Neuve à l’abri des vents et des courants.
Les navires partaient d’Europe avec une centaine d’hommes, et mouillaient dans un havre de la côte de Terre-Neuve.
Les marins construisaient à terre des installations sommaires pour stocker et préparer le poisson mais également y vivre.
Ils partaient ensuite à la pêche en chaloupe et au filet, le poisson ramené à terre chaque soir était préparé, salé et laissé sécher à l’air sur les grèves d’où son nom.
Séchage de la morue
Séché ainsi, le poisson pouvait se conserver beaucoup plus longtemps et donc une fois de retour en France, être exporté, principalement vers le bassin méditerranéen.
Cette pêche était également moins éprouvante pour les hommes qui vivaient à terre entre les journées de pêche.
Habitation type où l’on fabriquait de l’huile de foi de morue
Les Français, principalement les Bretons, occupaient la côte nord-est de Terre-Neuve, la côte française de Terre-neuve.
Les droits de pêche français sur la côte de Terre-Neuve cessèrent en 1904.
Un aperçu des contions climatiques de la pêche à Terre-Neuve
L’habitat à Saint Pierre et Miquelon – L’archipel en 3 D
L’habitat à Saint Pierre et Miquelon – L’archipel vue satellite
L’archipel est composé de deux îles principales.
Saint-Pierre, la plus petite qui abrite cependant 86 % de la population.
L’îles aux marins
Miquelon constituée de deux presqu’îles :
Grande Miquelon et Langlade reliées entre elles par un isthme de sable (tombolo double) depuis le XVIII ème siècle.
Miquelon
Langlade
Les phares de l’archipel D’autres petites îles et îlots non habités font parties de l’archipel (la souveraineté sur l’Île Verte étant incertaine).
L’île verte vue de Saint Pierre
holala , quelle lecture passionnante !!! mais qu’elle vie wahou , Bon weekend ma Zaza
de la morue, j’en ai gardé un tellement mauvais souvenir pour ce que l’on nous faisait boire étant enfant que j’en ai jamais remangé….j’ai l’impression que le goût reviendrai me hanter…..passe une bien douce journée
Coucou Zaza,
Voilà une histoire qui me plais beaucoup.
Pas facile la vie des hommes et femmes a ces temps là !
Grisaille encore ce matin annonçant de la flotte.
Chouette voilà un rayon de soleil !
Bises et bon samedi
Quel beau billet illustre de belles photos c’est très intéressant merci zaza j’espère que tu vas mieux bon weekend prends soin de toi gros bisous
bravo pour ce magnifique reportage sur les terre neuvas, et st Pierre et Miquelon , rude metier, car ils devaient , pecher et ensuite preparer les poissons pour la conservation… excellent la morue , mais l’huile, mauvais souvenir ! bonne fin de semaine, chere Zaza ; bisous
un cour magistyral Zaza
j’espère que tu vas mieux…enfin
mille pensées pour toi
…super reportage et avec des photos en plus, merci Zaza pour toute cette recherche!
Bises de Mireille du Sablon
Bonjour Zaza,
Belle suite et fin ……mais il manque la partie canadienne car terre neuve ….s’est aussi la pêche au nord du golfe du Saint-Laurent.
Merci du partage
bon weekend
Amitiés
Coucou Zaza, merci pour cette suite et fin. Un bel article… Mais dis-moi, l’huile de foie de morue a-t-elle vraiment des vertus ? Je ne me souviens pas y avoir goûter un jour, je devrais peut être essayer… Bon w.e. Bisous
Tu devrais essayer ma Fanfan, mais je te préviens, les enfants de notre génération en ont gardé de mauvais souvenirs ! Et pour ce qui me concerne, n’ayant marché qu’à plus de deux ans et souffrant de rachitisme, j’ai eu ma dose.
Elle est riche en acides gras Omega 3. Néanmoins, ce qui la distingue des autres huiles de poisson (saumon par exemple), c’est sa teneur importante en vitamines A et D.
Par contre, si tu veux essayer, pourquoi pas, prend la en gélules…. cela passe mieux !
Bonsoir Zaza et grand merci pour ta réponse… oui il parait que ça n’a pas très bon goût… j’en parlerai à mon acupunctrice mardi après-midi… je ne supporte plus trop les médicaments chimiques et préfère de loin l’homéo, des oligo éléments… Belle soirée. Gros bisous
Une histoire passionnante que celle de ces ^pêcheurs merci pour l’ensemble de tes billets sur le sujet Zaza . Les illustrations sont superbes , St Pierre et Miquelon oui le climat doit y être vraiment rude quand on voit les photos . Concernant la morue j’ai eu ma dose aussi quand je suis allée au Portugal , l’une d’entre elle s’est vengée avec une arête qui a cisaillé le ligament dentaire d’une de mes canines j’ai comme qui dirait une dent contre la morue .
Bonne journée
Bisous
Toujours aussi passionnante cette histoire, que dis-je cette Aventure, cette Quête au gré des mers où il faut plus qu’une sacrée dose de courage!
Les photos de glace sont impressionnantes!
Et l’abondance de ta documentation est épatante
J’espère que tu vas mieux ma Zaza…
Mon épaule me fait toujours souffrir mais c’est normal, vu ce qu’elle a ramassé… il faut du temps.
Pour l’estomac ça va mieux, je n’ai plus de nausées, j’ai bien repris mon aloe vera et pu manger…
J’espère que pour toi ça va aller
Gros bisous et bon week-end
Cendrine
Une vie très rude pour ces personnes pêcheurs et autres dans de tel conditions. Ils avaient et ont du mérite pour ceux qui y vivent encore. Beau reportage Zaza. Bises
Que de force il fallait et puis des paysages magnifiques
voilà un endroit qui parait être très paisible, mais trop froid l’hiver…(aïe)…..passe une doux dimanche
Bonjour Zaza Chérie je viens te souhaiter un agréable dimanche
Merci pour cette page intéressante en supplément!!
Profitons du moment présent, il n’y a pas trop de nuages.
On devrait voir le soleil..
Bonjour Zaza !
Que de détails !
Ça y est, on connaît tout sur la pêche à la morue !
Certaines morues sont très dessalées mais
… c’est une toute autre histoire !
Bonne journée !
Pierre
https://rotpier27.wordpress.com/
les conditions de vie étaient très dures : belles images qui traduisent bien ce que ce fut
Je suis revenue lire cette passionnante série. Ils ne devaient pas vivre bien vieux, ces pauvres gens, à travailler ainsi dans le froid, l’humidité et le sel ! Je pense que ces conditions étaient inhumaines. Je ne sais si la population d’alors pouvait se payer de la morue salée ? Etait-elle aussi chère que de nos jours ?
A bientôt et amicalement.
Petite, je me souviens de mon père qui achetait à bas coût, sur le marché, des joues de morue et de lotte. Ce n’était pas cher du tout (dans les années 1960) Et, avec son bagout, il arrivait toujours à récupérer gratos des têtes de cabillaud. Il les faisaient cuire en court bouillon et les épluchait pour en ressortir toute la chair. A cette époque là, mes parents travaillaient comme des bêtes pour assurer les échéances de la maison récemment construite. Nous avons appris à ne rien jeter, même une croûte de pain qui finissait dans la soupe ou en pain perdu.
Les générations actuelles ne savent plus utiliser les restes !