Défi n° 278 chez les croqueurs de mots… !!!

Pour cette quinzaine du 23 février au 2 mars 2023, c’est notre amie Jazzy, CLIC, qui reprend l’animation de la galère.

Le mot de Jazzy – Pour le jeudi 27 février :
D’inventer une histoire à partir de ce tableau : Fuyant la critique – Pere Borrell del -Caso

Pere Borrell del Caso –  (1835 -1910) – un artiste catalan complet peintre, aquarelliste et graveur !
Et pourtant, il n’est connu aujourd’hui qu’à travers un seul de ses tableaux qu’il a appelé « Fuyant la critique ».
A une époque où la peinture était principalement au service de la religion et du pouvoir, cet artiste peintre a osé un trompe-l’œil…
Une œuvre criante de vérité, non !
Plus grand que nature le garçonnet donne l’illusion du relief. Pour y parvenir, le peintre n’utilise qu’une profondeur restreinte et le contraste d’un premier plan clair se détachant sur un arrière-plan sombre.

« Maman, j’ai peur ! »

Ses mains s’accrochent au cadre pour y prendre appui et s’enfuir. Son visage est tendu, son regard mi apeuré, mi étonné, il enjambe le cadre du tableau en se tenant fermement aux bords.

  • Mais que fuit-il ?
  • Que cherche-t-il ?
  • De quoi a-t-il peur ?
  • Cela se passe-t-il à l’intérieur du tableau ou à l’extérieur du tableau ?
  • Est-il seul ?

Pour le spectateur que nous sommes, ce moment de passage, intermédiaire entre l’ancienne fiction du tableau et la nouvelle fiction produite, peut très bien figurer le surgissement de l’inattendu.

Et il me fiche la frousse ce gamin… Et pour l’histoire à inventer, je vous laisse imaginer, moi je me cache !

Un procédé de style fréquemment utilisé marque le passage des frontières entre l’espace de l’œuvre, l’espace du récit, et le monde réel, le remettant en cause, l’un comme l’autre.

Auteur/autrice : ZAZA-RAMBETTE

Une bête à corne née un 13 AVRIL 1952 Maman et Mère-Grand...! Vous trouverez ici : humour de bon matin, sagas historiques sur ma Bretagne, des contes et légendes, des nouvelles et poèmes, de très belles photographies de paysages et d’animaux, de la musique (une petite préférence pour la musique celte), des articles culturels, et de temps en temps quelques coups de gueules...! Tous droits réservés ©

21 réflexions sur « Défi n° 278 chez les croqueurs de mots… !!! »

  1. Un trompe-l’oeil qui date, révolutionnaire, et on peut comprendre ce gamin, figé dans la peinture, d’avoir envie d’évasion… merci Zaza, bises

  2. Il est libre et parfois la liberté fait peur !
    bien vu ma Zaza
    bises
    (je n’arrive plus à mettre le lien avec la cachette, il ne s’affiche plus !)

  3. Bien vu Zaza , mais tu peux sortir de ta cachette, j’ai bien vérifié il n’y a aucun revenant dans l’ordinateur . C’est vrai que l’artiste a fait fort avec ce trompe l’œil, je suis allée voir d’autres œuvres sur le net, il y a un autre tableau représentant deux enfants joyeux dont un pose le coude sur le rebord du cadre, visiblement le hors cadre l’intéressait . https://www.wikiart.org/fr/pere-borrell-del-caso/portrait
    Merci pour ta participation originale
    Bonne journée
    Bises

  4. Ce tableau interroge. D’autres peintres ont essayé et bien avant. Dommage qu’on ne parle que de cette toile, il en a fait d’autres. J’aime beaucoup ton texte .Bises

  5. C’est un tableau saisissant… On croirait vraiment que ce gamin va sortir du tableau.
    Flippant mais fascinant !
    Biz

  6. Coucou Zaza, excellent ce tableau en trompe l’oeil, il y a vraiment de quoi se poser la question: Que fuit ce gamin? Bisous MTH

  7. Je l’avoue, comme toi, il me fiche la trouille, surtout avec les yeux qui lui sortent des trous!
    Bises de Mireille du sablon

  8. Bon, je suis comme toi, ce tableau m’interpelle… et j’ai un recul… N’en voudrais pas dans mon salon… même s’il est excellent… Je préfère nettement celui avec les deux enfants (voir lien de Jazzy)
    Moi, c’est le tableau que je cacherais… Hihihi !
    Merci ma Zaza, c’est excellent, comme d’hab !
    Gros bisous

  9. c’est vrai qu’il a peur et ce tableau, s’il est loin d’être le premier trompe-l’oeil, a une puissance évocatrice saisissante. Le titre aussi interpelle et merci à Jazzy pour le lien bises

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