En souvenir de notre Lady … !!!

Dictons du jour !

« Au milieu de février, le jour et la nuit sont pareils. »
Et, ou
« Jour suivant la Saint Valentin, si l’amour est encore présent, qu’il dure toujours…  » Zaza

Je t’aime tant

Je t’aime tant, je t’aime tant :
Je ne puis assez te le dire,
Et je le répète pourtant
À chaque fois que je respire.
Absent, présent, de près, de loin,
Je t’aime est le mot que je trouve :
Seul, avec toi, devant témoin,
Ou je le pense ou je le prouve.

Ton cœur m’est tout : mon bien, ma loi,
Te plaire est toute mon envie ;
Enfin, en toi, par toi, pour toi,
Je respire et tiens à la vie.
Ma bien-aimée, mon trésor !
Qu’ajouterai-je à ce langage ?
Dieu ! que je t’aime ! Eh bien ! encore
Je voudrais t’aimer davantage.

Fabre d’Églantine – Le délire de l’amour (1780)

Fils d’un marchand drapier de Carcassonne, Fabre d’Églantine est un poète-auteur-comédien ambulant. Souvenez-vous, le célèbre « Il pleut, il pleut bergère… « 
En 1789, délaissant sa femme, il s’installe dans un appartement de la rue de la Ville-l’Évêque avec Caroline Remy, comédienne au Théâtre de la République ou au Théâtre de la Montansier, qui lui donne deux enfants morts en bas âge.
Au cours d’un séjour à Lyon, il se lie avec Collot d’Herbois, mais il ne participe pas à l’agitation prérévolutionnaire.
Entré au club des Cordeliers, qui deviendra le club des Jacobins, il se lie dès lors avec Danton dont il devient l’homme de plume. Besogneux, et sans cesse à l’affût de spéculations lucratives, il propose, en 1790, au ministre de la Marine, contre 3 millions, de pousser les Jacobins à se montrer favorables à la monarchie. Il est cité aussi comme ayant reçu de l’argent du roi à la veille du 10 août 1792. Après cette journée, il publie un journal mural : Compte rendu au peuple souverain, où il apparaît comme un révolutionnaire intransigeant ; il pousse aux massacres de Septembre et tente même d’en organiser en province.
Puis on le voit trafiquer sur les fournitures aux armées.
Élu député de Paris à la Convention, il fait adopter par l’Assemblée son calendrier républicain, le 25 octobre 1793.
Après la chute de la Gironde, il fait partie de la faction des Indulgents. Accusé d’avoir falsifié un décret de la Convention nationale relatif à la liquidation de l’ancienne Compagnie des Indes, il est arrêté le 18 mars 1794, jugé en même temps que les dantonistes, le 30 mars, et en perdra la tête le 5 avril de la même année.

Auteur/autrice : ZAZA-RAMBETTE

Une bête à corne née un 13 AVRIL 1952 Maman et Mère-Grand...! Vous trouverez ici : humour de bon matin, sagas historiques sur ma Bretagne, des contes et légendes, des nouvelles et poèmes, de très belles photographies de paysages et d’animaux, de la musique (une petite préférence pour la musique celte), des articles culturels, et de temps en temps quelques coups de gueules...! Tous droits réservés ©

13 réflexions sur « En souvenir de notre Lady … !!! »

  1. Bonjour Zaza
    La révolution a donné libre cours à tous les excès les trafics les trahisons les compromissions.
    Ce poème d’amour un peu trop de mots
    Belle journée
    Bisous et caresses

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