Le tableau du samedi … !!!

En souvenir de Lady Marianne à qui nous pensons bien fort et désormais sous l’égide de Lilou et de Fardoise

Le mot de Lilou : « Comme je m’absente ce soir jusqu’à vendredi prochain je vous propose le thème pour la prochaine quinzaine… Soit les instruments vous plaisent et vous pouvez encore choisir la musique soit je vous propose de jouer encore mais avec des jouets ou des jeux. Faites-vous plaisir ! » 

« Baby at Play » de Thomas Eakins
Huile sur toile – Hors tout : 81,9 x 122,8 cm – Encadrée : 106,7 x 147,3 cm) – Datation 1876

« Baby at Play » est l’œuvre finale d’une série de portraits intimes de la famille et des amis créés par Eakins entre 1870 et 1876. Le tableau représente la nièce de l’artiste, Ella Crowell, âgée de deux ans et demi. Vêtue d’une robe blanche finement brodée, ses jambes vêtues de bas rayés rouges et blancs, l’enfant est sobrement absorbée par le jeu.
Selon une interprétation récente, Eakins décrivait l’incursion initiale d’Ella dans le monde adulte de l’éducation et de l’apprentissage. Après avoir temporairement délaissé ses jouets les plus infantiles au profit des blocs alphabétiques – (les outils du langage) – l’enfant semble maintenant prêt à entrer dans la prochaine étape critique de son développement intellectuel.
La monumentalité de sa forme peinte peut sembler surprenante, compte tenu de la petite taille du modèle d’Eakins. Sa figure grandeur nature est disposée dans un bloc pyramidal stable au centre de la composition et la manipulation habile de la lumière et de l’ombre accentue davantage le volume spatial. De cette façon, Eakins encourage le spectateur à adopter le point de vue d’un enfant. Sa perspicacité psychologique pénétrante élève cette image d’une scène de genre sentimentale à une représentation très sérieuse d’un enfant sérieux et intelligent.
Pour en savoir plus sur cet artiste peintre américain :
Thomas Cowperthwait Eakins est né en 1844 à Philadelphie, premier-né et unique mâle des quatre enfants de Benjamin Eakins et Caroline Cowperthwait. Son père était calligraphe et maître d’écriture, qui subvenait aux besoins de sa famille par sa profession et par des investissements prudents. Eakins a été élevé dans la maison familiale située, 1729 à Mount Vernon Street.
Il est diplômé de la Central High School de Philadelphie et, en 1862, a commencé à suivre des cours à la Pennsylvania Academy of Fine Arts et a assisté à des cours d’anatomie là-bas et au Jefferson Medical College.
En 1866, il se rend à Paris, où il fréquente l’École des beaux-arts et étudie avec les peintres français Jean-Léon Gérôme, qui l’influenceront durablement, et Léon Bonnat et le sculpteur Augustin Alexandre Dumont. Avant de retourner aux États-Unis, il a passé six mois en Espagne. Il admirait beaucoup la peinture espagnole, en particulier l’art de Velázquez, qui serait également durablement influent.
Eakins retourna à Philadelphie en 1869, où il resta jusqu’à la fin de sa vie.
Il reprend ses études au Jefferson Medical College et, en 1878, il commence à enseigner à la Pennsylvania Academy of Fine Arts, où il est nommé professeur de peinture et de dessin l’année suivante.
Le 19 janvier 1884, il épouse Susan Hannah Macdowell, étudiante à l’académie.
Dans son enseignement, Eakins était inébranlable dans son insistance sur la peinture à partir du modèle nu. La controverse entourant cette pratique a conduit à son renvoi, avec un parfum de scandale, de la chaire en 1886.
La renommée d’Eakins est presque entièrement posthume.
Il était peu connu et admiré dans sa ville natale.

Auteur/autrice : ZAZA-RAMBETTE

Une bête à corne née un 13 AVRIL 1952 Maman et Mère-Grand...! Vous trouverez ici : humour de bon matin, sagas historiques sur ma Bretagne, des contes et légendes, des nouvelles et poèmes, de très belles photographies de paysages et d’animaux, de la musique (une petite préférence pour la musique celte), des articles culturels, et de temps en temps quelques coups de gueules...! Tous droits réservés ©

27 réflexions sur « Le tableau du samedi … !!! »

  1. un trés beau tableau
    une belle trouvaille ( j aime beaucoup la pose de l ‘enfant c’est trés vivant )
    bonne journée pour toi

    ( nous sommes encore dans la brume ce matin )
    bises ZAZA

    kénavo

  2. Une composition osée qui met l’enfant au cœur de la toile. Même si on ne comprend pas la parabole, on voit bien qu’il s’agit d’une fillette absorbée par son jeu bien sérieux. Elle préfère les cubes alors qu’elle a un si beau cheval et sa charrette. J’aime beaucoup la lumière et le rendu de la robe. Une belle découverte.

  3. Bonjour Zaza, très bon choix pour ce tableau, je ne connaissais pas cet artiste. Bisous bonnes fêtes de Pâques MTH

  4. Bonjour Zaza.
    C’est avec un beau week-end qui s’annonce ensoleillé que je te souhaite des joyeuses fête de Pâques.
    Bisous de nous deux.

  5. Je ne connaissais pas ce peintre ni ce tableau que je trouve bien tendre.
    Bises du jour
    Mireille du Sablon

  6. Bonjour ,
    J’avais aussi choisi d’abord ce tableau mais je n’ai pas trouvé une reproduction correcte à envoyer : je suis donc ravie de le voir ici. Je l’avais choisi parce que c’est le jeu dans toute sa pureté initiale et pour le bébé la découverte du monde et de l’utilisation de ses mains .Une intelligence qui s’éveille
    Merci pour tes explications

  7. Un tres bon choix Zaza , une concentration touchante de l’enfant pour réaliser ce que lui dicte son esprit .
    ²² là c’est Sybelle qui met son grain de sel dans le commentaire .
    Bonne journée
    Bises

  8. J’ai failli choisir ce très joli portrait d’un tout jeune enfant, et puis j’ai craqué sur Chardin. C’est une très belle œuvre et ton commentaire est très intéressant.

  9. Ma bien chère Zaza,
    Comme il est joli ce tableau, à la fois doux et ardent et je ne sais… quelque chose en dit long sur la condition humaine à travers cette attitude d’enfant…
    Excellent choix!
    Je voulais te souhaiter, je sais que j’ai un peu de retard mais pas tant que ça toutefois :), un très joyeux anniversaire! Cette année, le temps file d’une manière si « étrange », la saison des Béliers est arrivée sans que je puisse vraiment le réaliser alors voilà, je te dépose mes voeux de très bon anniversaire sous l’obédience de la Pleine Lune Pascale, avec des pensées pour ceux que tu aimes.
    Et je te souhaite de Joyeuses Pâques, avec de gros bisous sans oublier ton Poux Ronchon
    Cendrine

  10. Bonne semaine à toi !!
    Et deux beaux thèmes pour les futurs participants ! qui auront, sans nul doute, l’inspiration !
    bises

  11. chez nous hier il manquait un peu de chaleur, le vent s’est installé…grrr, mais c’est aujourd’hui que nous aurons nos invités, passe un bien doux début de semaine

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