Poésie du jeudi 26/01/2023 chez les croqueurs de mots… !!!

Pour cette quinzaine du 26 janvier au 2 février 2023, ce sont nos amis Les Cabardouche, CLIC, qui reprennent l’animation de la galère.

Jeudi poésie du 26 janvier
Premier vers
Ouvrez un recueil de poésie, choisissez un poème qui résonne en vous, transcrivez-en le premier vers et continuez le poème à votre façon en vous laissant la liberté d’écrire un texte bref ou plus long.

Méditerranée. 629 femmes, enfants, hommes migrants à la dérive et abandonnés par l’union européenne

Noirs    dans   la    neige    et    dans   la   brume,*
Cinq  petits  culs  vont  attraper un gros  rhume.
Enfants  de  migrants,  ils  ont  tellement  froid,
Les  passants  incrédules  toisent  leur désarroi.

Ils  s’expatrient « chez nous »,  sur notre terre,  
Pour  élever   leurs  gosses,   loin  de  la  misère,   
Pour fuir la mort certaine, et enfin pouvoir vivre
En  affrontant  la  houle,  les  flots,  à  la  dérive…

 Fliqués,   tabassés,   ghettoïsés,  que  de   menaces,
Peurs  politisées :  « ils  vont  prendre  notre place ».
Plutôt  sauvegarder  les  très  riches,  les  banques,
Que femmes, hommes, enfants, fuyant les tanks ! 

*Le premier vers est celui d’un poème d’Arthur Rimbaud – Les effarés.

 

 

Auteur/autrice : ZAZA-RAMBETTE

Une bête à corne née un 13 AVRIL 1952 Maman et Mère-Grand...! Vous trouverez ici : humour de bon matin, sagas historiques sur ma Bretagne, des contes et légendes, des nouvelles et poèmes, de très belles photographies de paysages et d’animaux, de la musique (une petite préférence pour la musique celte), des articles culturels, et de temps en temps quelques coups de gueules...! Tous droits réservés ©

22 réflexions sur « Poésie du jeudi 26/01/2023 chez les croqueurs de mots… !!! »

  1. Combien vont disparaître en mer en espérant trouver une vie meilleure, c’est cruel ce qui
    arrive à ces pauvres gens .
    Bravo pour ton texte.
    Bonne journée.
    bises

  2. Merci Jazzy, bien de circonstance… encore et toujours la misère pousse à l’exil, triste réalité… bises jill

  3. Bonjour Zaza, c’est le sort cruel de ces réfugiés, et quand ils s’en sortent vivants on leur offre des tentes aux portes de Paris, il est plus que temps d’empêcher les passeurs de faire miroiter le paradis à ces pauvres gens, il faut les aider chez eux mais ça c’est une autre histoire bisous Bonne journée MTH

  4. Rien ne change et cela continuera encore … quelles sont les solutions pour éviter tout cela? je m’interroge…
    Bises du jour
    Mireille du sablon

  5. un beau poème pour un sujet triste :-) bisous

    P.S y a t il un systeme pour que je ne sois pas obligée de réinscrire mes coordonnées à chaue fois ?

  6. on les accable de tout, ces migrants qui fuient la guerre, la misère, les changements climatiques , un beau poeme pour un grave sujet, merci Zaza bises

  7. Ici ils zonent, font la manche, certaines familles après de multiples mois, années feront leurs nids.
    Mais après pour la majorité, rester chez eux auraient été mieux. Je crache sur les financiers, les fondamentalistes, les négriers d’aujourd’hui qui volent impunément leurs richesses.
    Ton poème nous réveille. Merci.
    Bises

  8. un beau poème bien de circonstance , temps gris temps d’hiver et en plus du brouillard à cause de la Garonne , je te souhaite un très bon Jeudi, belle journée ,bises

  9. Merci Zaza pour votre participation concernant ce grave sujet d’actualité.
    Il est nécessaire de ne pas occulter ses êtres déracinés qui fuient leur patrie pour préserver leur vie et celle de leur famille ; quelle angoisse doit être la leur… à leur place, nous ferions la même chose… Bonne semaine Zaza, bises des Cabardouche.

  10. Ne faudrait-il pas plutôt arrêter ces guerres fratricides
    Ne faudrait-il pas les aider à vivre décemment dans leur pays
    Mais comme partout ailleurs les aident vont à ceux qui n’en pas besoin.
    Qu’ils puissent venir à nous heureux de nous découvrir et de nous parler de la beauté de leur vie.
    Beau défi réussi
    Bisous ma belle

  11. Quel désarroi en effet d’arriver dans un pays où ils ne sont pas les bienvenus . On leur a fait miroiter le paradis et souvent ils côtoient l’enfer . Est ce que tous ceux qui  » ne veulent pas de ça chez eux  » se sont un jour demandés ce qu’ils feraient à leur place . Certainement pas , sinon ils ne réagiraient de manière aussi exclusive et abrupte .
    Bravo Zaza pour ton poème
    Bonne journée
    Bises

  12. tu aborde avec ton interprétation un problème de nos sociétés récurant et brulant que nous avons créer de toute pièce on faisant basculer la politique de certains endroit ou, nous n’avions rien a faire! Bisous doux jeudi BRAVO

  13. Tristesse et désarroi
    Mais hélas la France ne peut tous les accueillir dignement
    Bientôt la France sera aussi invivable tant que les passeurs ne seront pas punis car les bons et les mauvais qui prennent ces bateaux c’est nous qui les subissons …
    Il faut aussi savoir le dire que cela ne peut plus durer , il vaut mieux les aider à rester et vivre chez eux dans leur culture et qu’ils apprennent à développer leur pays …
    Bonne journée ZaZa

  14. Un beau poème sur un sujet d’actualité, mais, c’est vrai l’on ne peut pas accueillir toute la misère du monde, il vaudrait mieux leur apprendre à vivre dans leurs pays ! Bonne soirée, bisous.

  15. sujet très difficile surtout au lever du jour, et en pensant ce que je dois faire après mes mails…..oups, mon cerveau est au ralenti comme souvent le matin…..je te souhaite une bien agréable journée

  16. Que te dire Zaza, chaque avancée du temps enfonce nos sociétés « des droits de l’homme » dans plus de lois de replis abjects … merci pour ce poème en forme de cri du cœur
    bises

Répondre à Renée Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.