Chapitre V/VIII
POUR MEMOIRE
Chapitre I/VIII – CLIC
Chapitre II/VIII – CLIC
Chapitre III/VIII – CLIC
Chapitre IV/VIII – CLIC
Mais pourquoi Nestor a-t-il pris la décision d’arrêter le sergent pour le crime de Charlotte ?
– « C’est d’abord votre facilité à épeler mon nom, » dit Charlot Offrèzze… « Ce fut mon premier doute. Il n’est pas facile à épeler. »
Nestor souriait.
– « Vous êtes le premier à qui je n’ai pas été obligé de dire qu’il prenait deux FF et deux ZZ. »
– « Ça ne prouve rien, » rugit alors le sergent.
– « Ça et autre chose… »
– « Quoi, autre chose ? »
– « Je me suis exposé dans mon récit des faits comme étant le meurtrier au moins dix fois… »
– « Et puis ? »
– « J’avais le mobile, l’opportunité, l’arme… les armes. Alors pourquoi ne pas m’inculper en ne prenant pas en considération, ces évidences ? »
Et Charlot brandit la fameuse manivelle.
– « Vous prétendiez que l’arme du crime avait disparu… Je la tenais dans la main. »
– « Ce n’est pas… »
– « Regardez le sang et les cheveux blonds collés au bout de cette dernière. »
– « Et c’est tout ce que vous trouvez pour me condamner, moi, un policier intègre ? »
– « Allez, ne vous faites pas plus bête que vous êtes et réfléchissez un peu, » répondit Charlot.
Nestor s’interposa :
– « Pas un instant n’avez-vous songé que Charlot Offrèzze pouvait être le coupable ? »
– « Pas un seul instant ? » Renchérit Charlot.
– « Et pourtant les propos de sa déposition orientaient les soupçons vers lui, » confirma Nestor. « Ce qui prouve une chose, vous étiez certain qu’il n’était pas coupable… »
– « Et puis après… J’ai le droit d’avoir mes convictions dans mes conclusions, non ? »
– « C’est donc, » poursuivit Nestor sans s’occuper de la remarque du sergent, « que vous étiez certain qu’un AUTRE avait fait le coup… »
– « Parce que, » intervint Charlot, « vous SAVIEZ qui avait fait le coup. »
Le sergent se mit à rire.
– « Et c’est avec des balivernes comme ça que vous m’accusez ? »
Charlot Offrèzze haussa les épaules.
– « Souvent, » rétorque-t-il, « c’est en arrêtant un suspect qu’on peut ensuite le confondre et prouver sa culpabilité. »
– « Sornettes… ! »
– « Non, » répondit Nestor. « J’ai saisi où voulait en venir Charlot Offrèzze, presque dès le début. »
– « Ah oui ? »
– « Oui, et j’ai tout suivi attentivement toute la déposition et vos réactions. Je crois que Charlot a raison. Vous avez tué Charlotte. »
– « Prouvez-le ! »
– « Ce sera assez facile, » affirma Nestor. « Il y aura le sang, d’abord… »
– « Le sang ? »
– « Oui. Le sang de Charlotte que l’on retrouvera dans votre auto… »
– « C’est tout ? »
– « Non. Les traces de pneus… Tant qu’on ne savait pas vers qui se porter, elles ne signifiaient rien. Mais maintenant… »
– « Mais il n’y en a pas, de traces… »
– « Soit, pas par terre, mais sur la peau du cou de la victime ? »
Et Nestor se gaussa avant de continuer…
– « Vous saisissez mon point de vue, Roméo (bourreau des cœurs) ? Et ce n’est pas tout ! Il se trouvera certainement quelqu’un pour vous identifier… Le représentant de commerce, par exemple.
Le sergent resta muet comme une carpe.
– « Vous savez, » dit Nestor, « ces choses-là sont souvent très faciles à prouver, et comme l’a dit Charlot Offrèzze, une fois qu’on tient le suspect. »
Nestor décrocha les menottes fixées aux jambes de Roméo Frigo…
– « Venez, » dit-il, « je crois que c’est du bon travail. Je vais vous confier à la police du Chesnay.
Venez Offrèzze, vous allez m’aider à le ramener… Nous déclarerons au commissariat la présence du cadavre ici… »
Charlot Offrèzze le suivit…
Dans l’auto, Charlot tint le revolver braqué sur le sergent Roméo Frigo.
Ils roulèrent en silence. Une seule fois, Roméo Frigo s’exprima.
– « Je songe à votre preuve, et je constate qu’elle ne tient pas debout. »
– « Vous n’avez pas pensé à tout, » répondit Nestor. « Vous connaissiez l’heure du crime… »
– « Mais l’heure d’un crime se voit sur un cadavre ! »
– « Oui, si on touche au cadavre, ce que vous n’avez pas fait. »
– « Et il savait aussi son âge, » reprit Charlot Offrèzze.
– « Ah, mais c’est vrai ! » Souffla Nestor.
– « Il connaissait son âge, probablement parce qu’il savait que son anniversaire, c’était aujourd’hui… » confirma Charlot.
– « N’avez-vous pas dit », déclara Nestor, « au début de votre interrogatoire de Charlot Offrèzze, que le criminel serait probablement revenu, pour vérifier s’il n’avait rien oublié ? »
– « Oui, j’ai dit ça. »
– « Et alors, ne serait-ce pas pour ça que vous m’avez demandé de vous éveiller en sortant à Rocquencourt ? »
– « Je… »
– « Le fait est pourtant là… Je crois que vous êtes cuit, mon p’tit poulet… et que vous risquez de passer quelques années au frigo ! »
A suivre !
Bon dimanche.
Et oui certaines orthographes ont induite en erreur parfois
Tu es débordante et passionnée
Merci pour cette suite « au frigo » la suite …la suite…
Bises et bon dimanche
Tu as une sacrée imagination, je viendrai lire la suite évidemment!!
Bon dimanche, bises
Coucou Zaza, dans un roman policier il faut être aussi fin/e que les enquêteurs, bravo… bises jill
J’ai raté le début pendant que je m’occupais de mes petits-enfants chez ma fille… mais je vais rattraper. :)
Bisous et douce journée Zaza.
Bravo Zaza, tu as une de ces imaginations, j’adore…et quels dialogues!
Boon dimanche!
Bises de Mireille du Sablon
… et merci pour la photo de la fresque.
ET ben on va de surprises en surprise et je m’imagine que ce n’est pas fini …
Bravo Zaza
Bises
merci pour les liens vers le début… j’avais raté ces articles, je vais me mettre à la lecture!!! gros bisous ma Zaza, bon dimanche. cathy
Bonjour Zaza !
Je n’ai pas suivi depuis le début
mais je pense l’avoir déjà lu … si j’ai bonne mémoire ? 😉😊😊
Bon dimanche !
Pierre
https://rotpier27.wordpress.com/
Parfois les poulet, se prennent les pieds dans les tapis…
Bises et belle journée de dimanche ensoleillée chez moi
Bonjour Zaza
On avance mais on n’a pas encore suffisamment de preuves, l’enquête continue et on va sans doute avoir d’autres surprises ……
C’est un plaisir de te lire !
Merci pour le partage
Bisous, bon dimanche
Quelle imagination débordante !!
Bisous du dimanche ma Zaza
Bonjour Zaza
Là ça s’embrouille et ça nous embrouille mais n’est-ce pas le rôle des polars que de donner plusieurs sorties possibles.
Allez au frigo
Bisous et caresses
c’est très intéressant tes billet Zaza plein d’imagination , nous avons un beau soleil sur notre belle Gironde ,je te souhaite un très bon Dimanche,bises
Merci pour cette suite palpitante…
je te présente me sincères condoléances pour ta tante que je viens de voir en com sur un blog et espère que ta soeur vaincra et gagnera sa bataille…………Bisous bisous
Retournement de situation, reste à lire la suite qui apportera son lot de surprise. Bises
Bonjour, une histoire à rebondissements et imprévus, quelle imagination ! Les noms sont bien, eux aussi ! Bonne soirée, bisous.
Je suis , j adore les noms choisis
Pas facile d’ ecrire un polard
Il tient la route ton suspense
Alors à dimanche prochaine
Bises
Kenavo
Bravo Zaza, vraiment super, cet épisode !!! Au prochain !!! Bises 😘
Le poulet est bientôt cuit ! Chris
ah bravo Zaza, je n’avais pu lire dimanche, je reviens aujourd’hui, pour connaitre la suite, passionnante cette histoire, bonne soiree bises