Le gang du Marais 4/12 … !!!

Chapitre IV

Le lendemain soir, le Sam Gratte retrouvait Martine de Pin-Beurré dans un des grands cafés de la capitale.

Ils dansèrent une partie de la soirée.

Vers la fin, Sam lui offrit :
– « Puis-je vous reconduire, Martine ? »
– « Certainement, Sam. »
Sam gratte héla un taxi. Le couple monta dans la voiture.
– « Vous êtes à Paris pour longtemps, Martine ? »
– « Ça dépend ! »
– « Comment ça ? »
– « Le temps passe si vite en une aussi agréable compagnie. Je pourrais prolonger mon séjour. Savez-vous que vous me plaisez beaucoup ! »
Sam Gratte ne répondit pas. Mais la belle brune lui plaisait bien.
Elle cherchait du travail et il pourrait certainement l’aider dans sa démarche, il connaissait du monde.
Ils arrivèrent devant l’appartement où logeait Martine de Pin-Beurré.
Ils descendirent du taxi voiture et le Sam Gratte paya le chauffeur.
Rendu à la porte de l’immeuble, Sam tendit la main à Martine.
– « Bonsoir. »
– « Tu pars tout de suite. Tu ne montes pas ? »
– « Non, il est vraiment très tard. »
Elle tapa quelques chiffres sur le digicode et ouvrit la porte.
Elle entra dans le hall de l’immeuble.
– « Quand nous reverrons-nous ? » demanda-t-elle.
– « Mais demain midi ! »
– « Je veux dire pour une autre sortie du même genre. J’adore danser. Je ne voudrais pas perdre une journée. »
– « Alors, disons demain soir ? »
– « Oh oui ! »
Elle se rapprocha de Sam Gratte. Elle avait la tête presque appuyée sur son épaule.
– « Tu viendras me prendre ici, veux-tu ? »
– « Oui. »
Elle le regarda dans les yeux. Sa tête touchait celle de Sam.
– « Bonsoir. »
Elle avança ses lèvres qui effleurèrent celles de Sam Gratte.
– « Sam !… »
Elle enroula ses bras autour de son cou.
Ils échangèrent un long baiser.

– « Martine, non ! »
– « Bonsoir, donc. » Dit-elle à grands regrets !
– « À demain. »
Sam Gratte disparut dans l’ombre.
Martine monta à sa chambre. Elle mit du temps à s’endormir. Elle sentait encore sur sa bouche les lèvres chaudes de Sam Gratte.
Le lendemain midi, Sam Gratte s’était entendu avec Martine pour aller la chercher à dix-neuf heures trente. Ils devaient aller danser.
Mais la belette avait une idée derrière la tête.
À dix-huit heures quarante-cinq, elle commença à faire sa toilette.
Mais au lieu de passer une de ses plus belles robes, elle enfila un beau déshabillé en satin.

À dix-neuf heures, on frappa à sa porte.
– « Ce n’est pas déjà lui ! »
Un peu frémissante, elle alla ouvrir la porte.
Pit Za entra :
– « Ah, c’est toi ? »
Pit la regarda :
– « Tu sembles surprise de me voir ? »
Pit entra et referma la porte.
Martine ne parlait pas.
– « Qu’est-ce que tu as ? »
– « Rien, rien. »
– « Si, on dirait que je te dérange ! »
Il la regarda :
– « Ne me dis pas que tu te préparais à te mettre au lit ! »
– « Oh non ! »
– « Alors ? »
Martine se planta devant lui.
– « J’attends quelqu’un ! »
Pit Za bondit.
– « Quoi ?… Dans cette tenue ? »
– « J’attends quelqu’un et tu me déranges. Maintenant, laisse-moi seule. »
Pit se leva, menaçant !

– « Non. C’est bien regrettable, mais je vais rester. Tu entends ! »
– « Voyons Pit, tu es fou ! »
– « Oh non, je ne suis pas fou. Tu vas me dire qui tu attends ! »
– « Sam Gratte ! fit Martine en souriant. »
Pit Za resta saisi :
– « Ah, c’est donc Sam Gratte ? »
– « Oui. Tu vois que tu te fâches pour rien. »
– « Non, ce n’est pas pour rien. Qu’attends-tu pour le faire tomber dans le piège ? »
– « Je t’expliquerai tout plus tard. Pour le moment, laisse-moi. »
– « Inutile ! J’ai dit que je ne partais pas. »
Martine se leva.
– « Et moi, je te dis de sortir sur  le champ ! »
– « Non ! »
Pit Za reçut une gifle retentissante.
– « Comment ?… C’est moi… moi que tu traites ainsi ! Tu oses… »
Martine était rouge de colère.
– « Oui. Et si tu veux le savoir, j’en ai assez de toi… de toute la bande… tu entends… j’en ai assez ! »
– « Martine ! »
Elle ne l’écoutait plus.
Elle prit son sac à main et sortit un rouleau de billets.
– « Si c’est les dix mille Euros que tu veux, prends-les, je n’en veux plus. »
Elle lança l’argent à la face de Pit Za.
– « Ah, c’est ainsi… »
– « Oui. Vous n’aurez jamais Sam Gratte, tu entends. Je l’avertirai, je le défendrai… »
– « Martine ! »
– « Je l’aime, tu m’entends, je l’aime et je te hais. Pas plus tard que ce soir, il saura le complot qui se trame contre lui. »
Pit s’approcha.
– « Il ne saura rien. »
– « Pit !… »
Il saisit la jeune femme à la gorge.
– « Il ne saura rien, » répétait-il !
Elle râlait.
– « Pit… laisse-moi… tu me fais mal… je plaisantais… Pit ! »
– « Tu ne parleras pas…. non, non et non. »
Elle se débattait.
Mais les mains de Pit se resserraient de plus en plus.
– « Pit… Pit… ah…

Martine va-t-elle se sortir de ce mauvais pas ?

A SUIVRE …