Les consignes de Ghislaine, ICI
J’ai choisi d’écrire un texte en m’inspirant de la photo de Ghislaine.
« T’as d’beaux yeux, tu sais » !
Comment ne pas évoquer cette réplique culte du cinéma français en visionnant cette photo.
C’est dans « Le Quai des brumes », réalisé par Marcel Carné et sorti en 1938, que Jean Gabin dit à Michelle Morgan : « T’as d’beaux yeux, tu sais ».
Une phrase culte qui y est restée associée tout au long de la vie de cette actrice qui fut transformée en icône.
Dans le scénario du film, cette réplique est écrite par Jacques Prévert.
Son regard d’un bleu limpide, attirant et énigmatique, participera à son succès.
À cette époque elle n’a que 18 ans et elle avait déjà les plus beaux yeux du cinéma français.
Dans cette scène, ses yeux semblent à la fois implorer et défier Jean Gabin.
« C’était l’époque, la dernière époque peut-être, où amour rimait implicitement avec toujours. C’était l’instant historique de l’amour libre ; avant, manquait la liberté ; après, l’amour… » Écrivait en 1976 le critique Maurice Clavel.
Le quai des brumes est une adaptation du roman de Pierre Mac Orlan.
Dès les premiers plans, le décor, celui du Havre, est planté, l’atmosphère est caractérisée.
L’inéluctabilité du malheur résulte bien sûr du récit, mais avant tout des personnages : un peintre fou, un mauvais garçon jaloux et violent, Lucien, un tuteur qui convoite sa pupille, un déserteur.
Le destin de chacun semble être tracé dès les premières minutes du film et voué à la tragédie et au drame. Le décor et son charme triste créé par la pluie et la brume et les dialogues de Prévert renforcent cette impression. Les dialogues sont ceux de personnage pessimistes, et même davantage : désenchantés.
Mais elle n’avait pas que de beaux yeux, elle avait aussi de jolies jambes.
À la lueur pâle d’un réverbère, Jean Gabin lui murmure alors :
– « T’as d’beaux yeux, tu sais. »
Michèle Morgan répond, comme le lui a indiqué Jacques Prévert:
– « Embrasse-moi. »
Et là, elle se souvient-elle : « Il m’a embrassée. Il m’a embrassée pour de bon, et tellement que, dieu merci, j’avais du maquillage, car j’étais rouge pivoine jusqu’aux oreilles ! »
Dans l’atmosphère joyeusement mélancolique de la fête foraine, les deux amants s’étreignent, longuement, passionnément.
Un peu trop passionnément d’ailleurs pour la police des mœurs.
À sa sortie en salles, en 1938, le film est interdit aux moins de seize ans !
On imagine donc sans mal la réaction des censeurs si Jacques Prévert avait conservé la réplique imaginée au départ pour cette fameuse scène…
Alors que Nelly va donner à manger au chien, elle se baisse, ce qui découvre légèrement ses jambes. Jean les regarde…
– « T’as d’belles jambes tu sais… »
De quoi désacraliser un peu une scène restée dans la mémoire collective comme l’ultime vestige d’un romantisme évanoui.
Une scène culte! Tout autre aurait été ce moment avec les jambes!
Très belle journée.
bises
Gabin-Morgan, eh oui ça remonte mais scène inoubliable de ce film… belle journée Zaza, bises jill
Merci beaucoup pour nous avoir raconté l’histoire de ce film culte . Chez un homme je regarde les jambes avant les yeux. Bisous
Bonjour Zaza, cette scène culte avec Morgan et Gabin reste dans les mémoires. Deux monstres sacrés du cinéma français. Bisous bonne journée MTH
Une scène unique et inoubliable !!! très beau ton texte, bonne journée Zaza, gros bisous
Bonjour Zaza !
Je me souviens de ce film !
Il aurait du t’embaucher(si cela aurait pu être possible) pour faire la Pub du film ! Belle et bonne critique Zaza
Merci…
Quel romantisme à l’époque, cela change de celle d’aujourd’hui…d’ailleurs, y en a-t-il encore?
Bises du jour
Mireille du sablon
Merci de nous avoir raconté cette scène inoubliable du cinéma
Un vrai baiser donc… Ce n’était plus du cinéma !!
Bisous ma Zaza et bon vendredi
Bonjour, c’est un beau regard ! il y a longtemps, Prévert ne serai t’il pas interdit aujourd’hui !
une scène inoubliable Zaza ,bien connu de Jean Gabin ,bon Vendredi ,bises
C’est un film magnifique, malheureusement le son et l’image ne sont au top, j’avais offert ce DVD à mon mari, j’avoue que je ne le regarde pas très souvent à cause des inconvénients de l’image et du son.
Jean l’a embrasser pour de bon car après ce film, ils ont vécus quelques temps ensembles.
Bises et belle journée
Une belle histoire ! Bon vendredi bisous
Des yeux superbes que ceux de Michèle Morgan, je ne savais pas que le baiser était un vrai dans cette scène culte, c’était un drole de taquin Jean Gabin.
Bon vendredi
Bises
Merci Zaza de nous rappeler ce souvenir du temps !!! Souvenir qui relève très bien le défi ! Bon après-midi. Bises
Deux monstres du cinéma mais français, de ceux dont je doute qu’on en retrouve encore tout comme les textes d’ailleurs..Bisous bon début de weekend
Merci de nous plonger avec brio dans les dessous de ce film (si j’ose dire)
J’ai aimé ma lecture,
amicalement
Clem
Coucou chère Zaza, oui une scène culte. Un très beau texte, merci, des bisous, douce soirée.