Atelier N°100 chez Ghislaine … !!!

Les consignes de Ghislaine ICI

Composer un texte avec les mots « Lâchement, mine, années, casser, grimacer, symptômes, vilain, silence. »

C’était un petit chapeau rond qui n’avait rien de breton !
Issu d’une unité de confection espagnole se situant à Alcorcon, il était aussi rond qu’un ballon !
Sur mesure un beau melon, il était fait de coton collé sur carton, sa couleur et son ton sans comparaison : carmin beaucoup plus que vermillon.
Depuis des années, il faisait l’admiration de toute la population.
Une sorte d’attraction, au centre de la collection de cet atelier de fabrication.
Mais il était vide à sa façon, sans casser trois pattes à un pigeon…
Il avait cependant l’ambition de trouver un carafon et d’être vissé sur un front… Quoi de plus normal au fond !
Et pourtant il enchaînait les saisons en se posant moult questions :
– Suis-je trop vermillon ou trop rond ?
– Quelle sera ma destination ?
– Verrai-je un jour l’horizon ? »
De soldes en promotions, il connut l’humiliation, de quoi grimacer, crénom !
Il connut même des symptômes de dépression, le sentiment d’abandon en entendant lâchement les : « Je l’achète ! Et puis non. » 
Car quelques malédictions le privaient de sa fonction. Il dut se faire une raison.
Puis vint un jour un vilain garçon ayant la mine dans le crayon*.
L’homme portait un pantalon dont l’usure était sans nom et des chaussures à crampons.
Une étrange sensation et un silence lourd de plomb.
Et puis en un tourbillon, sans la moindre hésitation, l’homme échangea le melon contre quelques biffetons !
C’est ainsi qu’un vieux keupon de quarante ans environ allait prendre possession du bonichon rouge et rond.
Le punk se nommait selon l’heure et la situation, Théodore ou bien Morpion.
Son iench s’appelait Litron.
Ils n’avaient pas de maison et voyageait en camion.
Ils traversaient les cantons, départements et régions, allant de Lille à Toulon au gré des tentations, de vendanges en moissons en faisant la manche à l’occasion.
Ils n’aimaient pas les patrons et encore moins les curetons. Ils chantaient des chansons dans les manifestations, prônant la révolution en entonnant « Mort aux cons !
Le iench et le keupon affublés de leur chapeau rouge et rond vivaient sans conditions.
Sa suite et conclusion… ?
Ils vécurent dans les bas-fonds, la liberté pour mission !

* Avoir la mine dans le crayon – Explication CLIC

Auteur/autrice : ZAZA-RAMBETTE

Une bête à corne née un 13 AVRIL 1952 Maman et Mère-Grand...! Vous trouverez ici : humour de bon matin, sagas historiques sur ma Bretagne, des contes et légendes, des nouvelles et poèmes, de très belles photographies de paysages et d’animaux, de la musique (une petite préférence pour la musique celte), des articles culturels, et de temps en temps quelques coups de gueules...! Tous droits réservés ©

27 réflexions sur « Atelier N°100 chez Ghislaine … !!! »

  1. Bonjour ZAZA ❤️
    Mon amie j’arrive en douceur
    Dans ton monde pour le plaisir de te lire
    Et apprécier ton écriture toujours superbe
    Et pour te souhaiter une très bonne journée
    Et une douce semaine
    Remplie de ces petits bonheurs ordinaires
    Qui font sourire la vie
    Bisous ton amie ❤️

  2. Je n’ai pas tout compris, même après relecture.
    Je ne dois pas être bien réveillée. :(
    Mais les mots y sont, bravo !
    Bises et douce journée.

  3. Bonjour Zaza, je reconnais bien là ton humour !
    Faut pas se fier a la belle mine ! parfois elles sont stériles mdr !!!!!!!!!!!!!
    Merci pour cet atelier
    je serai en pause indéterminée cause chute comme tu sais !
    Bisous ma Zaza

  4. C’est diablement bon
    de lire cette histoire sans fond…
    Merci tout plein Zaza
    Bises du jour
    Mireille du sablon

  5. Bonjour Zaza , admirative pour ce texte avec l’humour que je te connais et une fin qui se nomme « Liberté où je te rejoins. Bisous et bon après-midi MTH

  6. Bonjour Zaza,
    Voilà un beau texte imaginaire bien concocté pour cette fête du 14 Juillet
    bonne fin de journée
    Amitiés

  7. voilà des mots qui pourrait être placés dans ces fins de journées de « casse »…étant partis trois semaines c’est avec désolation que nous rentrons et regardons les infos….nous n’avons pas bonne réputation dans les autres pays….hélas….passe une bien douce journée

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