La Musique du Mercredi 01/02/2023…!!!

Claude François voit le jour à Ismaïlia, en Egypte, le 1er février 1939.

Bon anniversaire Monsieur !

Fils d’un contrôleur de la circulation maritime sur le canal de Suez, la famille est contrainte de revenir en France en 1956, après la nationalisation du canal de Suez. Son père, Aimé, est contrôleur de la circulation maritime sur le canal de Suez. Il est muté sur les bords de la mer Rouge en 1951 et s’installe donc avec sa femme Lucie, d’origine italienne, sa fille Josette et son jeune fils Claude à Port Taoufik.
Cette famille va vivre tranquillement jusqu’en 1956, date de la nationalisation du canal de Suez par le président égyptien Nasser. Obligée de partir, la famille vit le retour vers la France comme un brutal déracinement. Elle s’installe à Monte-Carlo dans un appartement modeste. Mais Aimé tombe malade et se voit dans l’incapacité de travailler. Petit à petit, son fils prend la place du chef de famille.
Après un vague séjour derrière le comptoir d’une banque comme employé, Claude François se prend à rêver de réussite. Aidé par un tempérament entreprenant, il commence à rechercher quelques cachets dans les orchestres des grands hôtels monégasques. Très tôt, ses parents lui ont fait donner des cours de violon et de piano. Par lui-même, il s’intéresse aussi à l’univers des percussions. C’est d’ailleurs la rythmique qui lui donnera en premier lieu, la possibilité de s’exprimer.
Premiers pas artistiques
C’est ainsi qu’en 1957, il est engagé dans l’orchestre de Louis Frozio qui se produit à l’International Sporting Club. Son père voit d’un très mauvais œil l’entrée de Claude dans le monde artistique et à dater de ce jour, la brouille entre les deux hommes est installée, à jamais.
Déterminé, Claude malgré un maigre salaire persiste dans cette voie. Le directeur ne veut pas le laisser chanter et bien tant pis, il va voir ailleurs et plus précisément à l’Hôtel Provençal de Juan-les-Pins. Un peu plus sûr de lui, il commence à se faire connaître dans les boîtes de nuit de la région. Un jour de 1959, il rencontre celle qui deviendra un an plus tard sa femme, une danseuse anglaise du nom de Janet Woollacott.
Ambitieux et décidé à réussir sa vie, Claude François décide de monter à Paris. Fin 1961, il part avec femme, famille et bagages s’installer dans la capitale.
Le début des années 1960 est une époque de grands bouleversements pour la variété française. Commence l’ère de « Salut les Copains », émission de radio célèbre, des reprises en français de grands tubes américains, du twist et autres yé-yé.
Claude François se fait engager dans la formation d’Olivier Despax, les Gamblers. Mais la situation rester précaire. Les cachets ne sont pas très importants et surtout, il veut toujours autant réussir. Il sort bientôt un 45 tour chez Fontana intitulé « 
le Nabout Twist » (sorte de twist oriental) sous le nom de Koko. Ce premier disque est un échec.
1962 : « Belles belles belles »

Aimé François s’éteint en mars 1962 et n’entend pas quelques mois après, le premier grand succès de son fils, « Belles Belles Belles », adaptation en français d’une chanson des Everly Brothers.
Lancé par l’émission « Salut les Copains », Claude François démarre alors une véritable carrière de chanteur. Pris en main par un jeune imprésario, Paul Lederman (futur agent de Coluche ou de Thierry Le Luron), voilà Claude François qui commence à marcher sur les plates-bandes de ses collègues. Il part en tournée en 1963 en première partie des Chaussettes Noires et peu à peu, ce jeune homme hyper-énergique s’impose sur scène jusqu’à leur ravir la vedette.
Plusieurs titres vont se hisser durant cette année-là en haut des hit-parades dont « 
Marche tout droit » ou « Dis-lui ». Le nombre d’admiratrices est en augmentation constante : son look de jeune homme de bonne famille, ses cheveux blonds laqués et ses paroles aseptisées sont autant d’atouts pour séduire un public féminin. En octobre, sort un autre tube, « Si j’avais un marteau », adaptation de « If I had a hammer » de Trini Lopez.
1964 : « La Ferme du bonheur »

Claude François travaille beaucoup et enchaîne les chansons adaptées de l’anglais, sans que pour autant celles-ci laissent un souvenir impérissable (la « Petite mèche de cheveux » ou « Laisse-moi tenir ta main »). Quoiqu’il en soit, le succès est enfin là et le chanteur gagne de plus en plus d’argent. En 1964, il s’offre un ancien moulin à la campagne, à Dannemois, en Ile-de-France. Quelques semaines plus tard, on l’entend chanter « La Ferme du bonheur ».
C’est aussi l’année de sa première tournée en vedette avec les Gams, groupe yé-yé par excellence, les Lionceaux et Jacques Monty. Ce n’est pas toujours de tout repos car le chanteur se montre maniaque, voire intransigeant et désagréable avec ses collaborateurs. En septembre de la même année, il se produit pour la première fois à l’Olympia à Paris. Dans ce récital, Claude François chante un « 
J’y pense et puis j’oublie » assez nostalgique qui fait référence à la séparation avec sa femme, Janet.
En 1965, le jeune homme enregistre environ une quinzaine de titres de «
Les Choses de la maison » à « Même si tu revenais ». Il fait un Musicorama, émission de radio enregistrée en direct à l’Olympia à Paris, en octobre. C’est un triomphe. Il poursuit en enregistrant et en tournant pour la télévision une version de Cendrillon. L’année 1966 est marquée par la création des « Clodettes », équipe de quatre danseuses qui font office de faire-valoir. La tournée d’été n’en est que plus délirante, ponctuée par les scènes d’hystérie collective des admiratrices. En fin d’année, il monte à nouveau sur la scène de l’Olympia pour y triompher une fois de plus.
Après une courte idylle avec France Gall, il rencontre Isabelle qui deviendra la mère de ses deux fils. Nous sommes en 1967, et cette année semble décisive. En effet, Claude François est en fin de contrat chez Philips et envisage de créer sa propre entreprise. C’est chose faite avec les Disques Flèche. Il devient artistiquement indépendant et seul maître à bord. Un véritable homme d’affaire, patron également de son propre fan club ! 
1968 : « Comme d’habitude »

Le nouveau label est inauguré en 1968 avec le titre « Jacques a dit ». Il continue avec une adaptation des Bee Gees, « La plus belle des choses ». Mais sur ce même disque figure une chanson qui va devenir un tube mondial. Écrit en collaboration avec Jacques Revaux pour la musique et Gilles Thibault pour le texte, « Comme d’habitude » est en fait le symbole de la rupture du chanteur avec France Gall. Adaptée en anglais par Paul Anka, « My way » sera chantée par les plus grands de Sinatra à Elvis Presley.
En juillet de la même année, Isabelle donne naissance à Claude Junior, vite surnommé « Coco ». Mais Claude François ne fait pas étalage de sa vie privée, il veut conserver ses fans et ne pas les décevoir. Il continue donc ses tournées, une en Italie et une autre en Afrique, du Tchad au Gabon, en passant par la Côte d’Ivoire.
Hormis la naissance de son fils Marc, l’année 1969 ressemble aux précédentes. Il faut noter tout de même que son passage à l’Olympia durant 16 jours à guichets fermés est à nouveau un triomphe. Le spectacle ressemble à un véritable show à l’américaine : quatre danseuses, huit musiciens et le grand orchestre de l’Olympia. Il enchaîne l’année suivante avec une tournée au Canada.
Mais c’est à Marseille que pour la première fois, il va craquer alors qu’il est en scène. Le surmenage est sans doute à l’origine de ce malaise. Il part aux Canaries se reposer. À peine rentré, il est victime d’un accident de voiture. À peine remis (de son nez brisé et de son visage tuméfié), Claude François, l’infatigable, repart en tournée avec Dani et C.Jérôme.
À la fin de l’année, il rachète « Podium » un magazine pour les jeunes qui bientôt supplante ses rivaux, dont le fameux « Salut les Copains ». En 1972, en véritable connaisseur de musique noire-américaine, il part enregistrer le titre « 
C’est la même chanson » aux États-Unis, à Detroit, dans les studios de la Tamla Motown. Mais ses activités sont maintenant diversifiées. Il fait aussi de la production et avec les disques Flèches et s’occupe d’artistes tels Patrick Topaloff et Alain Chamfort.
1972 : « Le lundi au soleil »

Toujours à la recherche de nouveaux talents, il recrute un jeune compositeur suisse, Patrick Juvet, pour écrire « Le Lundi au soleil », succès de l’année 1972 sur lequel on voit Claude François et les « Clodettes » exécuter une chorégraphie à base de petits pas sautillants et de moulinets des bras. Cette chorégraphie devient un des symboles du chanteur.
D’autre part, il choisit de ne pas faire l’Olympia et part en tournée autour de Paris avec un chapiteau de 4000 places. À la fin de l’année, il subit un contrôle fiscal et se voit obligé de payer 2 millions de francs à l’État. En 1973, il interprète « 
Je viens dîner ce soir », « Chanson populaire » ou « Ça s’en va et ça revient », titres qui deviennent à leur tour de véritables tubes. Pourtant, le sort semble s’acharner sur le chanteur. En juin 1973, le moulin de Dannemois est ravagé par un incendie.
L’année suivante se passe un peu mieux. « 
Le Mal-Aimé » fait un malheur, suivi rapidement par le méga-tube, « Le Téléphone pleure », vendu à deux millions d’exemplaires. Les affaires reprennent et Claude François investit cette fois dans une agence de mannequins, Girls Models. On connaît l’attirance du chanteur pour les jeunes filles qui l’avait poussé l’année précédente à racheter un magazine de charme, « Absolu ». Il s’était, même pour l’occasion, transformé en photographe !
Poursuivant sa carrière avec frénésie, Claude François enchaîne les succès même si au milieu de ces années 1970, cela ne marche pas autant qu’il le voudrait. Ses concerts attirent de toute façon un nombre toujours impressionnant de spectateurs, sûrs du show délirant auquel ils vont assister.
C’est ainsi que le 1er juillet 1974, il rassemble quelque 20000 personnes à la Porte de Pantin à Paris pour « Perce-Neige », fondation d’aide aux enfants handicapés présidé par un de ses amis, Lino Ventura. L’année suivante, le journaliste Yves Mourousi organise un concert de Claude François au profit de la recherche médicale, devant un public très nombreux rassemblé aux Tuileries à Paris. Cela sera d’ailleurs le dernier concert du chanteur dans la capitale.
Entre enregistrements de nouveaux disques, souvent dans une atmosphère tendue, due à la maniaquerie de l’artiste, les tournées comme celles qu’il effectue aux Antilles en avril 1976 ou en Afrique à la fin de l’année, ses love-story avec la Finlandaise Sofia ou l’Américaine Kathaleen (sa dernière compagne), ses shows télévisés, ses voyages incessants, Claude François vit à cent à l’heure. Et parfois cela ressemble aussi à un cauchemar : il est victime en 1975 de l’explosion d’une bombe de l’IRA (Armée révolutionnaire irlandaise) à Londres. Il s’en tire avec un tympan crevé. En 1977, il se fait tirer dessus alors qu’il conduit sa voiture. Sans dommage !
1978 : « Alexandrie Alexandra »

S’il a répété pendant des années qu’il lui faut chanter toujours le même genre de chansons pour satisfaire son public, Claude François sait de toute façon s’adapter aux modes dans la mesure où elles peuvent correspondre à son personnage. En 1977, la musique disco est à son apogée. Il surfe donc sur la vague en 1978 avec « 
Alexandrie Alexandra », écrit par Étienne Roda-Gil, l’auteur attitré de Julien Clerc.
Le 11 mars 1978, la France entière apprend que Claude François est mort électrocuté à son domicile parisien. La disparition subite de l’idole plonge ses fans et le public en général dans un état de profond chagrin qui vire parfois à l’hystérie.
Il est inhumé au cimetière de Dannemois dans le caveau familial.
Un exécuteur testamentaire est désigné puisque ses enfants sont encore très jeunes. Il s’agit d’Alain Dominique Perrin qui commence par constater que Claude François était en faillite avec un endettement fiscal de plus de 15 millions de francs. Il met le moulin de Dannemois en vente. Il se sépare aussi du magazine Podium, de l’agence de mannequins et des costumes de scène.
Il œuvre pour récupérer les droits de « My way » (l’adaptation de « Comme d’habitude ») que Paul Anka s’était accaparé. Les ventes posthumes du titre « Alexandrie Alexandra », sorti quelques jours avant la mort du chanteur et qui reste 18 mois dans les charts, permettent de renflouer les caisses.
Le 11 mars 2000, 22 ans jour pour jour après sa disparition, une place Claude-François est inaugurée en fanfare au pied de son ancien domicile parisien. Le 11 mars 2003, ce nouvel anniversaire est largement célébré par ses admirateurs qui ne perdent pas une occasion de cultiver son souvenir, parfois jusqu’au ridicule, une mèche des cheveux du chanteur pouvant se céder à 2500 euros.
Par la suite, ce sont les fils de Claude François, Claude junior et Marc, qui reprennent les rênes de l’affaire et continuent de faire fructifier leur patrimoine.
Son fils Claude Junior rouvre en 1993 les Disques Flèche, non pas pour produire des disques, mais pour gérer le patrimoine et l’image du chanteur.
Une partie du catalogue (celui d’Isabelle Musique, avec des chansons comme « Chanson populaire », « Viens à la maison », etc.) est vendue à EMI au début des années 2000.
Réalisé à l’occasion du 25e anniversaire de la mort de l’artiste, un sondage donne « Belles, belles, belles » comme la chanson préférée des Français, devant « Comme d’habitude » et « Alexandrie Alexandra ».
En 2009, un groupe d’investisseurs mené par l’homme d’affaires Xavier Niel rachète à Claude François Junior, Jeune musique, une autre partie du catalogue qui comprend des chansons comme « Alexandrie, Alexandra », « 
Magnolias for ever » ou « Comme d’habitude ».
Le cinéaste Florent Emilio Siri entreprend de faire un film sur la vie de Claude François. Ce « biopic » intitulé « Cloclo » sort en 2012 avec l’acteur belge Jérémie Régnier dans le rôle principal, acteur dont l’interprétation est saluée sa prestation est saisissante de vérité.
34 ans après la mort du chanteur, sa notoriété est toujours très importante.
Pour preuve le nombre de disques vendus après son décès constitue la moitié des 67.5 millions de disques vendus entre 1962 et 2012.
En mai 2013, une vente aux enchères de vêtements et effets portés par le chanteur a lieu à l’Hôtel Drouot à Paris.


Claude François – Le Nabout Twist
Claude François – Belles, belles, belles (1963)
Claude François – Marche tout droit
Claude François – Dis lui
Claude François – Si j’avais un marteau
Claude François – Petite mèche de cheveux
Claude François – Laisse-moi tenir ta main
Claude François – La ferme du bonheur
Claude François – J’y pense et puis j’oublie
Claude François – Les choses de cette maison
Claude François – Même si tu revenais
Claude François – Jacques a dit 
Claude François – La plus belle chose du monde
Claude François – Comme d’habitude
Claude François – C’est la même chanson
Claude François – Le lundi au soleil
Claude François – Je viens dîner ce soir
Claude François – Chanson populaire (ça s’en vat et ça revient)
Claude François – Le mal aimé
Claude François – Le téléphone pleure
Claude François – Alexandrie Alexandra
Claude François – Magnolias for ever

Auteur/autrice : ZAZA-RAMBETTE

Une bête à corne née un 13 AVRIL 1952 Maman et Mère-Grand...! Vous trouverez ici : humour de bon matin, sagas historiques sur ma Bretagne, des contes et légendes, des nouvelles et poèmes, de très belles photographies de paysages et d’animaux, de la musique (une petite préférence pour la musique celte), des articles culturels, et de temps en temps quelques coups de gueules...! Tous droits réservés ©

24 réflexions sur « La Musique du Mercredi 01/02/2023…!!! »

  1. J’aime lorsque la mer ourle le sable
    Sa musique et son va et vient qui font du bien même virtuellement
    Merci Cloclo était en son temps le bien et parfois le mal aimé
    Parti bien trop jeune …
    Bonne journée ZazA

  2. Bonjour Zaza de jolies chansons , un chanteur à l’abord sympathique mais… qui en r&alité était très dur avec son entourage. Bisous bonne journée MTH

  3. Coucou Zaza oui une idole qui a laissé de très belles chansons.je te souhaite un très bon Mercredi bises

  4. bonjour Zaza , ah oui ça un artiste incontournable et toutes ses chansons qu’est ce qu’on a pu danser dessus ! un grand choix si agréable à écouter ! , merci gros bisous a+ en Zic

  5. Bonjour Zaza
    J’ai du mal à me dire que Cloclo aurait 84 ans !!! est-ce qu’il chanterait toujours ? il sautillerait sans doute beaucoup moins !!!
    Je l’adorais, c’était mon idole, je l’aimais encore plus que Johnny quand j’étais jeune, c’est te dire !!!
    Merci pour cette longue liste de vidéos, je connais toutes ces chansons bien sûr à part la première dont je ne me souviens pas !
    Bisous, bonne journée

  6. Bonjour zaza
    Sans être un grand fan, c’est un chanteur qui à marqué ma jeunesse et qui marque encore les jeunes , lors des soirées en famille mes petites filles dansent sur « Alexandri Alexandra » et « Magnolias for ever » Bonne journée bises

  7. Comment l’oublier, ce rythme qui nous entrainaient dans des danses effrénées quand nous avions des fourmis dans les jambes, que de souvenirs , de fêtes, etc…. Et ça marche toujours mais je ne danse plus et je le regrette !!! Quand ma maman m’avait cousu mon petit ensemble en feutrine bleue pour partir continuer mes études à Toulouse, elle ne savait pas combien de fois avec mes copines j’irai participer à dez boums…
    Bisous Zaza

  8. bonjour chere Zaza, merci pour ce bel article et ces videos sur Clocclo, ce n’etait pas mon idole, mais plutot celle de mes enfants, j’ai douze ans de plus que lui !! bon anniversaire Cloclo, amities et bises

  9. Un tres bel hommage anniversaire pour ce chanteur qui nous a tant fait danser et continue d’ailleurs encore de nos jours . Un artiste incontournable symbole de toute une époque.
    Bonne journée
    Bises

  10. Je découvre certains aspects de sa vie…il reste un des chanteurs incontournables de ma jeunesse.
    Bises du soir
    Mireille du sablon

  11. on peut dire que l’on aimait l’écouter, je dois avoir encore quelques 45 tours….il faudrait que je les fasse voir à mes petits enfants…..ils seraient bien surpris…..passe un doux jeudi et porte toi bien

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