De son vrai nom Eunice Kathleen Waymon, la divine Nina Simone voit le jour le 21 février 1933 à Tryon, Caroline du Nord, dans une famille de pasteurs méthodistes.
Décédée le 21 avril 2003, elle restera à tout jamais la plus grande diva du jazz et du blues.

Bon anniversaire Madame !

Nina Simone, la plus grande icône de la musique noire afro-américaine, est une artiste aux milles talents.
À la fois chanteuse, musicienne et compositrice, elle a influencé une grande partie des artistes contemporains.
Idolâtrée par des millions de fans, elle était et sera toujours très respectée des autres musiciens de son époque et d’aujourd’hui.
Bien que son image se rattache au jazz, Nina Simone reste inclassable, car jouait également du folk, de la soul, du blues, du classique et de nombreux autres styles musicaux.
Son enfance
Grande amoureuse de la musique dès son plus jeune âge, elle commence par apprendre à jouer du piano, à l’âge de six ans et demi. Plus tard, elle intègre en tant que chanteuse la chorale de la paroisse.
Aidée par son enseignante Mrs Miller, qui créa le « Fonds Eunice Wayman », elle a pu poursuivre de brillantes études musicales. Plus tard, elle sera présentée à Muriel Massinovitch ou Miss Mazzy qui la prendra aussitôt sous son aile.
Eunice Waymon est ensuite inscrite à la Juliard School de New York et suit des cours du 3 juillet au 11 août 1950, en préparation au concours d’entrée au Curtis Institute of Music de Philadelphie.
Après la formation à New York, elle passe le fameux concours pour réaliser son rêve de devenir la première pianiste classique noire des États-Unis mais se voit recalée au grand concours d’entrée, en raison notamment de sa couleur de peau.
Motivée à retenter sa chance au concours, elle s’installe à Philadelphie et suit des cours particuliers auprès de Vladimir Sokhaloff, un professeur au Curtis Institute.
Pour payer les cours, elle travaille tour à tour comme assistante d’un photographe, comme pianiste accompagnatrice chez un professeur de piano et ensuite comme professeur indépendante de piano.
Ses débuts
Pour payer ses cours de musique classique, Eunice Waymon devient en 1954 pianiste/chanteuse de jazz et de blues au Midtown Bar & Grill d’Atlantic City. Pour se cacher de ses parents, elle se trouve un pseudonyme et adopte Nina Simone, en référence à son idole Simone Signoret.
Elle y travaillera à temps partiel, lors des saisons estivales, mais n’oubliera pas pour autant ses cours de classique.
Le grand tournant de sa carrière sera sa rencontre avec Jerry Fields, un agent artistique qui la fait jouer dans les grands clubs de jazz et de blues de New York. Désormais, le jazz et le blues, qui ne devaient être au départ que des moyens pour payer ses cours de classique, deviennent ses principales passions.
Lors d’une de ses prestations à New York, elle fait la rencontre du guitariste Alvin Schackman, avec qui elle signe ensuite chez le label Betlehem Records.
Nina Simone sort en 1957 son premier album intitulé « Little girl blue », qui jouit d’un grand succès.
Les Chansons « I loves you, Porgy » et « He needs me » font propulser la vente de l’album à plus d’un million d’exemplaires.
Durant les quinze ans qui suivront, Nina Simone produira au minimum un album par année, jusqu’à totaliser en 1974, pas moins de 25 albums studios et live à son actif.
Des années 70 à nos jours
Exploitée par son mari et à la fois manager, Nina Simone s’exile dans les années 70 à La Barbade ainsi qu’au Liberia et entame une série de voyages en Suisse, en Grande-Bretagne, en Hollande, en Belgique et en France.
De retour aux States, elle continue à enregistrer et sort de 1978 à 1993 sept nouveaux albums.
Peu de temps après, elle part s’installer dans le sud de la France, à Carry-le-Rouet, dans les Bouches-du-Rhône.
Celle qui a dit un jour « Je mourrai à soixante-dix ans, parce qu’après ce n’est que de la douleur », meurt dans sa résidence française, à l’âge de 70 ans et d’un cancer du sein.
Ce fut le 21 avril 2003. Ses cendres ont été dispersées en Afrique.
Nombreux de ses tubes sont repris par des artistes contemporains, dont « Young, gifted & Black » repris par Aretha Franklin et Donny Hathaway , « Lilac wine » repris par Jeff Buckley et « Feeling good » repris par Muse.
« My baby just cares for me » est utilisé en 1987 pour une publicité du Chanel numéro 5.
De nombreux artistes hip hop comme Timbaland, Will.I.am, Kanye West , Lil Wayne, Common et Talib Kweli sampleront également les Chansons de la diva.
Pour finir, on ne compte plus ses Chansons qui seront utilisées comme génériques de films…

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Nina Simone – I loves You Porgy – Extrait de l’album  Little girl blue  (1957)

Nina Simone – He needs me – Extrait de l’album  Little girl blue  (1957)

Nina Simone – Mood Indigo – Extrait de l’album Jazz As Played in an Exclusive Side Street Club (1958)

Nina Simone – My Baby Just Cares for Me – Extrait de l’album Jazz As Played in an Exclusive Side Street Club (1958)

Nina Simone – Try a Little Tenderness – Extrait de l’album Nina Simone and Her Friends (1959) – version remasterisée

Nina Simone – Chlidren Go Where Isend You – Extrait de l’album The Amazing Nina Simone (1959)

Nina Simone – Black Is The Color Of My True Love’s Hair – Extrait de l’album Nina Simone at Town Hall (1959)

Nina Simone – Summertime – Extrait de l’album Nina Simone at Town Hall (1959)

Nina Simone – Blues For Porgy– Extrait de l’album Nina Simone at Newport (1960)

Nina Simone – Flo Me La – Extrait de l’album Nina Simone at Newport (1960)

Nina Simone – Memphis in June – Extrait de l’album Forbidden Fruit (1961) – version remasterisée

Nina Simone – I Love To Love – Extrait de l’album Forbidden Fruit (1961)

Nina Simone – Just In Time – Extrait de l’album Nina at the Village Gate (1962)

Nina Simone – I Like the Sunrise – Extrait de l’album Nina Simone Sings Ellington (1962)

Nina Simone – I Got It Bad – Extrait de l’album Nina Simone Sings Ellington (1962)

Nina Simone – Black Swan  – Extrait de l’album Nina Simone At Carnegie Hall (1963)

Nina Simone – Ne Me Quitte Pas  – Extrait de l’album I Put a Spell on You (1963)

Nina Simone – Beautiful Land  – Extrait de l’album I Put a Spell on You (1965)

Nina Simone – Nobody Knows You When You’re Down and Out   – Extrait de l’album Pastel Blues (1965)

Nina Simone – Love Me or Leave Me  – Extrait de l’album Let It All Out (1966)

Nina Simone – Lilac Wine – Extrait de l’album Wild Is the Wind (1966)

Nina Simone – Don’t You Pay Them No Mind – Extrait de l’album High Priestess of Soul (1966)

Nina Simone – In The Dark – Extrait de l’album Nina Simone Sings the Blues (1967)

Nina Simone – It Be’s That Way Sometime – Extrait de l’album Silk & Soul (1967)

Nina Simone – Another Spring – Extrait de l’album Nina Simone and Piano ! (1969)

Nina Simone – Nobody’s Fault but Mine – Extrait de l’album Nina Simone and Piano ! (1969)

Nina Simone – Suzanne – Extrait de l’album To Love Somebody (1969)

Nina Simone – Turn! Turn! Turn! (To Everything There Is a Season) – Extrait de l’album To Love Somebody (1969)

Nina Simone – O‐o‐h Child – Extrait de l’album Here Comes the Sun (1971) – version remasterisée

Nina Simone – My Father – Extrait de l’album Baltimore (1978)

Nina Simone – Liberian Calypso – Extrait de l’album Fodder on My Wings (1982)

Nina Simone – Saratoga – Extrait de l’album Nina’s Back (1988)

Nina Simone – It’s Cold Out Here – Extrait de l’album Nina’s Back (1988)

Nina Simone – Papa, Can You Hear Me ? – Extrait de l’album A Single Woman (1993) – version remasterisée

Nina Simone – Il n’y a pas d’amour heureux – Extrait de l’album A Single Woman (1993) – version remasterisée