Gérard Blanchard, né le 7 février 1953 à Tours, est un auteur-compositeur-interprète français.
Bon anniversaire Monsieur !
Il passe ensuite une enfance silencieuse et immobile à Saint-Pierre-des-Corps. Le monde du spectacle et de la musique attire très tôt son attention et Henri Salvador le séduit plus que ses professeurs. Il s’achète un accordéon et curieusement, apprend à s’en servir comme d’un orgue. Pourquoi ? Pour jouer du rock.
Finalement rien de surprenant, lui qui inventera plus tard le « rockaccordéon ».
Ses études se passent et une fois le « certificat » en poche, il doit rentrer dans un C.E.T afin d’y apprendre le métier de carreleur. Cela ne le réjouit pas, préférant croquer des caricatures de professeurs sur ses cahiers.
Ce goût pour le dessin n’échappe d’ailleurs pas à son instituteur et sur ses conseils avisés, sa mère l’inscrit aux Beaux-Arts.
Sa formation d’artiste
Il entre donc à l’école des Beaux-Arts de Tours en 1967 et rapidement participe à la fanfare de l’école. Il en sort diplômé et à 18 ans, obtient son examen de fin d’études, le C.A.F.A.S.
Changement de décors en 1971.
Il part effectuer son service militaire à Châteaudun. Pas de carrière en vue, il revient chez lui. À l’aube de ses vingt ans, il devient indésirable au sein de la maison familiale et la quitte en 1973 pour s’installer un peu plus loin.
Passionné de peinture, d’illustration et de graphisme, il essaie de percer dans cette voie. Mais les expositions ne marchent pas et les tableaux qui ne se vendent pas, lui laissent un goût amer.
S’ensuivent différents petits boulots : vendeur d’huîtres, ouvrier dans une fabrique de miroirs, professeur de dessin… Il s’intéresse aussi de nouveau à la musique, ressort l’accordéon mais il joue mal et méprise cet instrument qu’il manipule pour faire rire ses amis. De fil en aiguille, il écrit des textes et compose quelques chansons.
Il monte ainsi plusieurs groupes : « Roxy Musette » (rock décadent) tout d’abord. Le groupe dure deux ans et demi.
Puis 1977 éclate comme l’année du punk et Gérard se sent sympathisant du mouvement. Il remonte un nouveau groupe, « Gueule d’Amour », où il se contente de faire la musique, d’écrire les textes et de chanter sans accordéon. Fin de l’aventure au bout d’un mois et trois jours.
Il entretient toujours en parallèle ses talents de dessinateurs et sort un album de dessins à compte d’auteur la même année. Un album entièrement fait au stylo à bille de marque Bic d’où une première idée de titre: « Crotte de Bic », finalement abandonné au profit de « Tête à Claques Mais Sans Plus ». Il dessine aussi l’après punk avec l’Anglais Ian Dury (« Sex, Drug & rock’n’roll ») et le retour à un certain humour que Gérard affectionnait quand il écoutait Franck Zappa.
Une nouvelle formation se met en place, « Jo BB Fok », qui tire son épingle du jeu et connaît une audience nationale. La formation se sépare finalement au bout d’un an et demi.
L’aventure en solo
Avec les années 1980, les expériences de groupe prennent fin et Gérard Blanchard retrouve son accordéon.
Pour ses débuts en solo, il fait les premières parties de divers spectacles avec ses propres chansons, tourne dans deux cafés théâtres de province. C’est en sillonnant la France qu’au Petit Faucheux à Tours, il rencontre celle qui deviendra l’une de ses plus fidèles amies, la chanteuse Danielle Messia.
1981, l’accordéon est alors devenu pour lui un instrument à part entière, et seul, il décide de présenter ses chansons dans les cafés théâtres parisiens.
Il passe à La Vieille Grille et à La Tanière. C’est là qu’un soir, il ne se laisse pas démonter par le public restreint, quatre personnes en tout et pour tout, un copain, une copine (Danielle Messia) et surtout deux inconnus qui se révèlent être Guy Floriant et Jean Freneducci, directeurs artistiques de la maison de disques Barclay. Convaincus par sa prestation, les découvreurs lui décrochent un contrat bien qu’il est encore connoté « bal musette » et « campagne profonde ».
Premiers succès
Il enregistre ainsi dans la foulée, son premier album « Troglo Dancing » qui le fait entrer de plain-pied dans les annales de la chanson française.
Le disque s’inscrit dans une tradition bien française qui, de Boby Lapointe à Serge Gainsbourg, télescope les mots en calembours et contrepèteries.
En 1982, le simple « Rock Amadour » est en tête des hits parade et s’écoule à 1,7 million de copies.
Blanchard est alors le seul à faire du rock sans guitare et à adopter une certaine rock-attitude sur de l’accordéon. Il est même nommé « le père du rock alternatif ».
Un deuxième succès, moindre cependant, « Marylou », installe le chanteur dans le circuit de la réussite.
« Matinée et Soirée », son deuxième album sort en 1983.
La même année, il remporte le grand prix du Festival de Spa. Dans le même temps, il fait sa première expérience au cinéma avec un film des Charlots, « Charlots Connection », où il interprète le rôle d’un prêtre ouvrier.
Pour son troisième album en 1984, « Version pauvre du lac des cygnes », il part enregistrer à Londres afin de pouvoir disposer des synthétiseurs les plus récents.
Ce disque donne lieu à une tournée qui se révèle difficile et conflictuelle.
En outre, ses deux derniers albums n’ayant pas eu le succès du premier, Gérard Blanchard entre dans une période de déprime et de fatigue. Il laisse tomber les tournées et ne fait guère parler de lui pendant quelques temps. Sa notoriété aidant, le cinéma se tourne à nouveau vers lui en la personne de Josiane Balasko. Elle lui commande en 1985 l’écriture de la musique du film qu’elle réalise, « Sac de Nœuds ».
Gérard Blanchard réapparaît en 1987 sur le devant de la scène musicale.
Son quatrième album « Amour de voyou » entre dans le Top 50 (classement français de l’époque) par le biais du titre « Elle voulait revoir sa Normandie », pastiche d’un tube des années 1940 chanté par Jean Lumière. Un clip est réalisé, tout comme « Les escrocs du rock’ n roll », « Amour de voyou ».
En 1988, il conclue ses retrouvailles sur scène avec le public et enchaîne par une tournée en province, participe au Printemps de Bourges, ainsi qu’à la Fête de l’Huma au Parc de la Courneuve près de Paris. Il sillonne la France avec son accordéon pendant plusieurs mois. Les salles sont pleines et le public s’est, de toute évidence, attaché à cet artisan/musicien dont le répertoire chaleureux se révèle riche et furieusement chargé d’émotion.
De plus, l’accordéon commence à revenir à la mode et nombreux sont les groupes de rock qui l’adoptent.
L’année suivante, en 1989, il sort son cinquième album « Moteur la vie », que vient épauler une tournée nationale, avec entre autres une prestation aux Francofolies de La Rochelle en juillet.
Changement de label
Suite à diverses tractations d’ordre financier, il signe en 1991 un contrat de disques avec EMI France, label sur lequel il enregistre son sixième album, « Clochard Milliardaire ». Une tournée française de 50 dates assure la promotion de cette nouvelle sortie. Il fait entre autres le Printemps de Bourges en avril et les Francofolies de La Rochelle en juillet.
Parallèlement, il s’investit en 1992/93 de plus en plus dans la peinture et prépare la sortie d’un recueil de dessins consacrés à l’accordéon.
Janvier 1994 marque la sortie simultanée de ce livre de dessins intitulé « Branle poumons » et de son septième album du même nom, en l’occurrence celui en version argotique de l’accordéon.
L’album reflète les nouveaux contacts qu’il noue avec des artistes également signés au sein du label Dreyfus, et invite ainsi Richard Galliano sur son disque.
Un clip de Florent Emilio Siri est tourné pour le simple « Le doute s’améliore ». Il retrouve avec bonheur la même année les Francofolies.
Les 27 et 28 septembre suivants, il s’installe deux jours au Petit Journal Montparnasse à Paris. Cette petite salle, haut lieu du jazz, témoigne des changements de direction effectués par Gérard Blanchard. Il est vrai que son répertoire lorgne de plus en plus vers certains accents jazz ou blues, tout en conservant cet indispensable son des faubourgs populaires.
En septembre 1994, sort le deuxième simple tiré de l’album, « Johnny revient de la guerre ».
En 1996, il réalise une vieille envie : revenir aux sources, reprendre et réarranger certains morceaux dans de nouvelles versions, plus authentiques. Il souhaite rhabiller son répertoire dans une veine un peu plus réaliste, sobre, grave et drôle.
L’enregistrement se fait dans les conditions du live, au Studio Davout en décembre. « Blanchard s’la Joue Solo » sort donc le 11 mars 1997.
Cette compilation des succès de l’auteur compositeur interprète, agrémentée de deux titres inédits annonce le nouvel album prévu début 1998. Un album qu’il a du mal à boucler financièrement. Au titre de producteur, il décide donc de le prendre à sa charge.
Son nouvel album « Taciturne Cromagnon », est enregistré et mixé au studio Arpèges à Nantes. Cet album le ramène cependant sur scène: les 4 et 5 février 1999, il quitte quelques temps sa Touraine pour investir la petite salle de l’Ailleurs dans le quartier de la Bastille à Paris. Mais, aucune tournée ne suit. Au contraire ces rares prestations lui servent à rôder les nouveaux titres de l’album qu’il prépare avec son violoniste Pierre Bloch.
Juin 2000, sortie d’une chanson pour « Paris port de pêche ».
Mais ce n’est qu’en 2003 que sort son dixième album « Migraine du moineau ». Il y rend hommage à ses deux références en matière de composition : Boby Lapointe dont il reprend « Aragon et Castille » et Alain Bashung dont il réorchestre « La nuit je mens ».
Sa vie actuelle
Après la sortie de ce dernier album, Gérard Blanchard a décidé de vivre loin du feu des projecteurs. Il s’est tourné vers l’art. Il faut savoir que le chanteur est également passionné d’images, pour en savoir plus sur ses œuvres ; CLIC.
Même si désormais il est « propriétaire », « ne paie pas de pension alimentaire », et que sa nouvelle vie lui plaît énormément, le musicien a quand même tenu à souligner qu’il ne regrette pas les années où il a enchaîné les tubes.
Merci Zaza, je me souviens surtout de rock amadour tiens… bon anniversaire monsieur, belle journée, bises jill
A part Rock amadour je ne me souviens de rien!
Merci pour ta page.
Bonne journée.
bises
Bonjour Zaza !
Un ovni dans la chanson française ! 😏😁👍
Rocamadour a tout bousculé !
Très original ce garçon !
Bon mercredi !
Pierre
Et oui ça réveille QQ souvenirs enfouis
Merci ton billet est riche
Bonne journée ZaZa
La musique c’est de l’art
Et des paroles parfois qui tombe dans l’oubli
Et pourtant il était bon …
Pardon qui tombent …😅
Toute une époque …
Merci pour les souvenirs Zaza
Bon anniversaire Monsieur
Bises
Bonjour Zaza, je me souviens surtout de Rockamadour, pour les autres chansons je ne les connaissais pas ou plus! bon choix bisous bonne journée MTH
J’avoue ne pas être fan…
« Rock Amadour » et « Elle voulait revoir sa Normandie » m’ont toujours exaspérée !
Le genre de musique qui te matraque la tète…
Mais bon anniversaire quand même à ce chanteur
Bisous ma Zaza et bon mercredi
Je me joins à toi pour souhaiter un bon anniversaire à ce chanteur que je découvre chez toi aujourd’hui.
Bises et belle journée
Je le redécouvre grâce à toi…
Bises du jour
Mireille du sablon
je l’avais oublié, mais il faut dire que je ne l’écoutais pas beaucoup… gros bisous ma Zaza. cathy
j’aime bien zaza surtout Rock Amadour , je te souhaite une belle journée de Mercredi ,bises
Bonjour Zaza
Bon Anniversaire à lui !
J’avoue que je l’avais un peu oublié mais en écoutant « Rock Amadour » plein de souvenirs me reviennent en tête …..
J’ai cliqué pour voir ses œuvres … mais es-tu sûre que tu parles bien du même artiste, j’ai vu une photo
https://www.lejdc.fr/varennes-vauzelles-58640/actualites/pastel-et-haikus-exposes-au-bengy_1258023/
en plus celui-ci vit à Chavignol alors que le chanteur lui, qui peint aussi, vit en Touraine
Il y a peut-être deux Gérard Blanchard dans ton billet ???
Merci pour ton partage
Bises, bonne journée
un lien en complément …
https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/la-nouvelle-vie-du-chanteur-gerard-blanchard-27-06-2018-7796292.php
Gérard Blanchard, le chanteur, peint des toiles surtout en rapport avec l’accordéon si j’ai bien compris
Me serais-je trompée pour le lien plus bas ??? Remarque, c’est possible, quand j’au fait mon billet j’ai hésité sur le lien car il y avait plusieurs Gérard Blanchard, dont un décédé dans la même région.
Bonjour Zaza, il est de ma génération et pourtant je ne le connaissais pas…
Merci pour cette découverte, bonne journée gros bisous
Je me souviens bien de ces deux tubes du début mais par contre je découvre tous les autres titres .
Bon anniversaire à ce chanteur dont les toiles me plaisent bien .
Bon mercredi Zaza
Bises
Bonjour, Rock Amadour, ma préférée ! je te souhaite une bonne soirée, bisous
Coucou Zaza
Ah oui, je le connais bien ce chanteur, il est génial, je trouve, plein de vie et surtout plein de talent. De plus, ce n’est pas un type qui se prend au sérieux et il a raison.
J’aime beaucoup
J’espère que tu vas bien
Passe une bonne soirée
Bisous
@lain
Une vie bien remplie ! Je crois que je ne le connaissais pas ! Bon anniversaire à lui. Bonne soirée, bisous.
Un bien bon choix, Zaza, bon anniversaire à lui !
Bonne soirée,
Bises
On entendait toujours son titre phare Rock’Amadour mais il avait tant d’autres tubes !
Un vrai rockeur!
La nuit je mens je croyais que c’était de Bashung, c’est marrant ça !
Merci pour cet artiste Zazounette
Ah d’accord, j’ai relu Bobby Lapointe et Bashung, OK !
Bonjour Zaza
Je l’avais oublié, merci pour ce moment musical , un bon anniversaire
Bonne journée bises
De bons souvenirs quand Marylou part avec le loup dans les grottes de Rock Amadour avant de vouloir revoir sa Normandie.
Nouvelle vie belles toiles
Bisous