
Chapitre X
Tout en parlant, Sam Gratte avait glissé une main dans sa poche de veste.
Richard Dasso le surveillait attentivement.
Sam se rapprocha de Dasso.

– « Vous voyez, votre chef ! Eh bien, il n’est pas très intelligent, et c’est fort regrettable pour vous. »
Le revolver frémissait dans la main droite de Richard Dasso.
– « Il est d’autant moins intelligent qu’il vous a tous attiré dans un guet-apens. »
– « Quoi ? »
Les hommes poussèrent des exclamations :
– « Je dis la vérité, messieurs, c’est fort regrettable pour vous. »
Vif comme l’éclair, Sam Gratte avait sorti un sifflet de sa poche et l’avait porté vivement à sa bouche. Un long coup strident retentit.
En même temps, il décocha un coup de pied sur le poignet de Richard Dasso.
Le revolver tomba aux pieds de Sam Gratte.
Prestement, ce dernier s’en saisit et le plaça entre les épaules du chef, le fameux Richard Dasso !
En même temps, l’un des bandits, comprenant ce qui se passait, venait d’appuyer sur l’interrupteur.
Toute la salle fut plongée dans l’obscurité la plus complète.
Pendant ce temps-là, Quentin Gendarmerit avait mobilisé vingt hommes pour l’intervention de ce fameux soir.
À vingt heures précises, ils étaient tous regroupés dans le commissariat principal, dans l’attente des ordres de l’inspecteur.

À vingt heures cinq, Quentin Gendarmerit arriva :
– « Hâtez-vous, il est déjà vingt heures et dix minutes. »
Les hommes ne se le firent pas dire deux fois.
Armés de mitraillettes et protégés de gilets pare-balles, ils montèrent tous dans les trois fourgons de police.
Quentin Gendarmerit s’installa près du chauffeur dans le fourgon de tête.
– « Allons-y ! Vite… » Dit-il au chauffeur.
Les fourgons démarrèrent.
Au carrefour de la porte Saint Martin, les hommes du premier fourgon sursautèrent.
Un bruit semblable à une petite explosion avait retenti.
– « Qu’est-ce que c’est que ça, » demanda l’inspecteur.
Le chauffeur leva les deux bras en l’air :
– « Une crevaison. »
– « Quoi ? »
– « Une crevaison, je vous dis ! »
Quentin Gendamerit ne riait plus du tout…

Il descendit vivement du fourgon.
– « Restez ici, » dit-il à ses hommes.
Il entra en courant dans la pharmacie du coin.
– « Police, vite, il me faut le téléphone. »
– « Ici monsieur. »
Le pharmacien l’emmena dans l’arrière-boutique.
L’inspecteur composa le numéro du commissariat central :
– « Police ! »
– « Ici, Quentin Gendarmerie ! »
– « Oui, monsieur l’Inspecteur. »
– « Vite, envoyez une patrouille, le plus tôt possible au carrefour de la Porte Saint Martin, le fourgon en tête du convoi vient de subir une crevaison. »
– « Tout de suite, monsieur l’Inspecteur. »
Quentin Gendarmerit raccrocha.
En sortant de la pharmacie il regarda sa montre.
– « Vingt heures quinze ! Diable ! Sam Gratte doit être entré dans la cage aux fauves… »
Le fourgon de la patrouille arriva presque aussitôt.

Mais trois autres minutes s’étaient écoulées…
Les hommes changèrent de fourgon et le convoi se remit en route.
En arrivant près de la rue du Temple, ils virent des hommes courir.
– « Arrêtez, » hurla Quentin Gendarmerit au chauffeur.
Puis il cria à ses hommes :
– « Arrêtez-les… Mais bon Dieu, courez après eux. Ce sont eux les bandits ! »
Les policiers sortirent des fourgons à toute vitesse.
– « Damned, je suis arrivé trop tard. »
Le gros des forces arriva près du bâtiment où sortaient encore une flopée de bandits.
Il y eut quelques échanges de coups de feu.
Mais, pris par surprise, la plupart des bandits se rendaient sans résistance.

Dix minutes plus tard, Quentin Gendarmerit put les compter.
– « Vingt-cinq ! Une bonne prise… »
Il prit quelques hommes avec lui.
– « Nous allons entrer ! Il faut savoir ce qu’il est advenu de Sam Gratte. »
Armés de leurs mitraillettes, ils s’avancèrent vers la porte.
– « Il n’y a pas de lumière, » fit remarquer l’Inspecteur.
Un policier sortit sa lampe de poche.
Les autres surveillaient, prêts à tirer.
Il l’alluma.
– « Il semble n’y avoir personne. »
Les policiers entrèrent prudemment.
Il n’y avait plus âme qui vive dans la salle.
Tout à coup un policier s’écria :
– « Regardez, sur l’estrade ! »
Quentin aperçut un corps.
Il eut très peur.
Il courut vers l’estrade.
Non, ce n’était pas Sam Gratte.
– « Ouf ! »
C’était un homme court, très laid.
– « Vous le connaissez ? » demanda Quentin Gendarmerit.
Un de ses hommes répondit :
– « Mais oui. » – « Qui est-ce ? »
– « C’est Richard Dasso. »
Mais qu’était-il advenu de Sam Gratte ?
A SUIVRE
Waouh, quel final de chapitre!!!
Ben alors, où est Sam??? On a très envie de savoir et on va suivre Quentin Gendarmerit dans ses investigations.
J’ai bien ri en imaginant la débandade de bandits! C’est très visuel, c’est super, merci ma Zaza
Gros bisous et un beau week-end, également pour ton Poux Ronchon
Cendrine
Où est-il donc, oui, en effet, Zaza ? Ce que j’ai hâte de le savoir ! …
Bonne fin de semaine,
Bises♥
…pourvu qu’il ne soit pas blessé, quel suspense!
Bises du jour
Mireille du Sablon
Difficile d’avoir tous les voleurs.
Aie , le petit grain de sable qui vient tout modifier .
Où est donc passé Sam Gratte , avec Pit c’est sur mais où ?
Merci pour le suspens
Bon samedi Zaza
Bisous
Bonjour Zaza !
Donc le Richard Dasso a déchenillé : c’est comme ça, tant pis pour lui ! 😜
Bonne journée !
Pierre
https://rotpier27.wordpress.com/
c’était trop beau pour que tu ne nous ajoute pas un suspens encore 2 épisodes à trembler pour le beau Sam
bonjour Zaza,
Belle suite et toujours dans le suspens , malgré la mort du grand chef de bande RI CHAR D’ASSO
Vite la suite pour retrouver SAM
malgré cela Bon weekend, ici c’est la pluie
Amitiés
Bonjour Zaza, je viens de lire les deux chapitres, je retenais mon souffle, c’est plapitant, mais où est donc passé Sam Gratte? vite la suite . Bisous et bonne journée MTH
Et bien en voilà un d’occis, Pit et Sam auraient ils fuit ensemble.
Je ferais comme les autres j’attendrais la fin…
Tu nous mets l’eau à la bouche mais je suis bon prince j’aime aussi laisser languir mes lecteurs.
Beau samedi et bisous d’EvaJoe
heureusement qu’il y avait un fourgon de rechange!! gros bisous ma Zaza. cathy
il reste dans l’ombre pour arriver au bon moment ?
Sam et plus là mais l’autre non plus est-il mort aussi, je doute qu’il se soit rendu…..Quel embrouille! Bisous
Ils vont ressortir de derrière les fagots comme on dit
La suite….!
Bonne journée grises chez nous il pleut par moment !
ah les flics c’est pas serieux ! ils auraient du etre sur place, maintenant on a perdu Sam Gratte, c’est malin ! et les voyous 25/80 c’est peu ! mais Zaza va nous arranger ça, bon weekend et grosses bises
Mais ou est donc passé Sam??? que de suspense!
bon week-end, bises
J’attends la suite avec impatience;
Bises
Alain
Je reviens un peu tard pour comprendre ! Mais d’après les commentaires tu as pas mal de blogueurs impatients de connaître la fin !
Bises et bon week-end
Toujours aussi pittoresque!
Du suspense… Très bon dimanche Zaza.
Bonjour Zaza.
Ce matin, il neige chez nous, alors j’en profite de pendre un moment pour te souhaiter un bon Dimanche.
Bisous de nous deux.
Quel suspense..Ou est passé Sam ?…J’attends la suite Zaza..
Douce soirée bises.
C’est une finale à rebondissements ! Alors oui, qu’est-il donc advenu de Sam Gratte ? Chris