Le mot Mystère … !!!

« Vous utilisez les lettres du mot mystère pour construire des mots de cinq lettres au moins, que vous introduisez dans un texte de votre choix. »

Les consignes de Lilou : ICI

AAEIOOSMNNDTT = ADMONESTATION – Vous n’aurez pas de punition, juste une réprimande sévère – et vous avez 13 lettres pour ce mot féminin pas si mystérieux

Les anagrammes utilisées : « totem, détonation, damnés, titans, tintés, anémiants, montaniste, menant, oison, matois, atomisent,  dansante, anéanti, mistonne, mandante, émotions, nantais, isodome, témoin, dominante, instant, admonestation. »

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Une fois de plus, le roi avait dressé le totem et nous avait entraînés dans une guerre, sans détonation.
Une fois de plus, nous allions livrer bataille de damnés.
Et nous voilà, comme toujours, en première ligne, nous les fantassins, les sans-grades, les titans, dans un alignement parfait, face à la terrible armée ennemie aux costumes tintés de noir.
Positionné au centre de la rangée, rien ne me différencie de mes camarades anémiants, soldats anonymes figés par cet instant, prélude au combat, où l’on réalise que beaucoup ne reviendront pas.
Derrière moi je devine ma souveraine, montaniste, si belle dans son armure immaculée, telle Athéna veillant sur son armée. C’est elle, en puissante amazone, menant les troupes au combat, quand son oison de mari reste à l’abri de ses murailles.
Je l’aime en secret d’un amour matois, et mon plus grand bonheur serait malgré tout de donner ma vie pour elle.
Notre roi a donné le signal et les deux armées s’avancent. Les premières lignes s’entrechoquent. Le combat fait rage et sur mes flancs mes camarades s’atomisent. Des cavaliers perforant les lignes s’enfoncent loin dans le camp ennemi dans une chevauchée dansante. Il y a autant de victimes d’un côté que de l’autre et bientôt le champ de bataille est anéanti.
Ma reine est indemne sous ses traits de mistonne, mais faisant preuve d’un courage insensé. Elle monte seule, en mandante, à l’assaut du camp ennemi.
Je m’élance alors à sa suite, n’ayant qu’une idée en tête, la protéger. Que d’émotions !
Faisant fi du danger, je me retrouve seul au pied du château nantais, quand se dresse devant moi un banneret isodome du roi ennemi.
Il s’apprête à me porter le coup de grâce quand soudain ma reine surgit, témoin de la scène, détourne le bras funeste.
Par cette manœuvre, elle se pense perdue, mais on ne tue pas une reine dominante. Elle est aussitôt capturée.
Ma reine bien-aimée s’est sacrifiée pour moi, offrant sa liberté pour sauver ma misérable vie.
Comme une évidence, je sais que mon destin va s’écrire ici, car l’occasion m’est enfin offerte de donner ma vie  d’un instant pour sauver ma reine.

Pas d’admonestation de la part de ma belle !

Le pion blanc prend alors la Tour noire qui vient de capturer la Dame et ce faisant, parvient sur la dernière rangée de l’échiquier.
Le joueur conducteur des Blancs l’échange aussitôt contre la Dame blanche, qui revenant en jeu donne échec et mat.