RAPPEL DES RÈGLES :
- Une définition.
- Un mot à trouver.
- Faire des anagrammes avec 5 lettres minimum, pas utile de faire beaucoup de mots, 5 ou 6 sont largement suffisants pour un texte passionnant.
- Vous faites un texte avec les mots.
- Cerise sur le gâteau, un texte en rapport avec le mot mystère.
EEEIOONHBBPL – BÉLÉNOPHOBIE – Mot féminin en 12 lettres
Le mot de Lilou : « Anagrammes imposées : épilobe, bobine, lopin. »
Définition :« Vous ne connaissez peut-être pas le mot mais nous sommes tous atteints à plus ou moins de degré de cette peur. »
À vos dictionnaires ! – 😂– Les anagrammes utilisées !
« Bélénophobie, néoplile, néophobie, bélonéphobie, belóne, phobie, opinel, pénible, bobine, blonoï, ébobée, peine, bilobé, lopin, épilobe. »
La peur des aiguilles ou la bélénophobie !
Encore un nouveau mot mystère !
Pour vous l’expliquer, il vaut mieux être néophile, mais surtout ne pas être atteint de néophobie !
Étymologiquement parlant, la bélonéphobie (les deux orthographes existent), vient du grec ancien, belóne, « aiguille » et phóbos, « l’effroi ».
Si la crainte des aiguilles est relativement fréquente dans la population, cette phobie peut avoir un impact considérable sur la vie de la personne qui en est atteinte. Certains spécialistes estiment même que cette peur des aiguilles a certainement freiné la vaccination contre la Covid-19.
Les patients souffrants qui en souffrent peuvent également être sujets à l’aichmophobie, qui est la peur des objets pointus : aiguilles, épingles, mais aussi couteaux, opinel ou autres.
Cette peur est souvent liée à un traumatisme pendant l’enfance. Par exemple, un enfant qu’on maintient fermement (voire qu’on ligote !) pour une prise de sang.
Ou bien un acte médical effectué trop rapidement, sans explication.
C’est ce qui est arrivé à ma fille aînée qui a développé cette peur au cours de son enfance.
Probablement un traumatisme lié à une hospitalisation sévère, alors qu’elle était bébé.
Elle était sujette à des infections urinaires fébriles, qui nécessitaient une administration d’antibiotique en injection.
Que de hurlements et de sanglots de la gamine quand l’infirmière venait à la maison !
Et là, je peux vous assurer que c’était pénible !… Vous auriez vu ma bobine, j’en étais bolnoï au point de passer pour une ébobée !
Fort heureusement, cette femme était très douce.
Elle demanda, naturellement et sans peine, à la gamine de faire le « petit train » !
Quèsaco ???
Une méthode de relaxation pour les enfants…
Mon aînée devait présenter son petit derrière bilobé, pour qu’elle puisse effectuer les injections en intramusculaire.
Allongée à plat ventre, sur la banquette, la gamine devait se mettre à respirer profondément en faisant Tch…, Tch…, Tch…, Toutchouououou…
Le temps que l’infirmière prépare son produit, et la piqûre était faite !
A chaque fois qu’elle était en crise, elle avait le droit à ses huit jours d’antibiotique. Cela a duré deux bonnes années, pour disparaitre complètement ensuite.
Elle aura 50 ans le 13 décembre prochain.
Je ne l’ai pas revue depuis 2022 et mon denier souvenir la concernant, sa présence sur ce petit lopin de terre sur lequel elle a planté des Epilobium angustifolium « Album », vous savez, celle plante de la famille des épilobes.
Je me demande si elle se rappelle comment faire le « petit train » !😂
Ah les piquouzes hein… qui n’a pas connu, même enfant, traumatisant… pauvre môme va !! Bon lundi Zaza, bises jill
J’en ai connu dans ma carrière des gens qui avaient peur des aiguilles! Je reconnais que pour certains enfants c’est traumatisant , il faut toujours agir avec douceur. Bon, je ne vais pas retenir ce mot!
Passe une belle journée.
bises
Mon fils sans être atteint de Bélenophobie a toujours peur d’aller se faire piquer …
Plus jeune ce c’était pas simple surtout lorsqu’il a fallu lui faire des prises de sang très régulièrement ..
Merci pour tes recherches ..
Gros bisous
Bonjour Zaza, je pense qu beaucoup de personnes n’aiment pas les piqûres, mais de là à avoir peur de tout ce qui pique il y a cette phobie bien handicapante. Pauvre petite fille obligée d’avoir ce traitement , il y a de quoi avoir peur pour une enfant. Bisous bonne journée MTH
Tiens, ça tombe bien : un des petits fils en a parlé hier !
Nous avions connu cela avec son père, il a fallu beaucoup parler et le labo a pu faire ce qu’il fallait.
Mon deuxième fils n’avais pas peur mais certaines injections sont très difficilement supportables le médecin avait expliqué ; après l’injection mettre une compresse d’alcool chaude puis aller marcher un bon petit moment. Et ça a marché !
Bisous et bonne journée Zaza, sous la pluie ?
J’aurais pu en être traumatisée moi aussi car à la deuxième injection de la première campagne de vaccination contre la polio, l’aiguille s’est cassée et il a fallu délicatement l’extirper et recommencer juste à côté. C’était à l’épaule et heureusement je n’ai pas vu mais j’ai senti ma douleur notamment après avec une dose et demie …
Mais je suis restée stoïque et tout le monde m’a félicitée pour mon courage. J’aurais en effet paniqué tous les autres enfants qui étaient en file indienne à la suite.
Un petit raté perso dans ma programmation a retardé la parution de mon annonce de défi pour les croqueurs de mots (j’avais tout simplement oublié de le programmer et il était resté dans mes brouillons, oups !)
https://fadosicontinue.blogspot.com/2024/09/oyez-les-croqueurs-de-mots-le-defi-294.html
Coucou de ce lundi très venté chez nous, merci chère Zaza d’expliquer aussi bien ce qu’est la « bélénophobie » ajoutant les mots obligés et d’autres ! un défi de l’amie LILOU parfaitement réalisé ! J’ai lu son texte et suis ravie de vos prouesses sur ces mots très peu utilisés voire inconnus pour certains.
Je dépose mes félicitations pour chacun(e) ayant participé, dont Lilou où je ne peux plus déposer de commentaire par courriel, n’étant pas inscrite sur les réseaux.
Ton histoire est-elle réelle ? je pense à ta « chute » … et l’absence de l’enfant depuis 2022… inexprimable pour le coeur d’une mère…
Tendre amitié et belle semaine à toi. Bisous lumineux.
Quand j’étais enfant, j’étais bélénophobe, dès que l’on approchait l’aiguille de mes fesse, (sans petit train) je hurlais comme si l’on m’écorchait vive, cela finissait souvent par une bonne claque sur les fesse qui faisait à peu près le même effet que le train, et hop papa enfonçait l’aiguille !
Bises et belle journée
Ah la peur des aiguilles !!!
J’ai apprécié ton récit… avec du vécu pour ta fille…
Bisous ma Zaza et bon lundi
coucou Zaza beaucoup n’aime pas les aiguilles , bon Lundi ,bises
Bonjour Zaza
Je n’ai jamais eu peur des aiguilles, idem pour mes filles
Bonne semaine bises
Heureusement que je n’ai pas cette phobie tant j’ai souvent recours aux piqûres
Bien expliqué sur ton billet
Merci ZaZa
Bises dans l’vent fou qui souffle ici
Comme je l’ai écrit chez Jazzy, j’ai bien souri avec cette peur ( que je n’ai pas).
El fiston a horreur des piqûres et pourtant, il a plusieurs tatouages…
Bises du jour
Mireille du sablon
Joli récit pour raconter ce mot que je ne connaissais pas. Mais c’est une peur que j’ai un peu ! Bon lundi bisous.
Bonjour Zaza, les piqûres ne sont pas ma tasse de thé, et pourtant elles sont efficaces pour nous protéger. gros bisous
Belenophoobie, , sans etre un passionné des piqures je ne les crains pas, merci Zaza bises
Une phobie tres handicapante pour certaines personnes en effet. Merci pour ce témoignage personnel avec la méthode de l’infirmière pour rassurer les enfants au moment de la piqure.
Bon lundi
Bises
je craignais moins les prises de sang…alors effectuées avec des pieux que les injections !
Laurence ma dernière étant petite avait horreur des piqûres. Je me souviens d’avoir fait le tour de la table pour la cerner pendant que le piqueur affûtait son engin.
Belle soirée Zaza
Défi magnifiquement relevé, Zaza, avec ce fait vécu. Bises
une magnifique plante, je ne connaissais pas….en ce qui concerne les aiguilles pour les piqures je fais parti de celles ou ceux qui ne craignent pas du tout….passe une bien agréable journée
Une super infirmière qui connaît et aime bien les enfants. Bisous