RAPPEL DES RÈGLES :

• Une définition.
• Un mot à trouver.
• Faire des anagrammes avec 5 lettres minimum – pas utile de faire beaucoup de mots 5 ou 6 sont largement suffisants pour un texte passionnant.
• Vous faites un texte avec les mots.
• Cerise sur le gâteau un texte en rapport avec le mot mystère

AEEIONTRRVB – VERBÉRATION – 11 lettres pour ce nom féminin

Le mot de Lilou : « Je sais que vous êtes tous calés en physique et même en physique ancienne donc ce terme ne vous échappera pas. »
Définition : « Il s’agit de la vibration de l’air qui produit un son. »

À vos dictionnaires ! –– Les anagrammes utilisées

 « Verbération, rétro, abêtie, atone, boîte, navrée, envoi, baïne, entre, avère, vibre, entraîne, vibrant, terre, aérien, avion, vibrer, téorbe, varient, anotie, névrite, entier, reine, bavoter, vérité, terrien, retenir, vanter, berner, avenir, ânerie, navet, averti, arbitre. »

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Le mot mystère de cette semaine : verbération, un mot rétro, qui je vous l’avoue, m’a laissé abêtie sur le coup, me rendant atone. Pas de mise en boîte, je vous prie, j’en serais navrée… Rien de telle qu’une petite révision pour en décrypter le sens !

À l’inverse du vent, le son ne correspond pas à un déplacement d’air, mais à une vibration de molécules.
Pour l’exemple, l’envoi d’une pierre dans une mare ou une baïne.
Elle entre dans l’eau et la traverse. Il s’avère alors qu’elle va générer des vaguelettes à la surface du liquide.

Contrairement aux apparences, H₂O ne suit pas le mouvement des vagues : elle vibre localement à la manière d’un ressort. Comme elle entraîne les molécules voisines, cette oscillation se propage et entraîne ainsi un effet domino.
Les vaguelettes générées à la surface de l’eau sont donc la manifestation de ces vibrations microscopiques. Les molécules d’eau restent sur place, mais leur oscillation se propage, vibrant au sein du liquide.

La propagation du son suit des principes similaires, sur terre mais aussi dans l’espace aérien.
Sous l’impulsion d’une force externe, le bang d’un avion passant le mur du son, par exemple, les molécules présentes dans l’air à proximité se mettent à vibrer.

Elles rebondissent alors contre leurs voisines, transmettant cette oscillation sur une certaine distance.

Lorsqu’elles sont suffisamment fortes et régulières, ces ondes, comme celle du téorbe, varient et parviennent à nos oreilles, de préférence, sans être frappé ni d’anotie, ni de névrite (pavillon de l’oreille entier).
Ces vibrations activent des récepteurs sensibles à ces variations de pression.
La cochlée, la reine de l’organe de Corti, contient les cellules ciliées qui se contractent lors de l’arrivée des vibrations qui seront ensuite transmises sous forme de signaux nerveux au cerveau pour être interprétés. Nous pourrons ainsi attribuer un « son » à ces vibrations mécaniques qui se déplacent dans l’atmosphère.

Inutile de bavoter ! Une seule vérité, ces ondes sonores peuvent également se propager dans d’autres matériaux, notamment dans l’eau et les solides. Certains facteurs comme la densité et la température peuvent jouer un rôle important dans la vibration des molécules, et modifier ainsi la nature finale des sons.
Dans un milieu homogène terrien ou autre, on part du principe que le son se propage de manière identique dans toutes les directions.
Si l’être humain est généralement capable d’entendre des sons compris entre 20 et 20.000 Hertz, ces valeurs peuvent varier avec l’âge et diffèrent d’après les espèces.
Ce qu’il faut retenir : l’intensité joue également un rôle dans ces perceptions, car ce n’est qu’à partir d’un certain seuil de puissance que nos oreilles parviennent à traiter le signal.

Sans me vanter, (pas question de vous berner)… Ce texte m’a été inspiré en lisant un exposé très intéressant d’Intra-Science, revue de science et d’avenir, qui était loin de narrer des âneries et d’être qualifiée de navet pour le lecteur averti !
C’est vous qui jouerez les arbitres, en me laissant des commentaires…