RAPPEL DES RÈGLES :

• Une définition.
• Un mot à trouver.
• Faire des anagrammes avec 5 lettres minimum – pas utile de faire beaucoup de mots 5 ou 6 sont largement suffisants pour un texte passionnant.
• Vous faites un texte avec les mots.
• Cerise sur le gâteau un texte en rapport avec le mot mystère

AEIBLCSND – BLANDICES – 9 lettres pour ce nom toujours au pluriel

Définition : « Caresses, flatteries pour attirer, séduire. Tout ce qui charme. Caresses artificieuses, flatteries pour tromper, pour surprendre le consentement de quelqu’un. Extorquer une donation par exemple. »

À vos dictionnaires ! –– Les anagrammes utilisées

« Blandices, blanc, caïds, dabes, bleds, cible, bides, danse, badin, biens, bilan, idéal, Labès, lande, liens, balise, blinde, scande, câlins, déclin, déclins, ladies, diable.  »

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Séduction…???

Charme, flatterie, persuasion, que des blandices… Homme blanc, beurre ou noir, petits caïds, fils de dabes de mauvaise vie, sortis de l’un de ces bleds, la cible des médias, exhibitionniste ou insidieux, plus ou moins discret, son exercice serait l’expression probable d’une légitime volonté de puissance pour ne pas prendre de bides !
Jouant sur l’apparence, le gestuel dans la danse, le visible, le perceptible pour atteindre l’imperceptible, elle répond à un besoin viscéral de plaire, d’attirer l’attention, d’entretenir l’illusion tout en prenant un air badin.
Plus ou moins lumineux, plus ou moins généreux, plus ou moins manipulateur ou pervers, (au risque de s’approprier les biens d’autrui), son pouvoir rassure sur l’attention que l’on nous porte car il exige que l’on se présente sous son meilleur jour.
Bilan peu engageant au prime abord !  
Première ride, premier cheveu blanc, premier enfant, à la faveur de certaines transformations, nous nous interrogeons tous sur ce pouvoir idéal.
Labès, vous me suivez ?
Et lorsque l’un de nous tire force et fierté de ses tempes grisonnantes, l’autre ne pensera qu’à les camoufler…
Énigmatique, la séduction laisse entrevoir un sentiment : soupçonner un émoi, plus qu’elle ne les traduit, surtout quand on batifole dans la lande.
Et agissant comme une ruse, elle l’utilise pour échapper aux situations délicates. Étrange, ambiguë, alors qu’elle interroge les liens des mystères de l’âme et des tréfonds de l’inconscient, dans le meilleur des cas. Elle est le masque qui signe la pudeur, sans en détecter la balise…
Invitant à défier les convenances, encourageant l’imprudence, le risque, l’exception, l’exquis parfois, l’injuste ou l’interdit, celui qui joue de son influence fait appel au charme, et cela peut vous coûter une blinde !
À l’envoûtement, aux pouvoirs magiques, aux jeux de l’acteur, aux pirouettes du clown, aux calembours, à l’humour, il scande…
Pour distraire, stratagèmes plus ou moins volontaires, la séduction agrémente, avec multi câlins. Précieuse pour appâter, enjôler, décrisper un moment de tension, égayer l’atmosphère pour éviter le déclin…
Utile dans le rapport amoureux pour (r)animer la flamme ou faire surgir la lumière sur un visage que la douleur détruit, la séduction sollicitée à bon escient prépare des surprises agréables et surtout pas de déclins.
Un secret à l’oreille, une caresse à la dérobée, une proposition alléchante, un compliment inattendu à l’intention de ces ladies. Un soupçon d’on ne sait quoi, mimique désopilante, gerbe de fleurs resplendissante ou coupe de champagne malgré les dettes.
Stratégie ou art d’être attentif à son interlocuteur, la séduction, telle une nécessité, se faufile partout…  
Clin d’œil et appel à la connivence en amorcent la démarche, qu’elle soit ou non offensive. Et nous aimons le plus souvent séduire ou être séduit, à condition d’être consentant. Diable, mais comment deviner si Méphisto ne se glisse derrière l’hôte accueillant pour n’en faire qu’une bouchée… ?