RAPPEL DES RÈGLES :

• Une définition.
• Un mot à trouver.
• Faire des anagrammes avec 5 lettres minimum – pas utile de faire beaucoup de mots 5 ou 6 sont largement suffisants pour un texte passionnant.
• Vous faites un texte avec les mots.
• Cerise sur le gâteau un texte en rapport avec le mot mystère

AAAEYDDHRM – HAMADRYADE – 10 lettres pour ce nom féminin.

Le mot de Lilou : « Nymphe des bois identifiée à un arbre qu’elle était censée habiter, naissant et mourant avec lui. »

 À vos dictionnaires ! – 😂– Les anagrammes utilisées

« Dryade, harem, harde, déraya, merda, hydre, drame, hamadryade. »

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Les filles  d’Oxyle et d’Hamadryas !
Les connaissez-vous ?
Elles furent les premières hamadryades et sont au nombre de huit :

• Karya (noyer ou noisetier)
• Balanos (chêne)
• Kraneia (cornouiller)
• Morée (mûrier)
• Aigeiros (peuplier noir)
• Ptelea (orme)
• Ampelos (vignes, en particulier Vitis)
• Syke/Sykea (figuier)

Dans la mythologie grecque, (en grec ancien Ἁμαδρυάδες / Hamadruádes), ces nymphes, à l’abondante chevelure ombragée de verdure, ne doivent pas être confondues avec les dryades, protectrices des forêts.  
À la différence de leurs sœurs, les hamadryades étaient liées à un arbre, c’est-à-dire que leur destin était le même que celui de l’arbre : elles naissaient et mourraient avec lui. Certains disaient même qu’elles vivaient sous leur écorce.
Leur sort, aussi nommé Querculanes *, est donc lié, corps et âme, et pour l’éternité, à l’arbre auquel elles sont attachées.  
Il était donc formellement interdit de faire du mal à un de ces arbres, sous peine d’une sentence terrible. Elles n’en étaient cependant pas absolument inséparables.   
On les voit s’échapper des arbres où elles étaient enfermées, et se sont retrouvées en harem, afin d’aller sacrifier leur honneur à Aphrodite dans les grottes avec une harde de Satyres.

Et si nous rêvions pour le plaisir !

Selon Sénèque, elles quittaient aussi leurs chênes pour entendre le chant du divin Orphée.  
Souvenez-vous : Orphée déraya et merda lamentablement ! Le jour des noces avec la dryade Eurydice, cette dernière fut mordue par une hydre cachée dans les hautes herbes. Quel drame, elle en meurt et descend au royaume des Enfers.
Orphée, inconsolable, y descend à sa suite et après avoir endormi de sa musique enchanteresse Cerbère, le monstrueux chien à trois têtes qui en garde l’entrée.

On a encore imaginé qu’elles mouraient avec l’arbre qui leur servait en quelque sorte d’enveloppe.  
Hésiode, cité par Plutarque, fixe cependant la durée de leur vie à 933.120 ans.  
Enfin, comment accorder les récits des poètes romains, entre autres d’Ovide et de Properce, qui semblent placer une hamadryade dans les rameaux de chaque drys (chêne, ou plutôt arbre en général), avec l’assertion d’Athénée, qui résume tout le peuple de ces nymphes agrestes en une Hamadryas, fille d’Orios, et épouse d’Oxyle.  
On doit les regarder comme dues à l’imagination capricieuse des poètes, qui s’embarrassèrent peu de conserver dans les temps postérieurs la pureté des traditions primitives et surtout la simplicité des premiers mythes. 

* Querculanes : en poésie ce sont les nymphes protectrices des chênes. Le chêne étant le nom vernaculaire de nombreuses espèces d’arbres et d’arbustes appartenant au genre Quercus.