RAPPEL DES RÈGLES :
- Une définition.
- Un mot à trouver.
- Faire des anagrammes avec 5 lettres minimum – pas utile de faire beaucoup de mots 5 ou 6 sont largement suffisants pour un texte passionnant.
- Vous faites un texte avec les mots.
- Cerise sur le gâteau un texte en rapport avec le mot mystère
EIOPGCNHR – PIGNOCHER – Verbe en 9 lettres
Le mot de Lilou : « Nous redémarrons avec un verbe ce qui laisse grande liberté de conjugaison. »
Définition : « Manger sans appétit, par petits morceaux comme un oiseau. Peindre à petits coups de pinceau, avec une minutie excessive pour les artistes. »
À vos dictionnaires ! – 😂– Les anagrammes utilisées !
« Riche, pignoche, pichorgne, pioncer, pioche, pignocher, pigner, opiner, région, porcine, proche, pogner, congre, orphie, pigoche, copine, grinche, chien, prince, chiper, corne, choper, copiné, rogne, poigne, chéri. »
Cela se passait avant les années 1960 !
La famille n’était pas riche, mais mes parents attachaient de l’importance à la nourriture au moment des repas !
« Mange Marie, ne pignoche pas, autrement il va t’arriver du monde ! », me disait le cousin Victor.
Il faut vous dire que j’ai toujours été un « chenillon », qualifié de pichorgne, j’avais un appétit d’oiseau. Pour vous donner une idée, je n’ai commencé à marcher qu’après deux ans en chaussant du 18.
J’avais des jambes de serein, voyez-vous-même.
2En plus de cela, j’étais une véritable braillarde, surtout quand il fallait aller pioncer. Une vraie tête de pioche, ce qui exaspérait mes parents.
J’étais leur désespoir !
Pignocher et pigner, c’est ce que je faisais devant mon assiette, mâchouillant la viande pour en extraire le jus ; ce qui restait en bouche n’était que boulettes de fibres impossibles à avaler.
Les choses se sont arrangées quand nous avons déménagé dans les côtes d’Armor pour la rentrée des classes 1961.
Oui, oui ! Je vous vois, vous pouvez opiner du bonnet !
Changement de climat certainement, malgré un hiver très rigoureux, sans chauffage central.
Mais aussi un changement de mode de vie. Maman travaillait à l’extérieur, ce qu’elle ne faisait pas quand nous vivions en région parisienne. Cela permettait à la famille de vivre plus confortablement.
J’ai pu enfin recevoir mon vaccin du BCG, malgré une primo-infection en été 1961.
Je me suis mise à mieux manger et à prendre un peu de poids. Une meilleure alimentation certainement, mais aussi une nourriture qui me convenait mieux. J’ai encore en bouche le goût du bon beurre salé fermier étalé sur des tours de pain de campagne, des cochonnailles achetées dans la ferme porcine, proche de la maison.
Il y eut aussi les belles balades au bord de la mer, et les parties de pêche pour pogner crabes, crevettes, congres et oprhies.
Et puis il y avait cette liberté qui me manquait tant à Fourqueux. Mes parents travaillant toute la journée n’était plus sur mos dos… Nos jeux n’avaient pas de limite !
Jouer à la pigoche avec les copines.
Organiser des parties de grinche (Gendarmes et voleurs).
Promener le chien Voyou, notre prince, revêtu de son petit manteau et d’une de nos culottes dans laquelle j’avais fait un trou pour passer la queue.
Chiper un peu de lait aux vaches du fermier dans le champ, de l’autre côté du ruisseau ; l’une tenait la vache par une corne et l’autre tirait sur le pi de la bête, et cela sans se faire choper…
Faire des batailles de bouses de vache contre les garçons de la ferme avec qui nous avions copiné.
C’est Maman qui fut heureuse de retrouver ses filles sentant la bouse ! Notre père était en déplacement. Autrement, il aurait piqué une rogne de tous les diables, et cela aurait bardé. C’est qu’il avait de la poigne le paternel !
Cette période dans les Côtes d’Armor fut certainement la meilleure de mon adolescence. Le retour dans les Yvelines fut loin d’être jouissif… Mai 68 est passé par là, et notre patriarche avait beaucoup de mal à admettre l’émancipation de ses filles et la compagnie de leurs petits chéris !
Bonjour Zaza, merci pour cette tranche de vie, eh oui… enfant, ado, on fait avec la vie de ses parents, quant au papa… sacré ses filles !! Bon lundi, bises jill
Adorables les photos de Zaza et son frère…
Bravo pour le texte….
Belle journée gros bisous
Merci pour ce récit, c’est vrai que le changement d’air est souvent favorable au bon
développement des enfants . Ah! ces papas qui ont eu du mal à accepter les changements, il y en a eu!
Très belle journée.
bises
E n’est pas mon cas je mange toujours avec envie. J’ai transcrit ton com sur mon blog et oups. Ça brigue ce matin bises merci
Coucou Zaza
Une petite fille qui savait déjà ce qu’elle voulait …sourires
Merci pour ce patage de vie si bien tournée
Bises
Bonjour ma Zaza
Très beau texte et une belle tranche de vie, tu es douée avec les mots et tu me rappelles ma campagne Lorraine où j’allais chercher le lait dans l’écurie aux vaches avec mon brot chez un voisin fermier.
Très belles photos de ton frère et toi enfants.
J’espère que tu as passé un beau et bon week-end et je viens te souhaiter une excellente journée de lundi au soleil.
Prends bien soin de toi.
Gros bisous d’amitié de mon ti rocher.
Une page de vie qui a forgé ton caractère et ta personnalité, avec en prime l’attachement breton…
Bonne semaine !
Un peu de ta vie…..
Je me souviens très bien de ce Mai 68 qui a vu mon anniv des 13 ans.
En te lisant plein de souvenirs sont remontés ! Des bons et surtout de très mauvais.
Bonne semaine Zaza
Que de souvenirs tu me rappelles sacrée Zaza ! Les photos d’enfance sont touchantes !
Bisous et bonne journée
bonjour Zaza, belles tranches de ta vie, les difficultés avec les enfants j’ai connu ça, nous avions une fille anorexique, dix ans de galère, c’est d’ailleurs pour ça que je connais l’ile de Batz, elle a été soignée au centre de soins de Roscoff, elle s’en est sortie, et a eu trois beaux enfants!! merci pour ces souvenirs bises
coucou Zaza super tes photos, le temps est plus frais en ce début de semaine après la pluie de hier je te souhaite une belle journée de Lundi ,bises
Certes le temps passe mais les souvenirs restent en mémoire, belle tranche de vie ! Passe une bonne et agréable semaine . Cordiales amitiés & à +
Adorables photos ( hum! j’adore les anciennes photos ) et bravo le texte ……
Bisous Zaza et bon aprés midi ..
Thérèse
Quel beau texte plein de vie ! Comme toi je mangeais peu.
Bises
J’aime beaucoup les deux photos avec ton frère sur les routes bretonnes, elles sont charmantes.
Quand à pignocher, je pense que tous les enfants le font.
Bises et belle journée
Adorables tes photos…
C’est une belle tranche de vie que tu nous racontes
Bisous ma Zaza
Ce sont de bons souvenirs de ta jeunesse.Tu étais menue effectivement.Le bon air breton t’a réussi heureusement.
Bisous
ton appareillage me fais penser à mon frère quia eu le même a 3 ans (c’est là qu’il a commencé a se tenir debout) mais lui parce qu’il était trop gros ces jambes ne le soutenait pas! bisous bonne semaine
Ton récit de vie m’a bien fait sourire je l’avoue, tu avais déjà du caractère!
Bises de Mireille du sablon
Merci pour cette tranche de vie que tu partages Zaza. Tu m’as bien fait rire avec tes batailles de bouse de vaches , ça je n’en ai jamais eu l’idée quand j’allais en vacances à la campagne chez les cousins et cousines .
Bienvenue au club des pignocheuses , je mangeais peu et j’étais tres difficile . Heureusement avec le temps je me suis mise à aimer plus de choses .
Bonne soirée
Bises
Un beau texte qui raconte toute une tranche de vie, ce mot, pignocher, donne un tour joyeux à l’histoire ! Bonne soirée, bisous.
Voici de bon souvenirs Zaza.. Tu avais déjà ton petit caractère.. Bonne semaine bise.
Comme c’est bon et agréable de t’y lire, Zaza !!! Superbes ces photos du temps !!!
Bon début de semaine,
Bises 😘
Coucou Zaza, quel bien joli partage entre tes belles photos et ton journal intime :) Pas facile de s’adapter aux parents … Les miens en mai 68 étaient en galère, les grèves, pas d’argent pour payer le médecin et moi dans le coma … Mais ce brave médecin venait à la maison tous les jours et ne demandait rien … Ils ont eu très peur de me perdre ! Mais je suis toujours là :) Bravo ma Zaza, j’ai aimé ton beau défi … Bravo !
Passe un agréable dimanche, gros bisous, Laureen