Le petit jeu d’octobre 2023 chez Cricket… !!!

Les consignes de Christelle ! CLIC

1 – Des homonymes (au moins 3) à utiliser dans un texte de votre cru !

Et ce mois-ci, ce sera… :
Tant (beaucoup)
Temps
– Notion théorique universelle (Le temps universel).
– Une époque (En ce temps-là).
Une période fractionnée (Effectuer du travail à temps partiel).
Toujours (De tout temps).
 Parfois (De temps en temps).
Simultanément (Arrivés en même temps).
Au bon moment (Arriver juste à temps…).
Étape (Grimper en deux temps).
Durée (Il a fait son temps).
Météorologie (Du beau ou mauvais temps).
Une division de la mesure en musique (Une valse à quatre temps).
 Plaisir (Il a pris du bon temps dans sa jeunesse.)
T’en
(T’ = pronom personnel complément + En = pronom signifiant « de cela » + verbe : Ne t’en vas pas !)
Tan (nom commun qui vient du mot gaulois « tann » signifiant le chêne), soit : (écorce de chêne pulvérisée utilisée pour la préparation des cuirs).
Taon (Insecte ressemblant à une grosse mouche et qui pique).
Tend ou tends (verbe tendre à l’indicatif ou à l’impératif).


Le temps universel de l’insouciance !

En ce temps-là, j’étais encore une enfant hyperactive, qui n’avait peur de rien, notamment en sport.
Avant les années 1960, (ma petite taille certainement et mon besoin de me dépenser), je m’exerçais aux agrès du portique fabriqué par mon père.
La balançoire ne m’intéressait pas, préférant de loin la corde lisse, le trapèze et les anneaux.
Faire comme papa me l’avait appris, monter à la corde lisse uniquement par la force des bras, faire le cochon pendu au trapèze, mais aussi exécuter aux anneaux la « croix de fer ».

De temps en temps, papa venait me regarder travailler ces différents exercices, tout en me donnant des conseils pour améliorer mes performances. Je l’entends encore me dire :
– «  Serre les abdominaux et tends les bras ! »
Mais le portique comme centre d’intérêt me permettait aussi de jouer avec ma sœur Catherine.
C’était en 1958, notamment, l’année où le cousin Coco, avant de s’exiler sur Bagnols S/Cèze, venait jouer avec nous.
Le portique avait des amateurs !

Les deux frangines sur les petites balançoires…
De gauche à droite, Coco, les frangines sur le trapèze et Pierrot qui traversait le portique à la force des bras
Apercu des anneaux sur lesquels j’ai appris à faire la « croix de fer »

Tant d’excentricités, il n’y avait qu’une personne pour avoir autant d’imagination, pour y penser et les mettre en œuvre… C’était ma pomme !
Figurez-vous que j’avais surnommé ma sœur Catherine : « Monsieur Bureau », allez savoir pourquoi ?
28 mois d’écart, c’est beaucoup et peu à la fois. J’étais plus souple que la frangine, et pour grimper en haut du portique, côté gauche, j’utilisais la corde lisse.
Installée sur mon perchoir, je lorgnais ce qu’il y avait dans le tuyau.
Catherine, atteignait aussi le fait du portique, côté droit, en deux temps, et en prenant appui sur le petite structure supportant les balançoires doubles.
Je la vois encore coller sa petite tête blonde devant l’origine du tube sur lequel étaient soudés les crochets supportant les agrès. Certainement pour tenter de m’apercevoir à l’autre bout. Mais ce qu’elle ne savait pas, c’est que dans ce long tube creux, des oiseaux avaient dû nicher en laissant pas mal d’impuretés et de poussières, comparable au tan.
Et là, j’entonnais dans l’orifice :
– « Monsieur Bureau, Monsieur Bureau, tu m’entends… Regarde, il y a de la merde dans le tuyau ! », tout en soufflant de toute mes forces.
La pauvre Catherine, qui en recevait plein la poire, au risque de se ficher dans l’œil une saleté…
Il a fait son temps ce portique que nous n’avons pas retrouvé en revenant en région parisienne en 1967.

Il y eu aussi Voyou, le chien de notre enfance, qui dansait « la valse à quatre temps » pour avoir le droit de manger sa demi-pierre de sucre.
Mais aussi, alors que nous habitions la côte de granit rose dans les années 1962, un dimanche de mauvais temps et de grosse tempête, notre pauvre Voyou qui a failli s’envoler !
Fort heureusement il était en laisse et notre père est arrivé juste à temps pour aider maman, autrement notre pauvre toutou décollait…

J’avais bien grandi, mais je faisais toujours autant de bêtises !😄

Et il y eut donc, le retour en région parisienne, quittant à regret les côtes d’Armor.
Le collège, le lycée, les devoirs de math que j’aimais faire en écoutant de la musique, ce que maman n’admettait pas, me taxant d’effectuer du travail à temps partiel !

Il fallait bien s’entraîner et effectuer le poirier était l’une de mes positions favorite…

De tout temps, j’ai fait beaucoup de sport, en souhaitant devenir professeur d’EPS.
Je pratiquais le  judo. Après avoir obtenu ma ceinture marron, je me suis arrêtée. Parallèlement, je jouais au basket-ball dans une petite équipe de Saint Germain en Laye, ce qui ne m’a pas fait grandir pour autant. Mais ma petite taille et mon centre de gravité plus bas  étaient appréciés. Meneuse, j’étais plus rapide et plus vive que les autres joueurs.
Il y eut aussi les premiers flirts !
L’un des premiers, un copain du judo, avec qui j’échangeais des petits bisous, dans le jardin qui venait d’être tondu, sous les pommiers en fleurs.😍
Dame, pas de chance, deux taons sont arrivés en même temps, en m’infligeant deux belles piqûres dont je me souviendrai longtemps.

Mais ce ne fut pas le pire, le paternel rentrant du boulot, bien avant l’heure, nous surprit à flirter. Le copain judoka, pas très courageux, sauta par de-dessus le grillage, craignant l’algarade paternelle.
C’est à cette occasion que j’ai reçu ma dernière trempe !
Il avait de petites mains mon papa, mais quand elles s’abattaient, elles étaient sèches ; il valait mieux les éviter…


Ah ma Cadichon, je t’en ai fait voir des vertes et des pas mures, mais nous  avons pris du bon temps, tout de même, et se remémorer tous ces souvenirs nous font encore bien rigoler !


3 – Acrostiche de Richesse

R iche  intérieurement   de  ces   joyeux   souvenirs,
I l est tellement bon,  amusant de les invoquer, ma
C atherine, toi ma soeur qui te bat tout en souriant.
H eureuse  chaque  jour  d’échanger  au  téléphone, 
E voquant   ce  que  nous   avons   vécu   en   famille, 
S e   préoccupant   de  ton   devenir,   de  tes  besoins
S achant  qu’il  y  aura une fin, le plus tard possible.
E lle reste  encore  belle la  vie  vue  sous  cet  angle !

Auteur/autrice : ZAZA-RAMBETTE

Une bête à corne née un 13 AVRIL 1952 Maman et Mère-Grand...! Vous trouverez ici : humour de bon matin, sagas historiques sur ma Bretagne, des contes et légendes, des nouvelles et poèmes, de très belles photographies de paysages et d’animaux, de la musique (une petite préférence pour la musique celte), des articles culturels, et de temps en temps quelques coups de gueules...! Tous droits réservés ©

25 réflexions sur « Le petit jeu d’octobre 2023 chez Cricket… !!! »

  1. Qui n’a pas eu au jardin ce fameux portique, j’ai eu et je m’en souviens aussi… Quant au mot richesse, celui de la beauté intérieure rendra heureux les autres…. merci Zaza, bises jill

  2. ah le temps, mot que l’on l’emploi presque tous les jours…..pour se rassurer, s’habiller, sortir etc…..et bien aujourd’hui il n’est pas « folichon » le temps, le brouillard s’est installé, un vrai temps de saison…..grrr passe un bien agréable jeudi

  3. Bonjour Zaza !
    C’est la valse à mille temps chez toi ! 😊😄😅
    Avec en plus un retour dans le temps tant qu’à faire ! Bravo !
    Bon jeudi !
    Pierre

  4. Bonjour Zaza, j’ai vraiment aimé ces tranches de vie que tu as si bien décrites, Catherine ta soeur chérie a qui tu en a fait « voir » façon de parler car tu lui envoyais des poussières nichées dans le tuyau, et le cousin et le premier flirt, je ris toute seule en voyant le gamin sauter le grillage et toi qui reçois ta « volée », tu l’avais bien méritée non? tu étais vraiment casse cou, et , le croiras tu, je t’admire moi qui était une gamine timide et timorée. Merci pour ce billet qui remplit parfaitement le défi Bisous MTH

  5. Moi, je ne suis jamais arrivée en haut d’une corde lisse, c’est te dire mon niveau! C’est bon tous ces
    souvenirs. Un très bel acrostiche pour ta soeur.
    Très belle journée.
    bises

  6. Ton article, mémoire d’enfant sportive me parle beaucoup mais ton acrostiche pour ta soeur m’émeut beaucoup ma Zaza ! Elle porte la douceur sur son visage ta soeur !
    Gros bisous vous deux

  7. Il y a tant à dire sur le temps qui passe le taon qui pique le t’en fait pas et le beau et courageux sourire de Catherine.
    La richesse en tendresse mes drôlesses
    Belle journée Ma Zaza
    Bisous et caresses

  8. Je n’étais pas petite, mais j’ai fais autant de bêtises que toi, notamment sur un portique chez mes grands parents ce qui donnait des palpitations à maman et aussi à ma grand-mère, il y avait aussi les balades sur le toit de la maison, nous faisions le tour pour envoyer de l’eau sur ceux qui faisaient la sieste, j’en ri aussi toujours avec mon frère et ma soeur lorsqu’on les évoque.
    Bises et belle journée

  9. « Quels garçons manqués » comme aurait dit maman! Je l’étais mais à toute petite échelle par apport à toi…
    Quel beau sourire que celui de ta soeur!
    Je vous embrasse bien fort toutes les deux,
    Mireille du sablon

  10. Un peu la même passion pour le sport que toi dans mon enfance , j’ai toujours aimer bouger que ce soit dans les sports collectifs ou individuels. J’aimais bien aussi les arbres comme terrain de jeux .
    Merci beaucoup pour tous les souvenirs partagés avec ta sœur.
    Bonne journée
    Bises

  11. de superbes tranches de vie , que je n’ai pas connu, etant enfant unique, mais ça ne manque pas aux enfants uniques, puisqu’ils ne savent pas ce que c’est un frere ou une soeur ! amities et bises chere Zaza

  12. Que de souvenirs ‘émouvants) avec ta soeur Catherine… bien racontés
    Tu étais une grande sportive…
    En 1958, je pointais mon nez…
    Petit jeu réussi
    Bisous ma Zaza

  13. Un joli texte autobiographique, de beaux souvenirs. C’est tout le contraire de ma vie, je n’aimais pas le sport, les profs de gym me torturaient ! Tout ce qui me plaisait, c’était de jouer à la poupée et de lire ! Bonne soirée, bisous.

  14. Comme je me suis régalée à lire cette histoire familiale et ces jeux d’enfants assez téméraires !!
    La fratrie c’est important. On garde de beaux souvenirs, tant des jeux que des chahutages !
    Merci pour toutes ces belles photos qui sont précieuses !
    Et voyou a eu chaud le pauvre !!
    Et toi chaud aux oreilles avec papa et ce petit amoureux !
    dur dur !!

    bisous zaza et merci !
    cricket

  15. Quel petit chenapan ! Tu étais celle de droite ou de gauche avec la dent en moins ?
    Celle de droite à l’air plus sage… Je te trouve un faux air d’Emmanuelle Devos même si son regard est plus clair…

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