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Le thème : « Et si nous retournions à l’école »
La classe manuelle – Ecole de petites filles (Finistère) – Richard Hall
Le tableau de ce peintre finlandais fut exposé au Salon de 1890 et représente une école de hameau au Pouldu, commune de Clohars-Carnoët (Finistère), qui s’est tenu, faute de locaux adaptés, dans une grange.
Il s’agit d’un moment d’histoire de ma Bretagne sous la IIIème République.
Au XIXème siècle, la Bretagne est encore largement déficitaire en écoles et connaît un retard dans l’alphabétisation de sa population. La loi Falloux de 1850 avait obligé les communes de plus de 800 habitants à ouvrir une école de filles, ce qui avait permis le développement des écoles religieuses tout en consolidant la place du clergé dans l’enseignement. En rendant l’école primaire obligatoire, laïque et gratuite, les lois de Jules Ferry de 1881-1882, votées au début de la IIIème République, intensifient cet effort de scolarisation tout en contrant l’influence de l’Eglise. Toutefois le manque de locaux adaptés et un certain souci d’économie contraignent les mairies à dispenser cet enseignement dans des endroits improvisés, comme ici dans une grange. Cette pénurie permet à la Bretagne d’être l’une des premières à bénéficier du décret de 1881 sur la création des écoles de hameaux, mais l’obligation de les fréquenter ne sera effective que dans les années 1920.
Le « naturalisme », style de prédilection de la IIIème République.
En découvrant la Bretagne, Richard Hall ne pouvait s’empêcher de penser à la Carélie, province orientale de sa Finlande natale, qui avait alors en commun avec le Finistère ses paysages désolés et ses mœurs d’autrefois. Dans les années 1880, la peinture académique intègre le réalisme pour représenter fidèlement le peuple dans son milieu naturel. Ce courant officiel dit « naturaliste » connaît alors un grand succès et va légitimer le message idéologique de « liberté-égalité-fraternité » cher à la IIIIème République. Ce tableau, exposé au Salon de 1890, en est une parfaite illustration.
Depuis 1882, l’usage des langues régionales est interdit au profit du français, langue officielle.
Dans cette Classe manuelle peinte au Pouldu (Finistère), des petites Bretonnes apprennent le tricot… L’éducation des filles ne les préparait guère en effet à devenir des citoyennes, et ces futures femmes étaient encore privées du droit de vote. Cette volonté de dispenser aux filles un enseignement spécifique est toutefois largement antérieure à la IIIème République. En dépit de ses insuffisances, le régime républicain a contribué malgré tout à l’homogénéisation des enseignements entre les sexes.
Pilier de la bataille de l’école républicaine désormais majoritaire, l’institutrice a d’abord pour mission d’enseigner une morale laïque qui succède à l’instruction religieuse jadis assurée par les congrégations. Cette républicanisation s’accompagne d’une volonté d’imposer le français comme seule langue officielle. L’instruction obligatoire instaurée par la loi de 1882 interdit en effet l’usage des langues et parlers régionaux. Debout à l’arrière-plan, une fillette punie appuie son front contre le mur. A-t-elle parlé en breton ?
Pour en savoir plus sur Richard Hall, pouvez consulter ce lien, ICI
En regardant ce tableau, les choses ont bien changées pour nos écoliers, merci Zaza et bon W-E, bises jill
Que ton ciel est beau
La salle de classe nous parle d’un temps où l’école était une vraie institution que parents et élèves respectaient …
Merci ZaZa , j’aime quand tu nous parles de ta région
, l’aimer c’est la vivre
Bonne journée ZaZa
bonjour
j ‘adore ce tableau
belle trouvaille
une école au Pouldut, quelles sont studieuses ces petites filles
une autre époque ..
bonne journée ZAZA
bises
Tout est dit dans ta présentation de ce beau tableau, l’instruction des filles rendue obligatoire mais sans doute trop « figée » …
Bon w-end!
Bises de Mireille du sablon
Un très beau tableau de cette vie d’antan. Merci pour le tout.
Très bon week-end.
bises
Quel beau tableau …il nous ramène bien loin et tes recherches sont vraiment très interessantes sur l’ecole d’antan
Bises Zaza
Bonjour Zaza !
Voilà un tableau qui te permet de développer
bien des choses sur notre passé ! 😉😊😄
Bonne journée !
Pierre
https://rotpier27.wordpress.com/
Bonjour Zaza, il est très beau ce tableau, un très bon choix bisous bonne journée MTH
Très joli choix.
Belle et douce journée
Bonjour Zaza.
Joli ce tableau.
L’école c’était mieux avant.
Ce matin il fait beau chez nous et ça dure depuis quelques jours.
Pourvu que ça dure tout ce week-end que je te souhaite agréable.
A Lundi.
Bisous de nous deux.
c’est très intéressant, et le tableau est superbe, joli retour à l’école. gros bisous ma Zaza. cathy
Au moins à cet époque les élèves apprenaient quelques choses dans les écoles.
Bises et belle journée
impressionnante cette grange ecole ! les filles n’ont ni table, ni bureau, ni sieges , peinture tres realiste, on dirait une photo , les debuts de l’ecole republicaine difficiles , merci Zaza bises
très beau tableau ma Zaza
ma maman me disait (elle est née en 1095) que c’était les soeurs d’une commune voisine qui venaient « faire » l’école à Saint Aubin (56) !
Coucou Zaza c’est un beau tableau je te souhaite un très bon Samedi bises
C’est un très beau tableau, très bien choisi
Bisous du samedi ma Zaza
Bonjour, un tableau qui représente toute une époque, les explications sont intéressantes. Bon week-end, bisous.
Excellent choix Zaza et un grand merci pour toutes les explications concernant ce tableau et la place de l’école dans ta région sous la troisième république . L’école maintenant semble quand même avoir fait des progrès concernant l’inclusion des langues régionales dans l’enseignement
Bon week -end
Bises
Il est magnifique et, me rappelle quelque peu les école Sénégalaise ou les enfants souvent manque même de sièges…Bisous doux weekend
Ce tableau m’ à surprise lorsque j’ai vu les fillettes assises à même le sol. La Bretagne comme certaines régions de France était à la traîne pour l’enseignement. Beaucoup d’enfants était dirigé vers la couture et ce pendant bien longtemps.
Quand à garder sa langue de sa province, certaine famille chez nous faisait tout pour ce que les enfants apprennent le français car dans les campagnes les enfants parlant patois étaient mis « à la queue des vaches » les autres parlant bien le français pouvaient devenir maître d’école ( source de mon grand-père ) .
Ce tableau est fort beau, très naturel.
Belle fin de journée et bisous
Coucou Zaza.. Très bon choix… Tu vas rire c’était mon second article pour la semaine prochaine.. Bon je vais voir pour le remplacer..Douce semaine bisous.
D’abord apprendre à lire, à écrire (on ne sait plus faire) et à compter ; ensuite la « morale » républicaine, qui est l’instruction civique ! Chris
Une belle toile, l’instruction pour les filles a été une grande avancée…
il est probable que le niveau d’études des années passées vaut largement et dépasse probablement celui d’aujourd’hui ou les élèves n’ont qu’un vague saupoudrage de connaissances !
Bon Dimanche
PS – je reprends des publications à partir de Lundi, en restant sur blogger malgré la suppression d’infos aux abonnés !
Merci pour cet article très intéressant. Pour le tableau aussi. Ma grand mère parlais un patois occitan. Elle habitait en Haute Loire. Ce n’était déjà plus l’auvergnat.
Bises
Coucou Zaza, avant de savoir lire et écrire on forçait les jeunes filles à savoir tricoter, laver, brosser le linge…, la femme n’a pas eu le bon rôle durant des décennies, heureusement que l’école obligatoire est arrivée pour les sortir de là et leurs donner de l’instruction. Je n’aurais pas aimer vivre à cette époque même si la mienne décline de plus en plus. Les années 75/80 étaient les meilleures en tous points.
Tu as dû rejoindre les terres et laisser la mer, mais c’est pour peu et le principal c’est la santé. Et puis ça te change, ça te fait un but dans la vie.
Je te souhaite un bon dimanche, gros bisous et plein de câlinous aux poilus
Mamounette de saint Malo qui partage le 22 aussi Dinan, mais non dit oui rhooo toi alors ma Zaza !
Un très bon choix en effet. Une école d’un autre temps, où accueillir les petites filles à l’école n’avait rien d’évident. L’école républicaine a eu du mal à s’implanter. Elles sont pourtant bien mignonnes, ainsi assises par terre à apprendre de qu’une fille doit savoir. :-(
Salut,
On était nombreux dans les classes dans le temps et cela bossait sans problème.
Tiotte est au lit. Pour une fois c’est moi qui m’occupe d’elle. Il faut dire qu’un couple c’est deux parait-il .
Sinon il fait beau et j’ai commencé à donner des graines aux oiseaux .
Je vous souhaite une bonne semaine
alors là c’est une bonne question, pour apprendre certaines choses de la technologie actuelle je veux bien, mais je me demande si je me ferai à cette situation bruyante que sont certains cours…..(lol), passe une bien douce journée
Magnifique tableau mémoire d’un temps révolu.
Parfois les granges servent bien quand ailleurs c’est impossible.
Pour le mariage avec la pluie la cérémonie laïque c’est tenue aussi dans la grange mais avec des anciens bancs de l’église décorés ainsi qu’une belle arche le tout pour être dehors …
Bisous miaou
C’est vrai que les langues régionales étaient bannies de l’enseignement…
Et que les filles étaient plutôt formées pour devenir de bonnes mères de familles…
L’école a changé. La société aussi.
Merci pour ce tableau.
Bisous et douce journée.