Ce sont les vacances, nos amies Lilou et Fardoise sont en pause, et elles ont bien raison !
Pas de thème précis, alors je vous propose :
« Avis de tempête – La mer dans tous ses états ».
Pour ce deuxième samedi du mois d’août, je vais vous parler de Gustave Courbet.
Mais en préambule, je vais vous rappeler que Courbet est le chef de file de ce nouveau mouvement appelé le « Réalisme ».
Il se détache des grands maîtres et son seul modèle est la nature.
Il peint de nombreux portraits et des paysages, genre mineur pour l’Académie. En 1855, après de nombreux refus au Salon, il décide de monter, à part, sa propre exposition.
Il accroche ses toiles dans une baraque à Paris qu’il nomme le « Pavillon du Réalisme ».
Il s’agit de la première exposition indépendante qui inspirera celle des impressionnistes vingt ans plus tard.
Champfleury, critique d’art rédige Le Manifeste du réalisme.
Courbet veut « faire de l’art vivant ».
En 1850, il peint Un enterrement à Ornans, toile très critiquée.
Il utilise le grand format, réservé à la peinture d’histoire, pour peindre un sujet banal, non héroïque. Au premier plan du tableau: le trou de la tombe.
Les paysans sont au même plan que les notables et les prêtres.
D’autre part, il renonce au dessin et à la touche lisse, académique. Sa touche est épaisse, laissant volontairement apparaître les traces de son pinceau.
Parlons maintenant de sa période « Paysages de Mer »
La mer orageuse (appelé aussi la vague) – Gustave Courbet
La Falaise d’Étretat après l’orage
C’est au Havre que Gustave Courbet (1819-1877) découvre la mer, lors d’un voyage qu’il effectue sur la côte normande en 1841, avec son ami d’enfance Urbain Cuenot.
Il revient sur les bords de la Manche en 1852 et, de 1865 à 1869, séjourne régulièrement au Havre, à Honfleur, Trouville, Deauville et Étretat.
C’est là qu’il peint ce qu’il appelle des « paysages de mer », c’est-à-dire des « mers orageuses », des « trombes » ou des « vagues ».
Se démarquant radicalement du genre traditionnel de la « marine », qui cède encore souvent au pittoresque (scènes de naufrage, de pêche…) quand il ne s’agit pas d’épisodes d’histoire navale, Courbet trouve son inspiration dans une approche directe de la mer.
Fasciné par le spectacle de l’océan et par le mouvement rapide, insaisissable et continuellement renouvelé de la houle, il cherche à en saisir la puissance.
Peignant inlassablement les mêmes motifs, il invente avant Monet et les impressionnistes le concept de « série ».
Au cours de l’été 1869, Courbet s’installe à Étretat, petite ville de pêcheurs nichée au fond d’une valleuse qu’enserrent d’impressionnantes falaises de craie.
C’est là qu’après avoir peint « neuf paysages de mer dont il est content », il décide de « commencer un paysage de mer de 1 m 60 pour l’exposition n’ayant jamais exposé ce genre de toile ».
L’artiste ambitionne en effet de présenter au Salon de Paris de l’année suivante une toile de la série, mais dans des dimensions bien supérieures à celles de ses tableaux précédents.
Il en présente finalement deux : La falaise à Étretat après l’orage et La mer orageuse, appelé aussi (La Vague), toutes deux au musée d’Orsay.
Tels des pendants évoquant les variations atmosphériques, avec d’un côté le déchaînement et de l’autre l’apaisement de la nature, les deux toiles offrent deux points de vue différents sur le site.
Si la falaise blanche et la grève occupent une part importante de la composition de La falaise à Étretat, mettant ainsi en valeur l’aspect minéral du lieu, c’est la mer houleuse sous un ciel chaotique qui est le sujet principal de La mer orageuse.
J’ajouterais aussi à ces deux toiles, « La Trombe, Étretat » localisée au Musée des Beaux-Arts de Dijon
Cette huile rompt avec la radicalité et la théâtralité grandiose de la marine ci-dessous, exposée au Philadelphia Museum of Art : cette fois, le peintre s’est placé au pied de la falaise tout près d’un chaos de rochers.
Courbet cherche à happer le spectateur dans l’espace terrorisant du tableau. Aucune issue possible autre qu’un abandon progressif et inéluctable aux forces déchaînées de la nature : les falaises rugueuses à droite répondent aux nuées obliques du ciel qui déversent sur les flots brassés leurs trombes d’eau. Le rocher en saillie, au centre, rivalise avec la vague puissante et solide qui enfle à gauche. Les lourds nuages courant tout au long du rebord supérieur de la toile finissent d’emprisonner le regard. L’impression de vertige et de ballottement naît de ces mouvements opposés…
L’artiste offre une vision particulièrement intense d’une mer tourmentée et inquiétante. Travaillant au couteau une matière épaisse, Courbet parvient à traduire la puissance sauvage des forces naturelles. « Sa marée vient du fond des âges », dira plus tard Cézanne.
Il y aura toujours des critiques, qu’importe son art, merci pour ce partage Zaza, il le mérite, bon W-E, bises jill
Bonjour Zaza, jolis ces tableaux.. belle fin de semaine, gros bisous..
coucou Zaza j’aime beaucoup ceux avec la mer ,je te souhaite un très bon Samedi ,bises
bonjour
trés beaux les tableaux de Courbet
l ‘un à fait couler beaucoup d encre mais on ne les connait pas tous la preuve pour moi
le premier est superbe vraiment cette scéne d ela mer trés bien rendue
marci pour les découvertes ( Etretat je connaissait )
bonne journée
( voila le soleil qui se montre )
kénavo ZAZA
Bonjour Zaza, je trouve ta sélection de tableaux très belles, les tableaux de Courbet sont magnifiques. Il a plu cette nuit , il fait encore bien chaud dès ce matin Bisous bon Samedi MTH
Ce sont de beaux tableaux… j’aime beaucoup Courbet, même si je n’aime pas tous ceux qu’il a peint. :)
Bises et douce journée.
Merci pour cet hommage à Courbet, un peintre majeur, mais qui souffre toujours de sa réputation sulfureuse, acquise à son époque, notamment par des tableaux comme le premier. Certes, il n’est pas gai, mais l’occasion ne l’était pas, on lui reprochait son « réalisme » trop cru. Le choix que tu as fait et tes explications, nous montrent bien ce que l’on pouvait lui reprocher à l’époque, et maintenant que nous avons découvert d’autres aspects de son œuvre, on comprend d’autant plus.
bravo Courbet, et bravo Zaza, tres belles analyse du style de ce grand peintre, amties et bises
A part son tableau « L’Origine du monde » j’aime beaucoup Courbet.
Bises et belle journée
tu nous gâtes avec ces beaux tableaux, merci!!! j’aime beaucoup le dernier! gros bisous ma Zaza. cathy
Un excellent choix avec ces tableaux de Courbet , je connaissais Etretat après l’orage vu à Orsay mais par contre je découvre la trombe , vraiment superbe la façon dont il représente ce déchainement des éléments .
Bon week end
Bises
De très belles toiles…
C’est bien choisi.
Bisous ma Zaza et bon WE
Je frémis devant la dernière toile, je n’ose m’en approcher de peur d’être happée…
Bises du jour
Mireille du sablon
Bonjour, beaux tableaux, très réalistes ! Bon week-end, bisous.
Ma préférence va vers les tableaux de la mer
Merci
Doué l’artiste
Critique ou pas, je préfère ses paysages de mer !
Magnifiques, tous ces tableaux, Zaza, c’est un excellent choix ! Bon week-end. Bises 😘
ce ne doit pas être très drôle de voir la mer déchainée….d’après ces gravures….c’est assez impressionnant….passe un doux dimanche
Bonjour Zaza !
Force est de constater qu’il n’y a plus qu’à se courber
devant le talent de l’artiste ! 😉😊😃
Bon dimanche !
Pierre
https://rotpier27.wordpress.com/
trop jolis ces tableaux, j’aime beaucoup !!
bonne journée bisous
Bonjour,
J’aime bien celui de la falaise d’Etretat.
On peut dire qu’on n’a pas de chance avec le temps.
Il va encore falloir prendre les parapluies pour sortir.
J’espère que vous vous amusez en ce week-end du 15 aôut.
BON WEEK-END
On ne rate pas l’humour du dimanche .
Bravo à Courbet ! Chris
Personnellement, j’aime beaucoup Courbet.
Merci pour les tableaux que tu as choisis et pour toutes les infos que tu donnes.
Bisous et douce journée.