**Le week-end, un thème, un tableau** – 6 janvier 2024… !!!

Les consignes de Fardoise, CLIC.

Le mot de Fardoise : « La lumière révèle les couleurs, et le peintre s’en empare pour donner vie à ses visions.  Dans toute l’histoire de la peinture, les artistes ont cherché à apprivoiser la couleur, à vous de dire quels sont ceux qui y sont le mieux parvenus à votre avis. »
Son thème : « Les peintres et la couleur. »


Le chien – Leonid Afremov

Ce tableau m’a vraiment tapé dans l’œil ! Quel regard pour ce beau toutou… Les couleurs chaudes utilisées par l’artiste pour peindre le pelage du chien sont magnifiques et s’intègrent très bien dans le fond de couleurs soutenues. J’ai presque en vie de la caresser, pas vous ???
C’est au fil de mes recherches pour répondre au thème imposé de Fardoise, je suis tombée sur des œuvres de Leonid Afremov, artiste biélorusse, (
né le 12 juillet 1955 à Vitebsk en Biélorussie et mort le 19 août 2019 à Playa del Carmen au Mexique).
Leonid peut être qualifié de peintre impressionniste, rivalisant ainsi avec les plus grands peintres de ce courant. Pour l’ensemble de ses œuvres, il utilise des couleurs flamboyantes, les couleurs se mêlent dans des œuvres impressionnistes, représentant tantôt des arbres d’automnes, tantôt des personnages, animaux ou une ville.
Pour avoir une idée de ses œuvres, je vous laisse en fin de billet, deux vidéos qui présentent le travail de Leonid Afremov, (la première reprenant la méthode pour peindre, la seconde vous présentant l’essentiel de son œuvre).
Pour en savoir un peu plus sur cet artiste peintre
Il est issu d’une famille de cordonniers et d’ingénieurs métallurgistes et il a reçu une éducation traditionnelle juive malgré les pratiques gouvernementales antisémites.
À l’école, Afremov est un élève brillant qui avait pour matières de prédilection l’Histoire et l’Art.
Diplômé avec mention d’honneur d’un lycée local en 1973, il entre au département des arts et des graphismes de l’Institut d’éducation de Vitebsk. 
Ses premières influences sont des grands artistes comme Dali, Picasso, Modigliani et Chagall. Pendant ses études universitaires, Leonid Afremov participe à de nombreuses expositions et commence à vendre certaines de ses peintures.
Dans son premier emploi, il fut concepteur d’étiquettes dans une usine locale de spiritueux. Puis, il a travaillé brièvement comme décorateur dans un théâtre. Il s’est mis à son compte au début des années 1980 en concevant des murs à thème pour divers événements, à réaliser des affiches de propagande pour les écoles et les fermes communales et à créer des modèles de sculptures de politiciens soviétiques.
C’était une activité saisonnière et Leonid passait les mois froids à peindre chez lui.
Comme il n’avait pas accès aux expositions gouvernementales et aux galeries d’art locales en raison de son origine juive, la plupart de ses premières peintures furent vendues par un réseau privé.
L’année 1990 marque un changement radical dans la vie de Leonid Afremov lorsque sa famille a déménagé en Israël à la suite du dégel de Khrouchtchev. Grâce à de la famille qu’il avait Ramat-Gan il a pu trouver un logement puis peu de temps après trouver un emploi de dessinateur d’enseignes dans une agence de publicité locale.
Ensuite, il a fabriqué des cadres dans une galerie.
En Israël et en raison de l’attitude généralement hostile envers les immigrants russes, les galeries locales proposaient des prix extrêmement bas pour acheter les huiles d’Afremov.
Peu de retombées sonnantes et trébuchantes lors d’expositions locales et évènements artistiques qu’il a fréquentés.
Au début des années 90, Leonid peignait surtout à l’aquarelle et à l’acrylique, en utilisant ses couteaux à palette. Il s’adaptait au goût du public et son travail lui permettait de vivre chichement.
Malgré un nouveau déménagement à Slashdot, la ville des immigrants russes, Afremov n’a pas pu pour autant développer son courant d’affaires. C’est son fils Dimitry, adolescent à l’époque, qui fit du porte à porte auprès des voisins pour vendre les œuvres de son père.
À sa grande surprise, l’idée s’est avérée très lucrative. Les peintures d’Afremov ont plu à de nombreux clients ce qui leur a permis d’améliorer leurs conditions de vie.
En 1995, Leonid Afremov gagne assez d’argent pour ouvrir sa propre galerie à Ashdodq. Cette ouverture fut peu appréciée dans le quartier. Les médias israéliens ont refusé de promouvoir les expositions d’Afremov et la galerie fut vandalisée à plusieurs reprises.
L’artiste a dû faire de la publicité par le biais des médias immigrés russes et a continué à exposer ses œuvres dans les centres communautaires russes dans tout le pays.
Pendant cette période, il consacrait déjà beaucoup de temps à la peinture au couteau et commençait à développer son style très caractéristique.
Avant l’an 2000, il se lia d’amitié avec Leonid Ptashka, un jazzman israélien qui a convaincu Afremov de peindre une série de portraits de grands musiciens de jazz.
Afremov rencontre alors le succès mais doit faire face à une nouvelle épreuve : en 2001 sa galerie d’Ashdod est complètement détruite.
Cet évènement a poussé Leonid Afremov à émigrer aux States à la recherche d’un meilleur avenir.
Quand il est parti s’installer
à Boca Raton en Floride en 2002. Il disposait de plus d’une centaine de peintures au couteau de très belle qualité.
Les galeries américaines ont fait preuve de plus d’hospitalité et de générosité qu’en Israël.
Elles acceptent d’acheter des peintures d’Afremov, mais s’intéressent surtout aux portraits de musiciens et aux motifs judaïques.
Son autre fils Boris décide de mettre les œuvres de son père sur internet, et là son succès devient mondial très rapidement.
Les huiles d’Afremov se vendent comme des petits pains, et certains clients étaient prêts à payer un prix à quatre chiffres.
Pour la première fois de sa vie, Leonid Afremov était devenu un artiste libre, qui a vendu dans presque tous les pays.
Les médias ont diffusé son art comme art thérapie réducteur de stress. Il a participé à diverses émissions de télévision et a acquis une réputation d’un artiste contemporain influenceur.
Il est décédé le 19 août 2019 d’un arrêt cardiaque dans son lieu de résidence à Playa Del Carmen, au Mexique. Ses enfants continuent à diffuser ses œuvres sur internet.
Leonid Afremov est un des best-sellers sur Artmajeur depuis son inscription en 2013.

Auteur/autrice : ZAZA-RAMBETTE

Une bête à corne née un 13 AVRIL 1952 Maman et Mère-Grand...! Vous trouverez ici : humour de bon matin, sagas historiques sur ma Bretagne, des contes et légendes, des nouvelles et poèmes, de très belles photographies de paysages et d’animaux, de la musique (une petite préférence pour la musique celte), des articles culturels, et de temps en temps quelques coups de gueules...! Tous droits réservés ©

32 réflexions sur « **Le week-end, un thème, un tableau** – 6 janvier 2024… !!! »

  1. Bonjour Zaza !
    Il n’y a pas à dire, c’est un tableau qui a du chien ! 😉😊😁
    Quelle dextérité pour peindre à cet artiste ! Chapeau !
    Bon samedi !
    Pierre

  2. qu’est-ce que j’aimerais savoir peindre comme eux….mais hélas je suis nulle en peinture….grrr..passe une bien douce journée et merci pour ces magnifique tableaux

  3. trés trés beau
    un peibtre qui aime les couleurs
    le chien est bien rendu surtout son regard et c’est difficile
    j adore les couleurs qu il met en scéne
    belle trouvaille ZZA

    bonne journée (encore du vent et nord )
    kénavo bises

  4. Quelle vie pour cet artiste avant de pouvoir être reconnu!
    Ces tableaux aux couleurs flamboyantes me semblent un peu empreints de tristesse parfois mais…j’aime!
    Bises du jour
    Mireille du sablon

  5. Coucou chère Zaza, quel magnifique tableau ! Peux-tu nous en dire plus… ? Douceurs à tes merveilleux animaux, des bisous et sincère amitié.

  6. Waouh, je viens de voyager plus bas ; quelle dextérité ! ce peintre m’impressionne tant par son travail, on peut dire que de A à Z, le tableau prend une tournure magnifique. Si j’ai bien compris, c’est le même peintre pour les deux tableaux avec « Le chien » : Leonid Afremov ! J’aimerais bien avoir son talent. Merci pour cette découverte.

  7. Un excellent choix , ce chien est magnifique en effet . Une peinture flamboyante , ses paysages ne laissent pas indifférents non plus . Merci pour la découverte de cet artiste .
    La photo de ta newsletter est superbe.
    Bon week end
    Bises

  8. Une manière originale de peindre un chien, il est très réussi. J’aime bien aussi voir travailler l’artiste, il vit sa peinture au gré du couteau qui valse sur la toile.

  9. Je comprends parfaitement que cette peinture t’es tapée dans l’œil Zaza et ce peintre m’a niait les couleurs comme pas deux.
    Très bon dimanche, bises.
    Annie

  10. Salut,
    J’aime bien le tableau du chien.

    Il fait froid alors on reste au chaud , bien calé dans son fauteuil et on regarde la TV.

    J’ai une pensée pour tous ceux qui sont inondés un peu plus au nord.

    J’espère que tout va bien pour vous.

    BON dimanche

    On ne rate pas l’humour du dimanche chez les « TIOT »;

  11. Magnifique !!!
    Et le tableau qui sert de couverture à la vidéo que tu proposes est tout à fait splendide, j’aime beaucoup !
    Merci pour cette découverte.
    Bisous et douce journée.

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