
Les consignes d’EVY, ICI
Les 10 mots imposés, pour l’atelier n°341 :
« Crier, Lire, Échapper, Bizarre, Douleurs, Gris, Effacer, Fil, Professeur, Univers... »
Atelier inspiré pas le souvenir des cinq années de maladie de mon Papa, dans mon île, mais aussi de ses derniers instants !

Angélina a laissé son livre ouvert. Elle a regagné le silence pesant de la maison. Elle a poussé la porte du séjour où le lit médical de Jean est installé depuis plus de deux ans. Au travers les fenêtres grisées de sel, le soleil lance un rayon dans lequel se noient des myriades de poussières.
Le professeur qui le suit avait annoncé l’évolution de cette maladie, l’Alzheimer, qui le plongeait de plus en plus dans sa bulle devenue maintenant son univers !
Il mange de moins en moins et ne déglutit plus, paralysé par son dernier AVC. Trop de douleur. Il dort. La morphine a eu raison de lui.
Elle débarrasse l’assiette. Elle passe un gant frais sur le visage de son homme, essuie les commissures de ses lèvres, dépose un baiser sur son front et s’installe dans la véranda pour se remettre à lire.
Bizarre, les personnages de ce roman au fil de la lecture se sont étiolés, se sont rabougris. Ils ont perdu cette superbe qui les caractérisait. Pourtant, leur situation, leurs relations l’ont tenu en haleine jusqu’à la semaine dernière, jusqu’à l’irruption de la dégradation de l’état de Jean.
L’inquiétude, la peur assiège son cerveau et elle se raisonne pour ne pas crier.
Perdue dans ce havre de paix, elle se sent décalée, déplacée. Elle attrape le sécateur et sort dans le jardin pour couper des roses rouges.
Ses mains de vieille femme en sont remplies.
Une abeille aux pattes brodées de pollen a déménagé avec le bouquet et continue, consciencieuse, à faire sa provision.
Quand dans un vol lourd, elle s’en échappe, Angélina porte cette potée de roses rouges, comme un saint sacrement, à proximité de son Jean.
Elle enlève ses chaussures et s’allonge sur la banquette, sous l’escalier, et le regarde intensément pour garder au fond d’elle, ses 57 années d’amour qu’elle ne veut pas effacer.
Poignant,Zaza . Qu’à nos derniers moments aussi quelqu’un soit là pour nous accompagner d’un baiser sur le front….
très émouvant…Merci pour ce partage
Bonjour Zaza… On ne sait pas comment et de quoi on va partir un jour, mais on le craint autant pour son conjoint que pour soi, merci, bises JB
Merci Zaza pour ce très beau partage très touchant
Bonne journée à toi
Bisous
Bonjour Zaza.
Ce matin il fait froid chez nous, un petit -12°.
Comme tous les jours depuis quelques temps il fait beau l’après midi et il faut espérer qu’il fasse aussi beau pour ce week-end que je te souhaite agréable.
A Lundi.
Bisous de nous deux.
C’est très émouvant…
Bisous ma Zaza et douces pensées pour tes parents…
Je pense aux miens… Mon papa qui s’en est allé le 22 février dernier laissant ma maman bien esseulée après 65 ans d’amour partagé ensemble
Ton beau texte m’a profondément émue à tel point que je ne peux en dire plus.
Un écrit poignant
Merci pour ce partage ZaZa
Bises
Bonjour Zaza, quelle émotion en lisant ce billet, comme je comprends ta maman, que c’est triste de voir partir son compagnon de route! Quelle intensité d’amour dans ton billet. Bisous MTH
Bonjour Zaza !
C’est un récit très poignant que tu nous fait là !
C’est dur la fin de vie pour ceux qui restent.
Bonne journée !
Pierre
https://rotpier27.wordpress.com/
Ton récit est magnifique… et poignant.
Je suis très émue.
Que sera notre fin, je ne sais pas, mais j’aimerais qu’il y ait quelqu’un qui soit près de moi ainsi.
Passe une douce journée. Je t’embrasse fort.
Bonjour Zaza
Ton texte est très émouvant …
Merci pour le partage
Bisous, bonne journée
Très émouvant, cela m’a rappelé les 20 ans durant les quels j’ai soigné mon mari après un AVC qui l’a laissé paralysé
Bises et bonne journée
Oh ma Zaza vivre les derniers moments auprès de son être chère ça prend au cœur ce que tu écris j’aurais tant aimé les vivre avec mon père passe une douce journée prend soin de toi et ta petite famille bisous
Un superbe texte plein d’émotion Zaza, comme Quichottine j’aimerais bien que quelqu’un soit là près de moi pour m’aider à passer ce cap .
J’étais là dans les derniers instants pour mes parents, mais pour Papa la morphine suite à son pneumothorax l’a entrainé progressivement loin de toute conscience , pour maman le coeur a lâché au cours d’une remise au lit à l’hôpital alors qu’elle était sur le point de sortir après un épisode particulièrement difficile de problèmes pulmonaires.
Bises
très émouvant ton texte Zaza, vraiment, il fait un soleil magnifique chez nous alors j’en ai profité pour faire des photos, je te souhaite un très bon Vendredi, bises
Bonjour Zaza
En dehors du défi réussi tu nous mets en émotion avec ce récit de vie si présent dans la tienne.
Je te/vous souhaite un bon weekend
Bisous et caresses à vous partager la bande de pattes
Bonjour, une belle et émouvante histoire, bien racontée. Bonne journée, bisous.
ah super texte sur ta maman et les ravages d’alzheimer chere Zaza, grosses bises
Je t’embrasse
oui Zaza
le récit d ‘une vie , tendresse jusqu ‘à le fin
bonne soirée pour toi
bises
je suis touchée par ton texte, et tout l’amour de ta maman. Bises et merci
C’est beau… ton texte est si émouvant et cette photo de tes parents très belle un beau souvenir et tant d’amour … une très jolie participation bonne soirée bises
Je suis très émue, ma Zaza. C’est beau ! Je comprends pourquoi tu aimes tant ton havre de paix, il contient tant de souvenirs… magnifique photo !!!
Bisous tendres
Si touchant, Zaza !!! Quel BEAU texte !!! Merci de cet émouvant partage,
Gros bisous 😘
Pour le coup, c’est fort en émotions, ça oui !
Ma pudeur masculine (héritée du siècle dernier, encombré du siècle d’avant) en a pris plein les « pirettes » (les mirettes du pire).
Cet hommage est à la hauteur de ta grandeur d’âme, Zaza; celle que tu distilles dans ton humour, souvent grinçant (en fait); celle qui te fait garder la tête haute, en te livrant à nous autres.
Un grand, un sublime merci, Zaza chérie (si tu me permets cette familiarité, due à l’aune de nos échanges, pas seulement ludiques, même si…).
Je t’aime, vraiment. Tu sais combien, tu sais comment, j’en suis sûr.
Avec toi, de tout cœur, dans cette perte; où tu fais preuve de vie ! N’y restant pas inerte.
Dix mille bravi, Zaza Jolie !!!!!!!
Que d’émotion en te lisant Zaza. Je revois mon papa auprès de ma maman qui souffrait de cette même maladie. Ton texte me touche au plus profond.
Plein de douces pensées du coeur ♥️ ♥️