On distinguait deux types de pêche à la morue Terre-Neuve :
I – La pêche à la morue verte dite aussi pêche errante.
Elle se pratiquait au large sur les bancs.
Les navires partaient pour une saison de pêche de 6 à 7 mois avec des équipages de 20 à 30 hommes.
La technique de pêche évolua au fil du temps.
Au début, les pécheurs tiraient des lignes le long du pont du navire, puis au début du XVIII ème siècle, ils tendirent des lignes à partir de chaloupes, remplacées vers 1873 par des doris, bateaux à fond plat plus manœuvrables et plus facilement empilables sur le pont.
Ligne à partir du bord
Les mousses en plein travail
Ligne à partir du doris
Une fois le bateau arrivé sur les bancs, les doris étaient mis à la mer avec deux hommes d’équipage et pêchaient toute la journée à la ligne dérivante. Les hameçons étaient la plupart du temps amorcés avec des bulots, pêchés et décoquillés à l’arrivée sur les bancs.
Bulot
Une fois le produit de la pêche remonté à bord du terre-neuvier, le traitement de la morue était organisé et rapide, chaque tâche étant répartie.
Les « piqueurs » vidaient, « les décolleurs » lui coupaient la tête et les tripes, et les « trancheurs » fendaient la morue en deux et lui enlevaient l’arête dorsale.
Le poisson était ensuite envoyés en cale où les « saleurs » le salaient et l’empilaient.
Le métier de terre-neuvas était un métier très éprouvant pour les hommes, travaillant à découvert sur le pont dans des conditions météo très difficiles, dans le froid et l’humidité.
La mortalité et les pertes de navires étaient importantes en raison d’accidents à bord, des pertes de doris dans la brume, de tempêtes ou de rencontres avec des icebergs…
Les funérailles de terre-neuvas – aquarelle Henri RUDAUX (1865-1925)
Mais aussi …
Après la guerre, la pêche évolua vers la pêche au chalut avec le remplacement des voiliers par des chalutiers à moteur.
Le dernier voilier terre-neuvier, le René Guillon, s’arrêta en 1951.
La fin des années 1960 vit l’arrivée des bateaux-usines avec une mécanisation de la préparation du poisson en cale.
Quelques photos d’un terre-neuvier de nos jours
A SUIVRE
joli article ! bonne journée
de belles images mais je passe vite fait, le déjeuner risque de remonter, je crains, de voir ces vagues….passe un bien doux vendredi
Bonjour Zaza
Un petit coup de vent ! Tu l’as senti ? C’était moi ! Juste au milieu du rafiot !
Je ne voulais pas commencer ma journée sans te faire un p’tit coucou !
Que le soleil et l’amitié soient présents toute la journée et que cette journée soit remplie d’amour pour toi…Magnifique ton article
Bisous ma douce et bonne journée
Bonjour Zaza.
Hier nous étions absents toute la journée, c’est la raison pour laquelle je n’ai pas répondu a ton commentaire que j’apprécie.
Aujourd’hui il fait beau mais toujours un peu frisquet.
Je te souhaite de passer une bonne journée.
Bisous de nous deux.
Bonjour Zaza !
Très bon documentaire (j’ai lu la 1ère partie !)
Sacrée évolution au niveau des techniques de pêche !
Bonne journée !
Pierre
https://rotpier27.wordpress.com/
Quel métier sûrement pas exercé par choix, vu les terribles conditions ! j’ai vu et lu pas mal de choses sur ces hommes et cela m’a toujours bouleversée. Nos ancêtres avaient la vie dur, bien plus dure que nous et ils ne faisaient pas de vieux os.
Ton reportage est fort intéressant, et je reviendrai lire la suite.
Bon week-end à toi.
un beau document qui me remet les choses au clair
Très belle cette Histoire de tous ces pêcheurs au travail rude et dangereux … Ce fut un réel plaisir de découvrir, j’attends la suite … De très belles photos illustrent ton article . Bonne fin de semaine … Cordiales amitiés & à +
Très intéressant !! Bisous du vendredi ma Zaza
à mon avis poux-ronchon a raison ! des fois de rencontrer un médecin ça rend service :-) je dis ça…je dis rien !
magnifique reportage !!!
bisous
Bonjour Zaza,
Merci pour cette suite documentaire sur l’histoire de terre neuve…..
Donc à suivre
bonne fin de journée
et bon weekend
Amitiés
J’avais vu, mais bon, l’erreur est humaine, n’est-ce pas ? Soigne-toi bien et il a raison le Poux-Ronchon, il faut consulter !
Moi qui ai le mal de mer, rien que de voir les dernière photos, je sens venir la nausée ;)
J’ai suivi le premier épisode puis maintenant le second sur ces courageux terre-neuvas… j’ai regardé la carte sur l’article précédent, découvrant ainsi ces lieux que je ne connais pas… j’ai rigolé parce qu’on a l’impression que l’islande et le canada sont tout près de nous ;) Ceci dit, je m’étais toujours demandé pourquoi St Pierre et Miquelon étaient si froids (n’ayant jamais eu la curiosité, je le reconnais, d’aller regarder sur une carte ou alors y a longtemps et j’ai oublié ;) ) et maintenant, je comprends mieux !!
En tout cas, ils étaient vraiment courageux ces marins !! Quand j’étais enfant, ma mère faisait souvent de la brandade de morue et il me semblait que ce poisson n’était pas cher. On en trouvait sur le marché et il fallait la faire dessaler pour l’utiliser. Quand j’ai été maman moi-même, ça existait encore. Ton article nous explique pourquoi tout cela a disparu… en fait, tes deux articles (et j’attends le troisième avec impatience) répondent à plein de questions que je me posais (bon, pas tous les jours, hein, sinon j’aurais cherché des réponses :) ) depuis de longues années.
Merci pour ce beau reportage, zaza… et merci aussi pour tes visites sur mon blog.
Je te fais de gros bisous. A bientôt.
J’avais un peu plus de temps aujourd’hui, j’en ai profité pour visiter en profondeur quelques blogs dont je n’ai jamais vraiment le temps de bien lire les articles, souvent passionnants, comme le tien. Voilà, chez toi, c’est fait ! ;)
Cath
Coucou ma Zaza,
Magnifique la suite de ton article! Les images sont une précieuse documentation, un témoignage à vif… Instants saisis dans l’âpreté de vies qui se confrontent, de manière plus qu’intense, à la mer… C’était très instructif et émouvant, merci!
je suis profondément désolée de ce qui t’arrive et comme je te l’ai écrit, je comprends d’autant plus que je n’ai pu recommencer à faire un repas, à peu près digne de ce nom, qu’hier soir… Le cauchemar des nausées et des vomissements, je ne le souhaite à personne et évidemment surtout pas à toi. Cela m’arrive à chaque crise d’épilepsie et vu que j’en ai plusieurs par mois…
Tu devrais aller voir le médecin… j’espère qu’il pourra t’aider…
A l’hôpital Saint-Jacques où je vais, mon médecin me donne du gel d’aloe vera pour apaiser l’estomac et ça fonctionne, c’est sans danger aucun, bien au contraire, c’est un remarquable anti-acide que prennent bien des gens même atteints de cancer. C’est grâce au gel d’aloe vera que j’ai réussi à apaiser ces horribles douleurs et soubresauts de l’estomac et je peux remanger…
Le gel d’aloe vera doit être pur et acheté en magasin bio, pour qu’il n’y ait rien de trafiqué dedans. A titre indicatif, le médecin me fait prendre une cuillère à soupe de gel trois fois par jour, de préférence avant de manger quelque chose…
Regarde sur le net les bienfaits de l’aloe vera pour l’estomac qui ne va pas bien…
Bon courage surtout et merci pour le bel article
Gros bisous et mes amitiés à Poux Ronchon
Cendrine
Prends soin de toi
Reste au calme
Bonjour, une suite très intéressante, je te souhaite une bonne journée, bisous
Très bel article mais surtout, soigne-toi !!!
.j’ai eu l’occasion de lire pas mal de récit sur cette vie si difficile…quel courage mais pouvaient-ils faire autrement que d’aller en mer?
bises du soir de Mireille du sablon
toujours aussi prenant, ton récit, quand on connait ce milieu
bon week end, Zaza
bisous et merci;
Histoire super intéressante !
Je ne sais pourquoi j’ai toujours aimé la vie de certains métiers de la mer et des bateaux…
Moi qui fait de la généalogie je n’ai pourtant aucun ancêtres marins ni pêcheurs !
Soigne-toi sinon c’est moi qui appelle le 15 !
Bises et bonne soirée
Bonsoir Zaza, merci pour la suite des Terre-Neuvas. Sacré métier, quel courage à ces hommes ! Prends soin de toi. Bon w.e. et gros bisous
Superbe reportage sur ces hommes et l’évolution de la pratique de leur pêche . Bon sang quand on voit les vagues il faut vraiment avoir le pied marin . Un sacré métier en tout cas où le danger est bien présent .
Bon courage pour ton estomac , ne tarde pas trop à voir le médecin Poux ronchon a raison .
Bonne soirée
Bisous
Coucou Zaza
J’ai été tout de suite attirée par le chien et ensuite par les beaux bateaux…un epage sublime..
Passe une belle soirée
bisous mon amie
J’aime le cabillaud et je ne trouve jamais à redire sur son prix quand je pense à ce métier de marin-pêcheur !
bizzzzzzzzzz
Pas facile mais fort bien documenté
…quel boulot, c’est fou ! sur un doris dans la brume j’imagine ! merci pour ce bel article , les images de la fin montre que la mer est toujours aussi violente dans ces endroits merci Zaza pour ce bel article, grosses bises bonne fin de semaine !
Le métier a changé… mais je suppose que la vie n’est pas toujours facile non plus sur les bateaux usines. :(