Mot mystère chez LilouSoleil … !!!

Les consignes de Lilou, ICI

RAPPEL DES RÈGLES : « Vous utilisez les lettres du mot mystère pour construire des mots de cinq lettres au moins, que vous introduisez dans un texte de votre choix. »

E E E I O U N N R RROUENNERIE – nom féminin : toile de coton ou de laine dont les dessins résultent de la disposition des fils teints avant le tissage avec des dominances de couleurs rose violet ou rouge

Rouennerie pratiquée par le rouennier dans la belle ville de Rouen ! Mais pas que …. !

L’histoire, quelque peu oubliée, relève pourtant d’un temps où le tissage d’une telle étoffe, ornée de magnifiques dessins,  était d’une réelle richesse pour cette capitale, reine du textile normand, mais aussi dans le Pays de Caux.
Au cœur d’une vaste région économique, l’industrie textile, l’activité commerciale et le grand port marchand se retrouve aux mains de grandes fortunes.
D’importantes manufactures peuplent les vallées autour de la ville.
Le cinquième de la population de la Seine-Inférieure, travaillent le coton et la laine.
Le tissage à main subsiste aussi réalisé par les journaliers du Pays de Caux, particulièrement mal payés, qui travaillent à façon pour les fabricants de rouennerie.
L’industrie cotonnière réunie en Normandie est donc composée d’entreprises fort disparates, travaillant pour une clientèle populaire.
La classe ouvrière, toujours première frappée par les déséquilibres de l’économie capitaliste, freine alors brutalement ses achats de produits textiles.
L’industrie rouennaise marque ainsi son extrême sensibilité aux mouvements de la conjoncture économique et notamment de la Révolution de 1848.
Les faillites touchent maintenant les banques et les industriels, surtout les petites fabriques mal équipées.
Les autres modernisent leur outillage et généralisent les métiers automatiques dans les filatures cotonnières. Cette mécanisation se heurte à la vindicte nourrie du milieu ouvrier, réuni et très remonté.
Cette politique patronale est d’autant plus insistante que le chômage partiel ou total s’étend: les ateliers de charité de Rouen accueillent 4 000 chômeurs dès février 1847. Des centaines de manifestations témoignent du mécontentement populaire, engendrant une misère noire.
A partir du mois d’août on constate une multiplication des conflits du travail. Mais, bientôt le chômage et les fermetures d’usines ralentissent l’essor revendicatif: l’objectif premier n’est bientôt plus d’améliorer les salaires, pour faire face à la hausse des prix des denrées de première nécessité, mais d’empêcher leur réduction.
Si le progrès est à l’origine de certaines fortunes et de mandats locaux, il  condamne aussi à la ruine et la disparition de ceux qui ne s’adaptent pas à temps et ce fut le lot des fabricants de rouennerie, plus de 300 à travailler dans le quartier Cauchoise. 

Auteur/autrice : ZAZA-RAMBETTE

Une bête à corne née un 13 AVRIL 1952 Maman et Mère-Grand...! Vous trouverez ici : humour de bon matin, sagas historiques sur ma Bretagne, des contes et légendes, des nouvelles et poèmes, de très belles photographies de paysages et d’animaux, de la musique (une petite préférence pour la musique celte), des articles culturels, et de temps en temps quelques coups de gueules...! Tous droits réservés ©

22 réflexions sur « Mot mystère chez LilouSoleil … !!! »

  1. voilà ce qu’il manque dans notre petite ville, tout est partie depuis quelques années, plus de marchand de tissus, plus de fournitures, pour une bobine de fil, il faut faire pas loin de 40 km, ou aller à Carrefour mais les couleurs sont basiques et pas de qualité….alors je ne coud presque plus, uniquement des petites choses avec des petits bouts de tissus…..(lol)passe un bien doux samedi

  2. Bonjour Zaza
    Je ne connaissais du tout cette façon de faire ce tissage surtout bien français !!!
    Merci pour tes explications , c’est très interessant à découvrir
    Bises et bonne journée

  3. Dans ma campagne nous avions une marchande de tissus, sa grande table en bois faisant la longueur de sa si jolie boutique je la garde en mémoire comme un patrimoine utile et si beau hélas un métier se perd au bénéfice de ces grandes surfaces froides sans le bon conseil et le sourire en prime
    Bonne journée Zaza

  4. Quoi de neuf sous le soleil, pas grand chose, l’industrie textile qui florissait par chez moi, frontière française et donnait de l’emploi aux belges, morte… un bon vieux souvenir avec notre musée… merci Zaza, bises

  5. Tu as bien fait de rappeler toute cette richesse de compétences de ta région , de notre pays, hélas aujourd’hui disparue…. comme dans les Vosges.
    Bises du jour
    Mireille du sablon

  6. Merci Zaza pour ces explications détaillées sur la rouennerie . L’industrie textile florissante pendant des années a subi de plein fouet la concurrence comme chez nous dans les Vosges , premier département cotonnier de France avec plus de 50 pour cent de la production nationale .
    Bonne soirée
    Bises

  7. Bonsoir ma Zaza
    Il faut dire que ce genre de boutique manque dans nos villes pas même dans les grands magasins
    Tu me bluffes par tes textes au mot mystère, tu es une championne !
    Bonne soirée ma douce avec plein de gros bisous et des caresses à tes toutous
    Méline

  8. je vous trouve super de trouver instantanément des mots avec des lettres données….bravo, il faut croire que certains cerveau ont du mal le matin ….hihihi, passe un beau dimanche

  9. dans mon trou perdu plus un marchand de tissu, plus une mercerie et pourtant je vis dans le chef lieu de la Haute Marne près de 30 000 âmes.
    Bref, merci de ta participation à évocation historique.
    avec le sourire

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