
Thème « Musique » – Choix de Mamycool

Buste de Maurice Rollinat à La Pouge – Fresselines
Le piano
Puis-je te célébrer autant que je le dois,
Cher interlocuteur au langage mystique ?
Hier encor, le chagrin, ruisselant de mes doigts,
T’arrachait un sanglot funèbre et sympathique.
Sois fier d’être incompris de la vulgarité !
Beethoven a sur toi déchaîné sa folie,
Et Chopin, cet Archange ivre d’étrangeté,
T’a versé le trop-plein de sa mélancolie.
Le rêve tendrement peut flotter dans tes sons ;
La volupté se pâme avec tous ses frissons
Dans tes soupirs d’amour et de tristesse vague ;
Intime confident du vrai musicien,
Tu consoles son cœur et son esprit qui vague
Par ton gémissement, fidèle écho du sien.
Maurice Rollinat – (1846 – 1903) – Les Névroses (1883)
Maurice Rollinat se met très tôt au piano, pour lequel il semble avoir de grandes dispositions. Dans les années 1870, il écrit ses premiers poèmes. Il les fait lire à Sand, qui l’encourage à tenter sa chance à Paris. Il y publie son premier recueil « Dans les brandes » en 1877. Il rejoint alors le groupe des Hydropathes, fondé par Émile Goudeau, où se rassemblent de jeunes poètes décadents se voulant anticléricaux, anti-politiques et antibourgeois. Plusieurs soirs par semaine, la salle du Chat noir, célèbre cabaret parisien, se remplit pour laisser place à l’impressionnant Rollinat. Seul au piano, le jeune poète exécute ses poèmes en musique (il mit aussi en musique les poèmes de Baudelaire. Ses textes, allant du pastoral au macabre en passant par le fantastique, valent à Rollinat une brève consécration en 1883 avec ce recueil : « Névroses », qui laisse les avis partagés. Certains voient en lui un génie ; d’autres, comme Verlaine dans « Les Hommes d’aujourd’hui », un « sous-Baudelaire », doutant ainsi de sa sincérité poétique. Cependant, grâce aux témoignages et aux travaux biographiques, nous savons que Rollinat fut toute sa vie très tourmenté et que ses névralgies ne l’épargnèrent guère. Il s’éteindra en octobre 1903, à l’âge de 57 ans. Rollinat repose au cimetière Saint-Denis de Châteauroux.
Jouer d’un instrument, en solo ou en bande, c’est un plus dans la vie… merci pour le tout, bises
Le piano, un instrument que j’♥ bien entendre. Il s’est éteint relativement jeune, hélas. Un très bon choix, Zaza !
Bon mardi !
Bises♥
Chaque instrument a sa spécificité
Dans ma famille mon frère joue de l’accordéon mais celui que je préfère c’est mon petit fils , il joue de la batterie depuis l’âge de 6 ans et il s’éclate , actuellement il est au conservatoire et autant que faire se peut je vais le voir quand c’est autorisé , si non ils font des concert et là je suis heureuse …bisous et bonne journée
http://golondrina63auv.canalblog.com
Bonjour Zaza !
Très bien pianoté ce petit sonnet ! 😉
Bonne journée !
Pierre
https://rotpier27.wordpress.com/
bien trouvé ce poème pour le thème de Mamykool-
je connaissais un peu le poète mais pas ce poème– un beau partage- merci-
bisous et bon mardi-
Superbe poème j’aime beaucoup merci, bon mardi, bisous !
les névroses des musiciens peuvent être ou devenir de doux rêves
Bel article bonne journée bisous
Je préfère de loin la guitare au piano mais le poème lui indiscutablement est beau. Bisousss
C’est mon instrument préféré, je ne peux qu’applaudir à ton choix !
Tu vois d’un instrument je pense que j’aurais aimé d’en faire du piano. Le son est magique. Bisous ensoleillés
Le piano a bercé mon enfance puis ensuite ma fille lui a redonné une seconde jeunesse , je ne peux qu’être d’accord avec ce choix . Merci pour la découverte de ce sonnet .
Bonne soirée
Bisous
un beau poéme c’est sympa la musique , mais je ne suis pas trés musicienne moi ,
merci pour la découverte Zaza
(belle journée de printemps ce mardi )
bises
Un beau poème pour célébrer le piano
un bel instrument le piano ! bravo pour ce poeme, chere Zaza, pour celebrer un poete pianiste ! bisous