Défi n° 202 – Thème : « Mystère »
Mystère et épouvante !
Déjà vient la nuit, oh ! Va-t’en !
Muet et triste profond silence.
Mon esprit vogue, déroutant
Nuée survole âme en errance.
Muet et triste profond silence.
Lointain cri de chouette s’entend.
Nuée survole âme en errance.
Chapelle oubliée, envoûtant…
Lointain cri de chouette s’entend.
Lugubre miaou d’un chat s’élance.
Chapelle oubliée, envoûtant…
Plainte en sortant, la délivrance !
Lugubre miaou d’un chat s’élance.
Arbres nus, la brume s’étend.
Plainte en sortant, la délivrance.
Expirée, être repentant.
Arbres nus, la brume s’étend.
Feuille orpheline se balance…
Expirée, être repentant.
Putride odeur, cadavre pense…
Feuille orpheline se balance.
Pale lune, brouillard floutant.
Putride odeur, cadavre pense.
Torturée, malaise flippant.
Pale lune, brouillard floutant.
Rat trottine, vois sa souffrance.
Torturée, malaise flippant.
Fluide s’épandant à outrance.
Rat trottine, vois sa souffrance.
Lieu maudit piégé par Satan.
Fluide s’épandant à outrance.
Déjà vient la nuit, oh ! Va-t’en !
En regardant ce Munch on se demande ce qui effraye à ce point ce personnage…. avec ton écrit on a une piste ;-) bises
J’adore le chant des mots que tu verses en résonance avec ce Cri
Ce Cri strident que les couleurs diffusent avec tant de talent
Un Cri qui remue l’âme et électrise le sang
Magnifique écrit, gothique en son flux envoûtant
Beau week-end ma Zaza, gros bisous sans oublier ton Poux Ronchon et pensées pour Ellen
Cendrine
Bonjour Zaza !
Le cri d’Edvard Munch t’a bien inspiré !
J’avais écrit aussi dessus :
» Les cris,
Au diapason
… ils sont au diapason.
Lui, le personnage,
elle, la nature.
Il n’y a pas un cri
… il y a des cris !
Qui provoque l’autre ?
Qui entraîne l’autre ?
Et ça crie !
Et ça dure !
Profonde déchirure
amorce de rupture
et le vide en dessous.
Ça tourbillonne,
ça frôle la torture
… c’est la torture !
Ça va droit dans le mur !
Seule perspective,
unique perspective :
la dérive
… la dérive encore
… la dérive et la mort.
Et ces deux-là qui s’éloignent
et ces deux-là, sourds au drame
… n’entendent-ils point ?
N’entendent-ils point
ou … encore debout
sont-ils déjà morts ? »
Pierre Dupuis
Bonne journée !
Pierre
https://rotpier27.wordpress.com/
Tu es brillante
Tu nous guides 👀👻😊😍
Bravo! C’est superbe ce texte . il représente très bien ce « cri » .
J’avais étudié ce tableau avec mes élèves … Il est assez impressionnant! Passe un bon week end
Coucou Zaza, si j’avais le temps…mais en ce moment c’est dur mes journées… bel article…bisous mon amie
Une tres belle interprétation de ce tableau , un cri qui remue les tripes .
Merci pour ton commentaire sur mon billet , un témoignage tres intéressant .
Bises
la nuit effraie celle qui va tout avaler : je crie avec Munch
Tu as fait une interprétation très intéressante du tableau, tu es douée, bravo.
bises
Une forme fixe ? Voilà qui n’est pas facile à réaliser ! Peut-être quelques articles manquent-ils mais le nombre de syllabes des vers aurait été perturbé… Chris
Excellente réponse à ce qui effraie ce personnage, Zaza ! Bravo ! C’est super !
Bon dimanche,
Bises♥
Ce tableau m’a toujours beaucoup touchée… ton poème est superbe et peint bien l’atmosphère… Bravo !
Superbe texte merci pour cette participation passe une bonne fin de journée bisous
c’est en ligne