1er poème des crocqueurs de môts … !!!

Notre amie Lenaïg est à la barre de la galère pour cette quinzaine ICI

Pour ce 1er poème de la quinzaine j’ai choisi ce poème de Maurice Carême.

Le livre de prix

Ma grand-mère m’avait donné
Un livre avec des coquillages,
Un livre de prix tout doré
Dont je tournais sans fin les pages.

On ne voyait sur les images
Rien que du ciel et de la mer
Et, tel un pont fait de lumière,
L’horizon voûté de nuages.

Des méduses se décoiffaient
À fleur d’eau, et des hippocampes
Semblaient écrire sous ma lampe
De beaux devoirs à l’imparfait.

C’était le temps des grands voyages :
J’étais Colomb et Magellan.
Ma grand-mère avait un visage
Doux comme une île Sous-le-Vent. 

Maurice Carême – (1899-1978)

Auteur/autrice : ZAZA-RAMBETTE

Une bête à corne née un 13 AVRIL 1952 Maman et Mère-Grand...! Vous trouverez ici : humour de bon matin, sagas historiques sur ma Bretagne, des contes et légendes, des nouvelles et poèmes, de très belles photographies de paysages et d’animaux, de la musique (une petite préférence pour la musique celte), des articles culturels, et de temps en temps quelques coups de gueules...! Tous droits réservés ©

21 réflexions sur « 1er poème des crocqueurs de môts … !!! »

  1. Merci pour ce magnifique poème… j’aime énormément !
    J’aurais aimé avoir une grand-mère et lui rendre un si bel hommage…
    Bisous et douce journée.

  2. Bonjour ma Zaza
    J’aime beaucoup ce poète et j’ai beaucoup apprécié de relire ce ravissant poème. Très belle photo de la mer.
    Merci pour ton gentil passage sur mon blog.
    Je te souhaite un bel après-midi et une douce soirée.
    Gros bisous d’amitié de mon ti rocher ensoleillé et chaud.

    je dédie ce poème à celles et ceux qui ont besoin en ce moment de beaucoup de soleil et de chaleur :

    SOLEIL LEVANT

    Au bout de l’horizon
    La terre est en fusion
    L’âme du volcan
    C’est le soleil levant

    Dans le ciel bleu luisant
    L’aube flamboyant
    Illumine le présent
    Jusqu’au grand firmament

    Des rayons exfoliés
    Aux reflets mordorés
    Surgissent dans l’instant
    Par un soleil levant

    Parfum de quintessence
    Le jour de la naissance
    De toutes les essences
    Embaumées de fragrance

    L’antre de la terre
    Embrase l’univers
    De lueurs d’enchantement
    C’est le soleil levant

    Tes yeux incultes
    Admirent les volutes
    De l’arc suave
    Qui fuse dans les vagues

    Phil le baladin

  3. Que ses mots sont beaux ; que de poètes à lire ou relire.
    Aujourd’hui visite chez les petits enfants et aller chercher la petite fille à l’école, demain visite chez la belle maman à une heure d’ici.
    bises et j’espère que tu as vu ton spécialiste.

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