Son architecture
Il s’agit d’un moulin à tour du type »petit pied breton » construit au 18ème siècle par la seigneurie de Bain de Bretagne, surélevé vers 1840 pour l’équiper du système Berton.
Le système Berton
Dans les années 1840 apparaît l’aile Berton.
Pierre Théophile Berton, ancien charron originaire de la Somme, est appelé à travailler sur les moulins à vent. Son fils, Pierre Berton, le seconde dans ses travaux.
Constatant le faible rendement des moulins, dû à la contrainte permanente et dangereuse du réglage des voilures, il met au point un système d’aile à portance réglable.
L’un des derniers moulin à voilure – Le moulin des Alouettes dans le bocage vendéen
Il dépose le brevet en 1841 et s’installe en Anjou en 1852.
L’aile Berton se compose de planches de bois qui se superposent et coulissent latéralement pour offrir une large surface au vent.
Ailes pliées
Ailes dépliées
Schéma de l’aile Berton
Elles sont actionnées de l’intérieur par un mécanisme central, qui dispense le meunier d’effectuer le difficile réglage des toiles en fonction du vent, qui l’oblige à grimper le long des ailes, avec les risques d’accidents qui en découlent.
Mécanisme du système Berton
Deux manivelles, directrices chacune d’une couronne dentelée, actionnent l’ouverture et la fermeture des ailes du système Berton
L’ouverture ou la fermeture s’effectue alors que le moulin tourne. Le premier modèle des ailes Berton, dit « à crémaillère », sera remplacé par le modèle définitif.
La couronne d’ouverture tournant grâce à un petit pignon visible à droite
Le différentiel et ses manivelles d’ouverture. Chaque couronne tourne en sens inverse, actionnant la roue visible sur la photo de droite. Cette rotation est transmise aux ailes via l’axe métallique longeant l’arbre
Les marteaux sont actionnés par les cordes. Ils bloquent un côté ou l’autre du différentiel en mouvement, et permettent d’ouvrir ou fermer les ailes
Détail du madrier
Marbre supportant l’arbre
Petit marbre à l’arrière
Pivot creux
Rouet et lanterne
Rouet vue postérieure
Alluchons du rouet et du fuseau de la lanterne
Une conséquence de l’utilisation des ailes Berton fut que l’on pouvait désormais augmenter la hauteur du moulin, pour faciliter sa prise de vent.
Certains moulins, notamment en Bretagne, nommés « petits-pieds », parce que la tour reposait en encorbellement sur un soubassement de moindre diamètre, reçurent un corps plus large et plus haut sur la partie supérieure et devinrent des « grosses-têtes ».
Il n’y a pratiquement pas d’ailes Berton dans le Sud de la France.
Coucou Zaza,
Oh très technique ton explication !! ils sont beaux ces deux moulins !
je regarde l’extérieur , pourtant la mécanique est intéressante ! beau partage ,
j’en ai un petit chez moi , il tourne avec le vent !!! en décoration bien sûr !!
Bon jeudi Zaza, sans pluie de préférence !!! bises
Merci pour la visite intérieure Zaza, moulin « cher » à Don Quichotte… Bises de jill
J’aime bien les moulins Zaza, merci toutes ces explications .. gros bisous Rozy
Bonjour Zaza .
Le temps semble s’éclaircir , alors nous allons passer la journée au bord de l’eau ou sous l’eau .
Mais nous pourrons toujours nous réfugier dans notre HLM .
Bon Jeudi .
Bisous de nous deux .
PS : Il se peut que parfois mes coms n’arrivent pas car je reçois un message de ton site en me disant que mon com est un doublon ?
Bonjour Zaza
Merci pour toutes ces explications sur ce moulin
C’est passionnant !
Bonne journée
Bises
hou !! oui que de technique, les hommes ont perfectionné les moulins à travers les âges-
encore un métier perdu et presque oublié-
séquence patrimoine- bravo !
Bonjour Zaza !
Très ingénieux tout cela !
Belle explication illustrée !
Merci et bon vent !
Bonne journée !
Pierre
https://rotpier27.wordpress.com/
Je suis du Nord et j’aime les moulins ; il est très beau et complet, ton article ….Merci ma Zaza !!!
Gros bisous et bonne journée. Francine (Clio)
Du beau travail tout ça !
Tu savais que j’aima les sciences nature – ailes, façon insectes oiseaux!
Mais là aussi, je m’émerveille. Des éoliennes qui fonctionnent depuis longtemps.
Celles modernes bien en vue pour donner bonne conscience électrique, ne moulent rien :-))
Bon, j’ai du mal avec ce verbe « moudre », même au président de l’indicatif. J’aurait mis, moudrent à la 3ème personne du pluriel, et moulent me dit le Bécherelle :-))
je te dis pas à l’imparfait du suce ton pif, comme disait mon chef, porté sur les arts et lettres.
Et là, tes photos, admiration de ces rouages en bois, de grosses dents faies à façon sur mesure.
Madeleine de Proust pour celui de Rairé, en Vendée, superbes crèpes, au pied des ailes qui tournent.
http://sitevara.free.fr/album/vendee/029.JPG
A plus, yann
Ils sont impressionnants…
Merci pour tous ces renseignements, Zaza.
Bisous et douce journée.
Magnifique intérieur.je suis une grande fan de moulins et nous avions été en voir un en Vendée il y a quelques années. Le moulin de Rairé où nous avions dégustées des crêpes faites avec la farine du moulin. Je ne sais plus si le meunier exerce toujours. C’était un bel endroit où l’on pouvait découvrir toutes sortes de plantes également dans un très joli parcours.Gros bisous et superbe journée
je découvre avec intérêt ce mécanisme Zaza merci pour les photos
bizzzzzzzzzzzzzz
C’est très technique mais avec la photo je suis arrivée à suivre, pour comprendre le mécanisme là c’est un plus costaud, mais c’est tout de même fort intéressant.
A plus
Bises
EvaJoe
Bien entendu tu corrigeras de toi même je voulais dire les photos…Voilà ce que c’est de ne pas se relire…Hi hi!!
Merci Zaza pour ces détails techniques !!! C’est bien recherché bravo au Mr !!!
Bisous !
Merci pour ces intéressantes explications Zaza ! Je viens, grâce à toi, d’y faire une belle visite ! Bisous♥
Chère Zaza ton reportage est super intéressant.. J’aime beaucoup !
Plusieurs ancêtres de ma famille travaillaient dans des moulins à eaux avec une grande roue qui tournait dans la rivière.. Nous avons conservé le moulin mais qui ne mout plus de grains depuis longtemps.. sans broyer du noir pour cela !!
Je te remercie de ton gentil com. je vais bien mais vis ma vie d’une façon plus contemplative!
J’ai laissé un volet ouvert ainsi j’irai vous voir de temps en temps .
C’est un plaisir de te connaître.. à une autre fois !!
Merci Zaza pour ce billet fort instructif. Bisous
Dans ma région, on peut voir encore quelques moulins, certains fonctionnent
merci pour ce bel article, bonne soirée
Bonsoir ma Zaza, excellent ton article sur ces éoliennes d’un autre temps mais toujours présents et parfois en fonctionnement. Ces moulins appartiennent à notre patrimoine et nous nous devons de préserver et entretenir ces témoins du passé. Bon week-end à toi, parait qu’il va faire beau dans notre région ! Gros bisous, Shuki
il est superbe ce moulin, j’adore ! bonne soirée
Tres bel explicatif que voila.M’occupant d’un moulin a vent,je fais office de guide et de menier.Site sue la toile: »les amis du moulin de Durban »Moulin refait de fond en comble ,c’est à dire du pied a la girouette.Commence en septembre 2017 oppèrationnel en juillet 2018,nous fabriquions de la farine…Les ailes sont en systeme conventionel,8à 10 degrés en bout d’ailes pour finir à36 degrés.Je suis passioné de moulins à vents,et trés interessé par le système berton dont je suis en train de faire un modele réduit.Il serait trés gentil à vous de me faire parvenir quelque photos concernant le mecanisme et le petit arbre longeant l’arbre maitre.Vous remerciant par avance Amicalement P.R.
le sysème Berton quel progrès
Combien de meuniers ont eu des accidents avec les ailes on ne le saura jamais et le réglage demandait l’arrêt du moulin avec Berton pas de perte de temps c’était le 21 ème siècle qui arrivait
C’était plus cher que les toiles mais quel confort et sécurité
A côté de chez moi il y a un moulin qi était géré par un ancien marin habitué à grimper dans les mats un dur métier aussi