Les consignes de Ghislaine, CLIC.

J’ai choisi d’écrire un petit poème en m’inspirant des sujets 2 et 3.
À Michel !

Je ne peux oublier ce jour du 17 février 2025 où la lumière s’est éteinte dans mon cœur.
C’était un matin, pour toi, chez ton pneumologue. Quelque chose dans l’air me prévenait que tout allait basculer.
La perspective que j’avais placée de vivre avec toi encore de nombreuses années vient de voler en éclats. Que de promesses brisées.
Nous avons partagé tant de joies, tant d’instants suspendus dans le temps, où tout semblait encore possible. Chaque regard échangé, chaque geste délicat renforçait cette conviction que rien ne pourrait jamais nous séparer. Et pourtant, ce jour-là, j’ai découvert que même les plus belles histoires peuvent être dévorées par l’ombre de la maladie.
Les larmes se sont installées, lourdes et persistantes, empoisonnant chaque moment de ce qu’il nous reste à vivre ensemble. J’ai cherché des explications, les raisons de cette maladie qui, inexorablement, va nous séparer.
Le tabac, bien sûr que tu consommes depuis tes 18 ans et dont tu n’as jamais pu te sevrer, même en ce moment !
Ce qui me hante aujourd’hui, c’est l’écho de ma propre déception à ne pas avoir pu te convaincre d’arrêter de tirer sur une vingtaine de cigarettes par jour.
La confiance, ce fragile édifice que nous avions bâti, en passant par des hauts et des bas comme dans tous les couples, vient de s’effondrer.
Aujourd’hui, alors que je me tiens au bord de ce précipice, je me demande comment je vais pouvoir continuer à vivre dans l’ombre de ton prochain départ.
Je sais qu’il me faudra retrouver la lumière que nous avions construite ensemble. Mais cela demande du courage, une force que je ne suis pas certaine d’avoir.
Il me faudra apprendre à regarder au-delà de la douleur.
Peut-être que le véritable acte de bravoure n’est pas de t’oublier, mais de choisir de continuer…
Il faudra du temps au temps pour accepter ce deuil, et il faudra que je pardonne à ce foutu cancer
Bonjour Zaza, des mots forts, on imagine une issue fatale, eh oui le tabac n’est pas un ami, mais….. désolée pour vous deux, amicales pensées, bises jill
Et oui hélas ce tabac et tant d’autres choses auxquelles on ne devrait pas toucher
Hélas aussi à ces maladies génétiques que l’on se sait pas soigner et qui vous bouffe une vie …
Ton texte est poignant
Bonne journée ZaZa
Bonjour, certains cancers se soignent mais les traitements sont longs, épuisants parfois l’issus est le deuil. Faire son deuil est toujours éprouvant mêmes quand on sait.. Bon courage
Oh Zaza comme je comprends…
Pas facile ces instants de vie quand on sait où cela va mener hélas !!!
Le lien que tu as mis ne mène à rien
Une erreur dans le lien. Un gros O qui mpêche d arrivé ici
Bisous ma Zaza
Combien tu me rappelles cette annonce brutale je nous revois à Foch face au médecin !
Quel terrible jour, et quelle triste issue.
Je ne peux te dire que bon courage.
bises
Il faut en effet beaucoup de courage pour continuer seule, j’en ai fait la triste expérience, on avance quand même mais avec moins d’entrain.
Bon courage, je pense à toi.
Bises
Il faut bien mourir un jour, j’ai vécu 72 ans dont 52 avec mon Jeff. Je ne crains pas de mourir de ce cancer, ce qui me désole c’est la peine qu’il va avoir, pourra t’il continuer à profiter de la vie. Comme je te comprends, c’est pire pour les aimants que pour ceux qui partent. Bisous
comme c’est triste, chere Zaza, une vie brisée à cause du tabac, moi qui n’ai jamais fumé, je n’arriverai jamais à comprendre, ces fumeurs qui vont jusqu’à la mort ! je comprends ton desarroi, tout celà est profondement injuste, mourir pour de la fumée ? je t’embrasse , courage à vous deux !
c’est beau ton texte Zaza , cette maladie fait tant de dégâts c’est triste , bon Vendredi, bises
Bonjour Zaza,
J’ai beacoup de la peine pour toi, mais tu sais que tu peux compter sur chacune d’entre nous pour te soutenir.
Moi-même j’ai les poumons encrassés sans avoir touché une cigarette.
J’ai seulement eu la malchance de travailler dans l’hôtellerie 6 ans alors qu’il était autorisé de fumer dans ces lieux à cette époque et pour combler le tout, mon divorce m’a conduit à l’enfer ..!
J’ai été esclave à nettoyer les parties communes des HLM publics durant 15 années , subissant chaque jour les odeurs pesticides de toutes les répugnances humaines : déjections organiques, urines, vomis et même crachats.
Aujourd’hui j’attends la mort en silence dans mon placard parce que l’état ne veut pas assumer ses responsabilités !
C’est identique pour le tabac vendu en des lieux assermentés publics alors que le gouvernementen connaît les conséquences et le coût à la sécurité sociale !
Je te souhaite beaucoup de courage.
J’ajouterai que ton texte très touchant est très bien écrit, chaque mot m’a transporté .
Bien amicalement, Marie Sylvie
Si émue à te lire ce cri d’amour et de désespoir pour ton Michel…
C’est terrible… Et comme je te comprends… J’ai mal pour toi… Je ressens ta détresse, ton désarroi, ta douleur… pour l’avoir vécue…
Je me revois ce 10 septembre 2014 avec mon mari chez le pneumologue à l’hôpital de Toulouse…
Ce jour où tout a basculé… On sait que plus rien ne sera comme avant. Et comment trouver ce courage et la force pour continuer seule…
Je suis de tout coeur avec toi ma Zaza
Je t’embrasse chaleureusement.
Tes mots sont très forts Zaza pour nous annoncer ce changement de vie….ce foutu cancer fait tant de victimes!
Tu te sens coupable de ne pas l’avoir convaincu d’arrêter mais c’était à lui de décider de le faire…
Je te souhaite bon courage pour la suite, tu sais que, même loin, nous sommes à tes côtés….
Gros bisous de Mireille du sablon
Un beau texte mais triste. Bon courage tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir. Bon vendredi bisous.
Bonjour Zaza quelle épreuve pour toi pour lui, du courage il vous en faut à tous les deux , vivre intensément les moments présents, y a -t-il vraiment aucun espoir , aucun traitement. Bon courage, de tout coeur avec toi, même si cela ne peux pas grand chose bisous MTH
Arnaud c’était depuis 14 ans, ce n’était pas faute d’avoir essayé, lui et…moi à l’encourager, mais voilà, _ça use coeur et poumons , la santé en prend un coup…
Il est parti, j’étais loin et c’est très dur, l’absence de mes deux garçons adorés…
Profite de lui, je suis tellement désolée pour vous… Je t’embrasse Zaza
Très émue en te lisant Zaza , quel cri d’amour à ton époux et quel cataclisme engendré par cette visite chez le peumologue. Le tabac pour avoir fait de nombreuses campagnes anti – tabac, je peux te dire que c’est vraiment tres difficile de faire changer les habitudes des fumeurs surtout quand ils ont commencé tôt. J’ai beau inciter ma moitié depuis des années à arréter de fumer la pipe, rien n’y fait.
De tout coeur avec toi dans cette épreuve que vous traversez tous les deux .
Gros bisous
pas facile de dire aurevoir à l’être aimé, mais tu as eu le courage de lui écrire un mot, c’est déjà beau et bien de ta part…..prends bien soin aussi de toi….et je souhaiterai que tu puisses continuer nos petits RDV du matin….encore et encore…..douce fin de journée
et bien ma zaza je ne savais pas !
Toutes mes condoléances ma zaza. C’est encore bien frais !!!
Ah le tabac c’est mauvais !
Mon homme fume depuis l’âge de 14 ans – il va faire 50 et tube toute la journée toute la nuit quand il travaille de nuit – crache les poumons tous les matins … Affreux.
On a beau lui dire chaque jour … Jour après jour … D’y aller déjà plus lentement .. Rien n’y fait !
Bel écrit zaza.
Bises
christelle
Superbe texte, Zaza !
Courage !!! Pas facile, hélas !
De tout cœur avec toi, avec vous deux à ma manière
dont tu sais laquelle.
Grosses bises
Ma chère Zaza,
Ton texte m’a émue …
Je suis de tout cœur avec toi mon amie, avec vous !
J’ai perdu mon oncle il y a un an, il a fumé le cigare toute sa vie et la semaine passée ma marraine a été hospitalisée pour un malaise, elle n’arrivait plus à respirer ! Le médecin qui a fait une radio des poumons lui a demandé si elle fumait ? Bien sûr, elle n’a jamais fumé mais le tabagisme passif fait autant de dégâts …
Elle n’a plus que 45% de capacité pulmonaire …
Je vous souhaite beaucoup de courage à tous les deux, et si tu as besoin, je suis là !
Je vous embrasse … Prenez soin l’un de l’autre et profitez de chaque instant …
Lou