
Les consignes de Ghislaine ICI
Composer un texte avec les mots « Vise, Base, Avenir, Jamais, Battre, Verser, Fustiger, Croire »,
Et, ou,
Écrire ayant dans le te texte au moins 5 mots se finissant en « ique »

Tu ne voudras jamais me croire, je suis formelle !
Ce n’est pas un hôtel, pas plus que la bohème.
Rien de résidentiel, c’est juste un HLM.
De la cave au huitième, les odeurs s’entremêlent.
Tout d’abord à la base, les poubelles : des fragrances de bique et de choux de Bruxelles.
La caisse au chat Marcel qui habite au deuxième avec la mère Michel, fustigent à mes narines, des relents de café et de miel, d’urine et de javel. Beurk, je suis allergique !
Un rez-de-chaussée blême qui ne voit pas le ciel : ici ça sent à peine la piquette à Dominique qui sait lever l’aisselle, sans pour autant faire la vaisselle… Mais ça sent aussi le cannabis, sale avenir pour Bruno et Djamel.
Au premier : Monique pue le faux Chanel, avec sa Bernique, une jolie Teckel qui sent plutôt la chienne ! Alors que Maryam et Kerem lisent des poèmes en langue maternelle et cuisinent de même.
Revenons au deuxième, chez la bonne mère Michel avec son chat Marcel servant la soupe au vermicelle, alors qu’en face, mijote un tajine atypique chez Abdel et Atmen.
Ensuite le troisième, et puis le quatrième : curry et citronnelle se battant avec encens et café-crème.
Et voilà le cinquième, vise un peu, ça sent de nouveau le cannabis chez Pierre et Marjolaine…
Au-dessus le sixième, chez les boulimiques, friture et fricadelle !
Le septième, le huitième : c’est du pareil au même, tous les parfums se mêlent en un joyeux bordel. Les cornes de gazelle et la dinde à Noël, la confiote aux griottes, le foie de veau, les chanterelles, les patates nouvelles et puis les falafels. Le thé à la menthe est versé de main de Maître ainsi que la verveine…
Et jusqu’aux balcons même, les courants d’air amènent des parfums d’Angoulême, des senteurs marocaines, un vent de Saint-Étienne et d’épices indiennes.
C’est le couscous à Rennes.
C’est Marseille à Sarcelles.
On n’est pas chez la reine, ni dans une chapelle.
Ce n’est pas le septième ciel.
C’est juste un HLM.
Et bien tu as une certaine aisance ce matin
Quel travail fourni
Bravissimo
…tellement vrai, tout y est…dans mon HLM!
Bises du jour
Mireille du Sablon
…eh oui, un HLM hélas ! super ton texte chere Zaza bisous
Complètement actuel Zaza !! C’est ça un HLM
Tu me fais penser a Renaud avec ton texte tu sais ! il pourrait le chanter !!
Merci Zaza ! On ne sent pas du tout les mots imposés, c’est du parfait !!
Gros bisous Zaza
Bonjour Zaza
Quelle imagination, quelle facilité tu as pour écrire !!!
Je suis en admiration totale ……….
Merci pour ton partage
Bisous, bon dimanche
Alors là » CHAPEAU » c’est un très beau texte, il reflète bien la réalité de ces HLM. Bisous MTH
Bonjour Zaza
Me voici de retour.Bravo pour le texte,c’est ça un HLM,j’ai de ma famille qui y a habité quelques mois . Bon dimanche bises.
le spectacle est à chaque étage– bien vu-
ce serait du vécu ? lol
bon dimanche- bises-
Beurk! Je suis allergique à toutes ces senteurs de HLM, que tu décris si bien…
Bises
C’est excellent Zaza une vraie peinture sociale que ce texte, on s’y croirait vraiment .
Bonne journée
Bisous
Je vis heureusement à la campagne (j’ai payé 20 ans pour cela), mais les commentaires disent que tu décris bien les étages d’un immeuble HLM ! Chris
Ta participation donne un compte rendu très juste des HLM bravo…J’ai aussi aimé celle pour Evy. Bisous Zaza
C’est vraiment SUPER, Zaza !!! Que c’est vivant et vrai !!! Mille bravos !
Bises♥
Oh ! Là, là, quelle description. On a tout sous le nez, on voyage sur place avec le nez. Pas besoin de prendre le train ni l’avion. En plus c’est gratuit.
De quoi se plaint-on?
Bisous Zaza!
Et c’est si vrai que tu m’as fait rire… :))
Bravo, Zaza !
On s’y croirait.