Les 8 mots
Quand, plus, car, autant,
inspirer, pleurer, aimer, avoir..
ou
La phrase : « A l’aube de mon printemps… »
A l’aube de mon printemps, toutes les coiffeuses et tous les coiffeurs de France se sont mis en grève, pour une durée indéterminée.
C’est le premier jour. Les rendez-vous seront sûrement décalés à la semaine prochaine, se dit-on. Cette grève ne durera pas longtemps et certainement, pas autant que les contributions. On en rigole, on ne va pas pleurer.
C’est le septième jour. Les rendez-vous sont de nouveau décalés. Cette fois-ci, toutes les familles attendent, sur les dents, la réouverture des salons de coiffure, car leur dégaine n’est pas terrible. Le soir, le présentateur du JT, d’habitude, toujours inspiré, n’est plus aussi présentable. Et pourtant son costume est impeccable, ses dents sont blanches… Mais ! Sa mèche plus longue lui masque l’œil et quand il la relève, les caméramans sont troublés. Les informations ne sont alors plus écoutées que d’une demi-oreille, tant la déconcentration des Français est grande: le présentateur la remet en place toutes les trois secondes.
C’est le quinzième jour de grève, c’est ce qui s’appelle « avoir la tête dure ». Toutes les paires de ciseaux ont disparu des grandes surfaces, comme des papeteries. Dans la cour de récré, tous les petits garçons qui n’ont pas encore de coupe au bol voyaient leurs épis s’envoler dans le vent de leur course.
C’est le trentième jour. Le président de la République a fait un discours télévisé, et je vous assure qu’il n’a pas du aimer se présenter les cheveux en bataille. Il en avait attrapé des tics, ce qui rendait son discours encore plus incompréhensible qu’à l’accoutumé. Lui, à l’allure du premier de la classe, propret sur lui, avait bien changé ! Aujourd’hui, l’Assemblée Nationale a failli en venir aux mains, à propos d’une loi sur l’obligation de retourner au travail pour les coiffeuses et coiffeurs de France. Certains députés se sont copieusement insultés sur la taille de leurs cheveux. La loi n’a pas été votée !
C’est le soixantième jour. Deux magazines de mode ont dû déposer le bilan. Désormais, les grands magasins sont de moins en moins fréquentés: les commerciaux et les vendeurs n’attirent plus les clients. Premier gros échec de ce gouvernement en France ! Nos élus sont refusés dans les différents conseils internationaux, en raison de leur tignasse hirsute.
C’est le quatre-vingt-dixième jour. Ça y est, les chauves ont pris le pouvoir !
C’est beau, c’est décalé, poétique également et tu m’as fait rire avec cette histoire de tignasse et d’hirsutisme et puis les chauves qui s’en viennent comme de gros cheveux rampant sur la soupe… :)
Bravo pour le défi!
gros bisous
Cendrine
On ne se lasse pas de lire ton texte, Zaza ! Bien comique cette histoire de grève indéterminée !
Bon mardi ! Bises♥
J’adore et la fin la revanche des chauves m’a fait beaucoup rire. Bravo. Bisous
sympa ton article ! bonne journée
Ben moi je serais mal, vu à quel vitesse poussent mes cheveux ! Tu m’as bien fait rire.
Excellent merci pour ton texte qui m’a bien fait rire, ton imagination ne fait pas grève bravo . La revanche des chauves tout un programme .
Bonne journée Zaza
Bises
Cet humour déclé mais oh combien réel vu les ciconstance m’a bien fait rire Zaza
Merci pour cette participation » chevelue » si j’ose dire ! hi hi
la pilosité est affaire de mode et je crains que les poils ne participent aux marqueurs sociaux discriminants
Bonjour Zaza
Quelle imagination !!! MDR !!!
J’espère que ma coiffeuse ne va pas se mettre en grève !
Bises, bonne journée
Très sympa ton texte ….. pas la photo .!
Bizzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
Bonjour Zaza !
» Ça y est, les chauves ont pris le pouvoir ! »
Chauve qui peut !
Bonne journée !
Pierre
https://rotpier27.wordpress.com/
Bravo à toi et vive la grève pour cette inspiration!
éclat de rire…..j’imagine bien un tel événement ce serait bigrement drôle autant que ton texte. Bisous ma zaza
super bien ton interpretation de la greve des coiffeurs , bravo Zaza bonne soiree bises
Il faut croire que lorsque j’entrouve ta porte, je n’arrive plus à la fermer (rire)
Défi bien relevé. Je ne m’attendais pas qu’une grève de coiffeurs pouvait faire tant de dégâts, mais ma foi
Re bisous
Mandrine
Je n’y aurais pas pensé, mais c’est une excellente idée à suggérer aux coiffeurs. :)
Bravo, Zaza, et merci pour ces rires !
Bisous tout plein.