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Vous êtes un des personnages représente sur le dessin ci-dessous, il y a de la houle et un vent de travers. Donnez vos impressions !
Quel boxon sur cette caravelle !
Je m’appelle Jonathan et je suis le goéland qui la survole.
Ne serait-ce pas la Santa Maria de Christophe Colomb suivie de plusieurs milles marins par la Pinta et la Niña ?
Souvenez vous, en 1491, Christophe Colomb rêve d’ouvrir une route vers les Indes en passant par l’Ouest. Grâce à quelques appuis, il obtient une entrevue avec la reine Isabelle de Castille. Conquise, elle lui donne les moyens d’entreprendre la traversée. Le 3 août 1492, les caravelles Santa Maria, Pinta et Niña quittent le port de Palos. Le voyage est bien plus long que prévu et ne s’achève pas aux Indes comme prévu, après de multiples péripéties.
Quoiqu’il en soit, c’est vraiment le souk sur cette caravelle qui semble en panne !
Aurait-elle été victime d’une mutinerie ???
- Équipage indiscipliné et épuisé !
- Duels dans les voiles !
- Quelques hurluberlus qui tentent de pêcher, certainement parce qu’ils sont à court de nourriture. Chic, un petit vol en piqué et ce beau poisson fera mes choux gras !
- Le bosco qui ne maîtrise plus rien !
- Les grand et petit huniers désertés, aucune vigie !
- Des prisonniers attachés à la vergue et au cabestan !
- Un pauvre bougre sur la planche, prêt à être précipité à la baille !
- Et pour couronner le tout, les pavillons noirs qui flottent en haut des hunes et d’un mât.
L’histoire relate effectivement, que depuis leur départ des Canaries le 6 septembre, les marins de la Santa María, la Pinta et la Niña affrontent l’inconnu avec moult angoisses. Que d’eau ! Que d’eau ! Et toujours pas la moindre terre en vue.
Début octobre, ils sont au bord de la mutinerie. Christophe Colomb est bien obligé de remarquer les conciliabules à bord de la Santa María. La tension monte. Le 10 octobre, Colomb demande aux deux autres navires de s’approcher à portée de voix pour faire un discours aux marins. Les frères Pinzón, commandant les deux autres bateaux, parviennent à désamorcer la mauvaise humeur des équipages avec des plaisanteries. Du coup, les marins acceptent de patienter encore quelques jours avant de faire demi-tour. Le 11 octobre, du varech entoure les caravelles. La terre est forcément proche. Voici maintenant un bâton couvert de limaces et une branche. Colomb exulte. « Le Japon n’est plus loin ». Pour encourager les hommes, il promet une fortune au premier d’entre eux qui signalera la terre : 10 000 maravédis sur la part de la reine et un de ses pourpoints en soie. Le crépuscule tombe sur les trois caravelles. Un vol de perroquets fend le ciel.
Le 12 octobre 1492, à 2 heures du matin, un cri fait surgir tous les marins de la Pinta sur le pont. « Terre ! Terre ! » C’est Juan Rodríguez Bermejo (connu aussi sous le nom de Rodrigo de Triana) qui hurle de joie depuis la hune. Instantanément, tout l’équipage cherche à deviner la côte dans l’obscurité. Le capitaine de la Pinta, Martín Alonzo, demande à l’homme de barre de se rapprocher de la Santa María pour avertir l’amiral. Bientôt, chacun peut voir la côte sombre se dessiner sous les rayons de la lune.
Enfin, après 36 jours de navigation (au lieu des 15 escomptés), les navires accostent sur une petite île. Elle est comme de juste baptisée «San Salvador» (Saint Sauveur) par les Espagnols, sur l’île des Bahamas.
Sourire, on avait le choix côté personnage qui a pété les plombs sur ce navire indescriptible… ,-) merci au goéland pour son point de vue !! Bises Zaza…
Bonne idée, Zaza, tu vois ça de haut : Jonathan le goéland ! J’♥ ! Bon matin de ce lundi et bon début de semaine ! Bises♥
Tres bien raconté. Tu as le don de nous captiver même quand le sujet ne nous intéresse pas. Bisous
Belle narration, mais je préfère le début avec le goéland.
Oh Zaza tu as évoqué un grand souvenir pour moi avec ta narration et la musique qui l’accompagne. En effet j’ai fait partie d’une chorale qui a interprété le chant émouvant du film que tu évoques à ta façon si vivante.
Merci et bravo
Bisous
Bonjour Zaza .
Merci de prendre des nouvelles de la tapisserie , elle est finie de poser depuis Lundi passé .
J’espère que tu as passé un bon week-end et que tu vas bien et ton petit monde aussi .
Après un week-end sous la pluie , voila le Soleil qui refait son apparition , il faut espérer qu’il reste un peu .
Je te souhaite un bon Lundi, une bonne semaine et un bon mois d’Avril .
Bisous de nous deux .
Zaza je n ‘ ai put m ’empêcher de répondre sur un blog ami qui joue le défit
La houle avec vent de travers à la basse -plate ou même en baie ….
eh bien si tu n’ est pas amarinée tu vomit loll
bonjour aux poissons ( c’est du vécu pour ma part = loll)
bon lundi pour toi
bises Zaza
Tu regardes d’en haut, je contemple d’en-bas, la vision n’est pas la même mais nous sommes tous les deux au spectacle !!!!!!
Bravo Zaza pour cette plongée à bord et ce point de vue du goéland . Me suis accrochée pour ne pas être emportée .
Bonne journée
Bisous
Tu es bien retombée sur tes pieds, bravo !
… l’imaginaire rejoint la réalité historique, j’aime beaucoup.
Bisous et douce journée Zaza.
Une savoureuse tranche d’Histoire racontée avec sel (iodé cela va sans dire) bravo ! bises
Ah, belle idée et superbe épopée entre le réel et l’imaginaire, entre l’Histoire et la poésie ! Mais oui, la Nina et la Pinta même si on ne les voit pas sont derrière la Santa Maria ! Bravo, merci beaucoup, gros bisous, Zaza.
Une belle équipée! On les admire ces ancêtres qui partirent à l’aventure vers les mers inconnues, quand on connais les dangers qui guettaient les bateaux à l’époque on leur dit : « chapeau »!
Bises
Ton coup de zoom sur cet épisode des trois caravelles est une excellenete idée pour illuster cette représentation très sympa. Que de détails, et où est donc passé Charlie …… ???
Pour la loutre celle d’Europe, je pense que c’est une bonne idée.
A suivre. Yann
Coucou Zaza
J’adhère aux mots des amies tu as fait un très beau défi…j’aime les goélands, un petit air de vacances.
bisous
Un beau défi sur une mer houleuse, mais le goéland a ben tenu son cap. Encore bravo, ma belle
Tu nous a refait le voyage de Christophe Colomb ; j’espère que ses bateaux étaient mieux dirigés que celui-là !
Il a un bon rôle le goéland.
Ayant entendu la chanson de Luis Mariano quand j’étais gamine, j’ai toujours retenu le nom des trois navires de CC! Bisous
tu nous fais réviser notre histoire zaza
je trouve aussi que c’est le souk sur ce rafiot !!!
C’est interessant. Autant apprendre avec plaisir. Bises.
Belle histoire revisitée tout en gardant une trame historique , magnifiquement narré et écrite par … notre ami le Goéland! Une traversée du temps, sur les pas de Christophe Colomb au rythme de la musique. Super! Chloé