
Dictons du jour !
« À la Saint-Antoine, les jours croissent du pas d’un moine… »
Et, ou
« Si, Saint-Antoine a la barbe blanche, il y aura beaucoup de pommes de terre. »
Le Grand Saint Antoine

Sur la mer irisée, flamboyant, un trois-mâts
Navigue triomphant, rutilant au soleil.
Dans son ventre pansu il y a des merveilles :
Tissus de soie brodée, étoffes d’apparat…
Claquant au vent ses voiles gonflées de lumière
En font un grand oiseau qui bondit sur les flots.
Il s’en vient de Syrie et il porte très haut
La fierté de son nom florissant et prospère.
Cependant un souci gêne son capitaine !
Oh ! Un tout petit rien : l’un des marins est mort
Ce matin brusquement ; et il revoit encor
Sa mâchoire crispée hurlant à perdre haleine…
La vigie crie : « Marseille » ! On va y débarquer
Toute la cargaison pour des milliers d’écus !
Allons, plus de tracas ! Foin des sous-entendus…
Profits mirobolants et fortune assurée !
Mais au fond de la cale un bacille tueur,
La peste aux crocs d’acier, se tient prête à tuer.
Année mil sept cent vingt : on est le vingt-cinq mai !
Le vaisseau couve en lui un Alien ravageur *…
Vette de Fonclare
* Cette épidémie de peste fit près de 200.000 victimes en Provence
Terrible poème,la peste ou le choléra.Bisous MTH
Oui c’est un poème un peu triste et terrible de cette maladie bonne journée bises
Terrible ce poème qui relate une épouvantable épidémie.
Biz
Un terrible fléau la peste, nombreuses furent ses victimes .
J’ai entendu parler de cette auteure née en Lorraine mais je découvre ce poème .
Bises
Un poème beau et terrible !
triste & superbe à la fois !
merci !! bonne journée Bisous
Un beau poème qui emmène jusqu’à ce constat tragique.
Et zut, Zaza, ton article vient de me dire que j’aurais dû semer ma Saint Antoine. Je crois que tous les ans je me fais avoir ! Heureusement qu’elle pousse un peu n’importe quand.
Bon week-end