Les consignes d’EVY pour cet atelier d’écriture 291, ICI
Et, ou, aux choix
L’utilisation des 10 mots :
« Rocher, Creux, Courbe, Berce, Attirante, Perle, Hauteur, Vent, Splendeur, Paysage… »
C’était en 1991. Il passe ses doigts dans son imposante barbe blanche.
Quarante-sept mètres de hauteur le séparent des flots. Campé sur ce rocher, il domine la MER.
C’est une splendeur.
Il s’assied à la vieille table en bois, place une cigarette à la commissure de ses lèvres, l’allume.
Les vents sont violents. Des bourrasques battent la salle de veille dont il connaît chaque centimètre carré.
La radio crépite. Il l’entend, mais ne l’écoute plus.
Il a cessé de compter les heures durant lesquelles cet appareil fut son seul relais vers l’extérieur. Cette boîte lui a permis de ne pas sombrer, ne pas perdre le fil de la raison, du langage.
Il entend le vent et les vagues claquer avec force contre le soubassement de ce phare.
Le brouillard devient de plus en plus dense, sans laisser entrevoir le paysage.
De son perchoir, il ressent les hommes qui naviguent autour de lui, domptant la furie de cette mer d’Iroise les bringuebalant entre creux et courbes des déferlantes. Mais sa veille se termine…
Il se lève, revisse sa casquette de marin et se dirige vers les escaliers en colimaçon qui le séparent du quai d’embarquement afin de rejoindre la terre ferme.
Il descend, lentement, savoure chaque pas, bercés par sa démarche chaloupée.
Un pincement au cœur, il se remémore cet hiver terrible, vécu en pleine mer. Il n’avait pu quitter le phare de tout les mois de novembre et décembre.
Les tempêtes de miz Du en avaient décidé ainsi.
Il est presque en bas, inexorablement attiré par le désir de prendre sa retraite. Un large sourire éclaire son visage.
Il caresse les clés dans sa poche comme des perles précieuses, il sait où les déposer.
Encore quelques marches. Ça y est … C’est la quille !
Il ferme la porte du phare et se dirige vers l’embarcation qui le ramènera sur la terre ferme.
Le phare n’aura plus de gardien, victime de « Dame électricité » qui l’a automatisé.
Il fut une sentinelle, un gardien de la lumière…, tel qu’il s’amusait à se définir.
Demain est une nouvelle vie…
Il ira sans doute retrouver les pêcheurs pour la marée montante.
Il entend déjà le chant des galets, sent la mer lui chatouiller les pieds. Enfin !
un très joli texte pour ne pas changer, tu sais créer une situation, on s’y croirait….merci et doux vendredi
Gardien de phare mais à ce jour… il fait partie des métiers souvenirs ! De quoi écrire un livre sur cette profession hors du commun !! Bises
Je me l’imagine bien avec les mots de ton texte, une page qui se tourne à tout jamais…
Bises du jour
Mireille du sablon
Une nouvelle vie pour lui… joli ce texte bravo Zaza, gros bisous
oh un superbe texte, j’avoue que je suis fan, une vie qui devait être difficile, mais un métier tellement original. bises.celine
Bonjour Zaza !
Bravo !
C’est un milieu où tu es très à l’aise ! 😉😊😊
Bonne journée !
Pierre
https://rotpier27.wordpress.com/
Bravo, ça ne doit pas être évident de faire ce métier, je te souhaite une bonne journée, bisous
Les mots, les photos
Tout est beau :)
Merci pour cette dose d’iode ce matin
Bonne journée Zaza
Bonjour Zaza.
Sympa ton histoire.
Ce matin le Soleil brille et il fait beau.
C’est dommage de ne pas pouvoir en profiter pour se faire une petite ballade, mais peut être que c’est mieux de rester prudents.
Malgré tout, je te souhaite de passer un bon week-end.
Bisous de nous deux.
Un joli texte sur cette dernière nuit de ce rude métier … Kenavo zaza.
grave question qu’apportent la technicité et la modernité : on pense matériel avant de penser spirituel
Un phare de plus sans gardien…
Ils me faisaient rêver.
Merci pour ce très beaux récit, Zaza.
Passe une douce journée.
Coucou Zaza
Magnifique cet hommage à nos gardiens de phare ..métier toujours pour des passionnés mais oh combien dangereux;..
Merci pour ton très beau texte
Bises
Bonjour zaza, très beau ton texte, je ne suis pas surprise car la mer , tu l’aimes. Bisous MTH
Joli hommage aux gardiens de phares! Bisous.
Excellent ton texte sur la mer, on a l’impression d’entendre le vent et sentir les effluves de liode…
Bises et belle journée
Emouvant ton texte mettant en lumière ce gardien de phare. On imagine ce pincement au coeur ressenti avant de laisser son phare à dame électricité . Que de souvenirs emmagasinés dans ces heures passées à veiller . Un superbe hommage Zaza à ce métier aujourd’hui disparu ..
Bonne journée
Bises
waouhhhhh magnifique texte qui évoque cette vie dans un phare faite de solitude mais néanmoins apprécié par celui qui l’a choisie. Bravo Zaza. Bisous
Bonjour ma Zaza
Une bien belle histoire au-delà du défi, la fin est triste, en tous cas j’ai ressenti de la tristesse quand il a fermé la porte du phare
J’espère que tu vas bien ma douce
Je te souhaite une excellente soirée avec des gros bisous et des caresses à tes compagnons à quatre pattes
Méline
Quel joli texte ! Gardien de phare… toute une époque !
Biz
Bonjour Zaza tu donne envie de vivre une soirée dans ce phare je ne sais pas nager mais je passerai bien une nuit belle écrit j’espère que pour toi ça vas ?? je devais passer Noël chez mon fils on est pas encore fixé pfff passe une douce soirée prend soin de toi bisous
Magnifique texte sur ce gardien de phare, gardien de la lumière en effet, veilleur d’une magie ancestrale qui engendra un superbe et âpre métier.
Un texte superbe, assurément…
Merci ma Zaza, j’espère que tu vas moins souffrir…
Nous pensons bien fort à toi, gros bisous sans oublier ton Poux Ronchon
Cendrine
Tout à fait magnifique ton texte, Zaza ! Bravo !
Doux week-end,
Bises 😘
Bonjour Zaza
Une superbe participation, un texte très d’atmosphère. Merci pour partager.
Belle journée à vous
C’est un beau texte, la fin dune aventure en solitaire, rude, difficile, incroyable , entouré de la fureur des éléments, mais… il aura sans doute malgré le soulagement un peu de nostalgie…
Bonjour Zaza,
Une très belle histoire aux accents mélancoliques.
On comprend fort bien la nostalgie de ce gardien du phare qui aura consacré tant de temps à s’en occuper et j’imagine fort bien aussi ce lien particulier qu’il pouvait avoir avec lui.
A la fois une libération et un crève-coeur de fermer cette porte et de tourner la page….
Bravo pour ce récit émouvant.