
¿Nada?
Donde moraba yo
otoñal y en harapos
y digo que moraba
porque sentí que vivía
como nunca allá adentro.
Donde yo residía
tembloroso y sutil
y era reconocido por las articulaciones
y las venas
y por el aire
que viajaba de ida y vuelta
a tus pulmones.
Allí, en tu circulación
y allá en tus pensamientos
que ahora alojan
otro huésped
¿no queda ni un dolor
ni unas cenizas?
Raúl Rivero, janvier 2003
¿Rien?
Où j’habitais
Automnal et haillonneux
Je dis j’habitais
Car j’ai senti que je vivais
Là-bas comme jamais au-dedans
Où je résidais
Tremblant et délicat
Reconnu
Par mes articulations
Par mes veines
Et par l’air
Voyageant d’allers-en-retours
Jusqu’à tes poumons.
Là, dans ton sang
Et là dans tes pensées
Qui abritent à présent
Un autre pensionnaire
Ne reste-t-il ni douleur
Ni cendres ?
Traduit de l’espagnol par Anne Plantagenet

Ce poète, né en 1945, rompt avec le régime castriste à la fin des années 1980 et affiche une liberté critique.
En 1992, avec trois autres journalistes, Yndamiro Restano, Nestor Baguer et Rafael Solano, il fonde le Club de la presse de Cuba puis en septembre 1995, la petite agence indépendante, Cuba Press.
Le 20 mars 2003, lors du « Printemps noir de Cuba », Raúl Rivero est arrêté par le régime castriste, puis, le 7 avril, à l’issue du procès où lui et soixante-quatorze autres dissidents ont été jugés coupables de « fréquenter des éléments antisociaux, réalisant des activités subversives visant à porter atteinte à l’intégrité territoriale de Cuba », il est alors condamné à une peine d’emprisonnement de 20 ans pour avoir.
Une campagne internationale se déclenche pour alerter sur son cas et obtenir sa libération. Selon le journaliste Maxime Vivas, Amnesty international et d’autres acteurs de cette campagne se font les relais d’informations mensongères sur sa situation, prétendant par exemple que le détenu serait soumis à des conditions d’incarcérations très dures et qu’il aurait perdu beaucoup de poids.
En novembre 2004, il est libéré de prison (malgré sa condamnation à 20 ans), et explique avoir seulement souffert du chant d’un grillon la nuit. Il peut quitter Cuba en 2005 et rejoint Madrid où il commence à travailler pour le quotidien El Mundo.
Nada un mot que je connais, rien, en effet… il ne fait pas bon être d’avis contraire…. merci, bises, jill
ça va bien arriver par chez nous un de ces quatre
Il commence à nous brider
Bonne journée
Bises
Quelle effusion de poésie!
C’est magnifique…
Ce poète nous dit, nous crie de faire attention, c’est ainsi que je le ressens…
Ne transigeons pas avec ce qui nous est indispensable: autant que la lumière, l’amour, la nourriture, l’eau… la Liberté d’être nous!
bravo pour ton choix ma Zaza, gros bisous
Cendrine
Poignant ce poème !!
Je découvre ce poète merc8 de nous mettre les 2 versions cest sympa dd le lird en espagnol…bonne journée Zaza j’ai chopé la crève malgre le beau temps un peu de fraicheur le matin et le soir et hop …plein de bises virtuelles et de pensées amicales
Bonjour Zaza.
Merci pour tes visites.
Hier au soir, nous avons eu une belle averse après une belle journée.
Ce matin il fait beau chez nous et c’est une belle journée qui s’annonce, peut être qu’en fin de journée il pleuvra encore.
Je te souhaite une bonne journée.
Bisous de nous deux.
Bonjour Zaza !
Un poème profond … 😥
Bonne journée !
Pierre
https://rotpier27.wordpress.com/
Un poème qui sonne bien avec l’ambiance actuelle.Je ne connaissais pas ce poète . Bisous
Fort par les mots et très beau malgré tout, bon mardi, bisous !
Rien de pire que la dictature !
Coucou Zaza, un beau poème mais qui prend à la gorge. Bisous MTH
ce qu’il faut de courage et de force …. bravo pour cet hommage !
C’est que les régimes totalitaires ne font jamais dans la demi-mesure, on est pour, on a tout, on n’est contre on n’est plus rien!
Bises
Je découvre ce poète , il en faut du courage pour oser parler différemment
Bises
Merci pour la présentation de ce personnage que je découvre grâce à toi. Bisous
bonjour
je découvre aussi ce poéte
merci pour les deux versions
bonne journée Zaza , je profites du beau temps
il y à plein de choses à rattrapper
bises
Je découvre !
C’est fort ! C’est beau !
Bisous ma Zaza
un poète que je découvre. La didacture vient un jour pour soi-disant remettre de l’ordre … et à chaque fois, après quelques chansons, c’est la souffrance pour beaucoup.
Bises et merci
Un poète que je découvre, bon choix!
Merci Zaza de me faire découvrir de poète !
Douce soirée,
Bises♥
Bonjour Zaza
Magnifique poème, j’adore la poésie et j’ai été séduite par cette verve, merci de nous le partager.
Quand je t’ai vue inscrite à ma newsletter ma mémoire m’a rappelé que nous avions été amies par le passé et j’ai fait des recherches et voici ce que j’ai retrouvé….
7ZAZA-RAMBETTE Profil de ZAZA-RAMBETTEVendredi 8 Novembre 2013 à 11:02 Supprimer le commentaire
ZAZA-RAMBETTE
Pontarlier est une très belle ville. De belles photos.
Mais je te croais en pause douce Méline ????
Bises et bonne journée. ZAZA
Quelle émotion après avoir lu cela…J’ai eu beaucoup de problèmes graves de santé, mais je suis remise maintenant et je voulais revenir sur la blogosphère, j’ai donc rajeuni mon blog et amélioré surtout et me voici de retour sur la toile…heureuse de t’avoir retrouvée.
Je te souhaite une très agréable journée…prends bien soin de toi.
Bisous
Méline
Je découvre le poème, merci, Zaza !
Bisous et douce journée.