Le gang du Marais 5/12 … !!!

Chapitre V

Sam Gratte quitta sa demeure à dix-neuf heures quinze.

L’appartement où demeurait Martine du Pin-Beurré, rue des vignoble, n’était qu’à quelques minutes de marche. Il déambula lentement dans la rue.
Quelques minutes plus tard, donc, il arrivait devant la porte de l’immeuble.

La porte de l’immeuble étai entre-ouverte. Il monta au dernier étage et frappa à la porte de chambre de la jeune femme.
Personne ne répondit. Il frappa à nouveau.
Aucune réponse.
Alors, il appela :
– « Mademoiselle Martine ! »
Personne ne répondit.
– « Curieux, » dit-il, « elle devait m’attendre. »
Avant de s’en retourner, Sam gratte tourna la poignée de la porte.
À sa grande surprise, la porte s’ouvrit. Il y avait de la lumière à l’intérieur.
Il entra.
Il resta saisi de stupeur.
Au centre de la pièce, il aperçut Martine, en déshabillé, étendue sur le plancher. Il se pencha sur elle… Elle était morte.
Il aperçut des traces de doigts autour de son cou.
– « Mais… elle a été assassinée ! » Murmura-t-il, avec effroi !
Il n’eut pas le temps d’en dire plus long. Il entendit un bruit de pas derrière lui.
Avant même qu’il se retourne, il reçut un coup terrible sur la tête et perdit connaissance.
Pit Za se mit à rire et ajouta :
– Ah, ah, ah ! KO le Sam Gratte !
Alors, Pit se livra à un curieux de manège.

Il approcha le corps de Sam Gratte près de celui de Martine. Puis prenant son mouchoir, il effaça les traces de doigts sur le cou de la jeune femme.
Il prit alors les mains de Sam Gratte et les plaça autour du cou de Martine du Pin-Beurré. Il pesa fortement sur les mains de Sam autour du cou de la pauvre fille pendant quelques secondes.
– « Ah, ah ! La police rira bien quand elle trouvera les empreintes du célèbre Sam Gratte sur le cou de cette vache de Martine. »
À l’aide de son mouchoir, il essuya les empreintes qu’il aurait pu laisser sur les mains de Sam Gratte, puis il sortit de la pièce, ayant soin de bien refermer la porte. Il descendit l’escalier. Personne ne le vit.
Il sortit dans la rue et se dirigea vers un petit restaurant qui se trouvait tout près.

Il entra dans la cabine téléphonique et composa le 17.
– « Police ! »
Il prit une voix énervée :
– « Vite, vite Police, venez… je crois qu’il y a meurtre…  30 rue des Vignobles dans le 20ème arrondissement… vite… Et il raccrocha aussitôt. »
Puis il sortit du restaurant, un sourire aux lèvres.
– « Le chef sera content, » se dit-il.
Il s’éloigna lentement.
Sam Gratte revint lentement à lui.
Groggy, il reprenait ses esprits et son regard balaya l’intégralité de la chambre.
Il aperçut Martine à quelques pas.
La mémoire lui revint. Avec peine, il se leva.
Que s’était-il passé ?
Il ne le savait pas au juste.
Il se rappelait avoir trouvé la belle brune étendue, puis… tout s’embrouillait.
– « On m’attendait, » se dit-il. « Quelqu’un savait que je devais venir ! »
Il ne perdit pas son sang-froid.
Il inspecta de fond en comble la chambre.
Il ouvrit les tiroirs du bureau et se mit à fouiller.
Soudain, il aperçut un paquet de lettres.

Il les glissa dans sa poche.
Tout à coup, il sursauta :
Il venait d’entendre un bruit de voix au bas de l’escalier.
– « Combien avez-vous de chambres ? »
– « Six, » répondit une voix.
– « Nous sommes obligés de les fouiller toutes les six. Je vous dis qu’il se passe quelque chose d’anormal ici. »
Sam Gratte avait compris.
La police ! La personne qui m’a attaqué l’avait donc avertie.
Devait-il l’attendre ?
– « Il faut que je retrouve les assassins. Attendre la police, ce serait perdre un temps précieux. » Se dit-il.
Il se dirigea vers la fenêtre.
Elle donnait justement sur l’escalier de secours.
Il l’ouvrit et sortit :
Il descendit l’escalier et disparut dans la nuit.
Quelques secondes plus tard, la police faisait irruption dans la pièce.
L’inspecteur Quentin Gendarmerit du commissariat central du 20ème arrondissement était à la tête de ses hommes.
Il vit immédiatement le corps de la jeune femme.
– « C’est ici, » dit-il.

Le médecin légiste entra, suivi des hommes de la « Crime ».
Le médecin constata la mort, pendant que les photographes faisaient leur travail.
Le spécialiste en empreintes digitales se pencha :
Il se releva, souriant :
– « Nous avons affaire à un amateur. »
– « Comment ça ? »
– « Regardez les belles empreintes sur le cou. »
Quentin Gendarmerit se pencha.
– « C’est vrai. »
Soudain, un agent s’écria :
– « La fenêtre n’est pas fermée hermétiquement. »
– « Quoi ? »
– « Le meurtrier a dû fuir par-là ! »
– « Sans doute. Mais qui a bien pu nous téléphoner ? »
La question demeura sans réponse.
Le spécialiste releva donc les empreintes.
Pendant ce temps, Quentin Gendarmerit et ses hommes inspectaient la chambre.
Ils trouvèrent le sac à main de la victime.
– « Elle se nomme Martine de Pin-Beurré. »
Un quart d’heure plus tard, la morgue venait chercher le corps de la jeune femme.
Quentin Gendarmerit descendit chez la concierge.
– « Comment se nommait la locataire de la chambre numéro 5 ? »
– « Martine de Pin-Beurré. »
– « Une Espagnole ? »
– « Non, pas du tout, une française. »
– « Il y a longtemps qu’elle demeure ici ? »
« Trois semaines. »
 « Ce soir, a-t-elle reçu quelqu’un ? »
– « Je n’ai vu personne. »
– « Recevait-elle souvent ? »
La concierge semblait mal à l’aise.
– « Assez. »
– « Des hommes ? »
– « Oui. »
– « Toujours le même ? »
– « Non. »
La concierge baissa la tête.
– « Je crois bien qu’elle faisait un peu la vie ! »
– « Et vous la laissiez faire ?… vous lui laissiez sa chambre… »
– « Dame, j’ai eu assez de misère à la louer. »
– « Parmi les hommes qui venaient, n’y en avait-il pas un qui venait plus souvent. »
– « Si, un petit qui venait tous les soirs vers dix-neuf heures. »
– « Ah ! Et ce soir ?… »
– « Je ne me souviens pas… je ne l’ai pas vu. Mais je me rappelle d’une chose ! »
– « Quoi donc ? »
– « Ma fenêtre donne sur la rue. Eh bien, hier soir, un homme est venu la reconduire. »
– « Et puis ?… »
– « Ils se sont dit des mots d’amour… Martine l’a invité à monter, mais il a refusé. Ils avaient pris rendez-vous pour ce soir. L’homme devait venir la chercher. »
– « Tiens, tiens, voilà qui devient intéressant. »
– « Ce n’est pas tout, continua la concierge, j’ai entendu le nom de l’homme… »
– « Quoi ? »
– « Du moins son prénom. Il s’appelle Sam ! »
Quentin Gendarmerit marqua le tout sur son calepin. Puis il prit une description complète du petit homme qui venait presque tous les soirs.
Il sortit satisfait.
– « Au moins, j’ai quelque chose pour commencer mon enquête. Des empreintes, une description complète et un prénom. Tout va bien. »

Sam Gratte semble embarqué dans une drôle d’affaire !
La police découvrira-t-elle que Sam Gratte se trouvait avec la morte ?
Et ces empreintes, ce sont les siennes, ce sont les siennes sur le cou de la jeune femme…
Que résultera-t-il de tout cela ?

A SUIVRE …

Auteur/autrice : ZAZA-RAMBETTE

Une bête à corne née un 13 AVRIL 1952 Maman et Mère-Grand...! Vous trouverez ici : humour de bon matin, sagas historiques sur ma Bretagne, des contes et légendes, des nouvelles et poèmes, de très belles photographies de paysages et d’animaux, de la musique (une petite préférence pour la musique celte), des articles culturels, et de temps en temps quelques coups de gueules...! Tous droits réservés ©

23 réflexions sur « Le gang du Marais 5/12 … !!! »

  1. Et bien flûte alors!
    Martine est bien morte…
    Pauvre Sam Gratte; que va t-il se passer???
    Le suspens continue d’opérer, merci beaucoup ma Zaza
    On en redemande, tu sais!
    Je te souhaite un beau week-end, avec de gros bisous pour vous deux
    Cendrine

  2. Le piège se referme sur Sam Gratte
    S’en sortira-t-il … pour ce crime qu’il n’a pas commit oui nous on le sais Pit Za aussi mais pas les policier.
    Suivons Quentin Gendarmerit dans ses investigations.
    Bisous ma belle

  3. Dit Zaza tu va pas me mettre Sam (Tom) en taule il est bien trop mignon va se faire croquer tout cru par des balaise en manque de suite ça ze veux pas! Mais bon je pense que je n’ai pas mon mot a dire…éclat de rire. Mince l’autre aussi l’est pas mal mais, c’est un meurtrier…Bisous doux weeeknd

  4. Ça se complique pour Sam … avec ses empreintes sur le cou de la morte c’est pas gagné pour sa défense…bonne soirée ma belle bisous

  5. Bonsoir Zaza,
    Ouah !!! encore un règlement de compte cela se complique pour la police …..avec ses empreintes déguisées…. à suivre
    Bon dimanche
    Amitiés

  6. HAAAA ma chère Zaza tu es plus courageuse que moi , je suis H.S. en ce moment et je n’arrive pas à remonter la pente , vivement ma visite et radio chez spécialiste , je commence vraiment à en avoir raz le bol de ne pas savoir ce que j’ai et qui me rend si patraque , aujourd’hui encore étourdissements , haut le cœur et douleurs , grrrrrr .

    Bof tant pis à dieu va comme l’on dit , ça va bien passer un jour ou l’autre ha ha ha .

    Gros bisous marseillais , bonne soirée .
    (mamiekéké).

  7. Non mais oh Zaza tu nous as tué la greluche, je commençais à l’aimer cette nana. Bon qui va payer? Je vais voir la suite, merci c’est palpitant !

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