Chapitre VII
Quelques secondes plus tard, un homme à la barbe grisonnante se pointa !
Il arriva, droit comme un I ayant pris de la gîte, et se
planta devant Sam Gratte (alias Nestor le Balafré).
– « Tu veux me voir ? »
À sa voix, Sam Gratte s’aperçut qu’il était quelque peu enivré.
– « Tu es Pit ? »
– « Oui. »
– « Assieds-toi. J’ai à te parler. »
– « Bon. »
Pit s’assied en face de Sam Gratte.
– « Je t’offre un verre ? »
– « Un scotch, si tu n’y vois pas d’inconvénient. »
– « Très bien. »
Le garçon s’approchait avec la quatrième pression commandée par Sam.
– « Un scotch pour mon ami, » annonça Sam Gratte.
– « Bien. »
Pit le dévisagea :
– « Je ne te connais pas ! »
– « Et c’est bien normal, mon gars, j’arrive de Perpignan. »
– « De Perpignan ? »
– « Oui. J’m’appelle Nestor le Balafré ! »
– « Mais comment se fait-il que tu me connais ? »
– « Mais par Martine, voyons ! »
Pit Za pâlit :
– « Ah ! Alors tu as connu Martine là-bas ? »
– « Et comment ! C’est elle qui m’a dit une fois : « Si jamais tu viens à Paname et si t’as besoin d’aide, tu n’auras qu’à aller au Billard Club Parisien, au Forum des Halles et demander Pit de ma part. ». Alors me voilà ! »
– « Brave petite, » murmura Pit attendri.
Il y eut un court silence.
Puis Pit Za demanda :
– « Alors, je suppose que tu as besoin d’aide ? »
– « Oui et non. »
– « Comment ça ? »
– « Si je suis monté sur Paris, c’est pour zigouiller un type. »
– « Ah ! »
– « Tu le connais peut-être, on l’appelle Sam Gratte. »
Pit Za sursauta :
– « Tu dis… Sam Gratte ? »
– « Oui. »
– « C’est toi qui veux le tuer ?… Mais voyons, c’est… »
– « Impossible, que tu voulais dire.
Allons, je sais que vous en avez tous une trouille bleue. Pas moi, certainement pas ! Nestor le Balafré ne recule jamais mon gars, même devant la mort.
Après tout, ce Sam Gratte n’est pas un surhomme. Il est vulnérable comme tout l’monde. »
– « Et que veux-tu savoir ? »
– « Où je pourrai trouver ce type-là ? »
Pit Za se mit à rire.
– « Qu’est-ce qui te fait rire comme cela ? »
– « Ce que j’ai à rire… Tu cherches Sam Gratte ? »
– « Oui. »
– « Eh bien, eh bien tu vas le trouver en prison. »
Sam fit semblant d’être surpris !
– « En prison ? »
– « Oui, mon vieux. Sous une accusation de meurtre. Hourra pour Pit. Remi ! Un autre scotch ! »
– « Bien Pit. »
Sam le questionna de nouveau :
– « Sous une accusation de meurtre ? »
– « Parfaitement. Grâce à Bibi, ici même, sous ton blase, mec ! »
– « Je n’comprends pas. »
Pit Za baissa la tête.
– « Je n’peux pas t’expliquer ! »
– « Pourquoi ?… »
– « T’es un ami de Martine ? »
– « Oui, je demeurais avec elle à Perpignan ! »
– « Eh bien, je vais te dire, moi Pit, que je sortais avec Martine depuis trois semaines. »
– « Comment toi aussi ? »
– « Oui et entre temps elle sortait avec un autre. »
– « Qui ? »
– « Sam Gratte ! »
– « Quoi ? »
– « Depuis quinze jours, elle était toujours en compagnie de ce Sam Gratte. Alors je me suis fâché ! »
– « Tu as bien fait ! »
– « Et je l’ai tuée ! »
– « Hein ? »
– « Crois-tu qu’elle ne le méritait pas. Une femme qui t’a trompé, toi aussi, Nestor le Balafré ? »
– « Oui. Tu as raison. Je l’aurais tuée moi aussi. »
– « Alors, vois-tu, quand Sam Gratte est arrivé dans la chambre de Martine à la même heure… »
– « Et puis ? »
– « Je l’ai assommé. J’ai laissé ses empreintes digitales sur le cou de cette greluche. »
– « Et puis ? »
– « Je suis allé téléphoner à la police. À l’heure où tu me parles, Sam Gratte est sous verrous. »
Sam Gratte, (alias Nestor le Balafré, pour la circonstance), avait une envie irrépressible de rire.
Mais il se retint.
Sam tendit la main à son compagnon de beuverie.
– « Mes félicitations, vieux ! »
Pit Za commanda un autre verre.
Il commençait à bafouiller.
Il prit la main de Sam.
– « Tu vois comme je travaille bien. Mais ce n’est pas fini ! »
– « Comment cela ? »
– « Il va nous falloir quelqu’un pour témoigner contre Sam Gratte. »
– « Témoigner ? »
– « Mais oui. Quelqu’un qui viendra dire qu’il l’a vu entrer chez Martine, tu comprends ? »
– « Oui, oui. »
– « Demain soir, nous organisons une assemblée générale de toute la bande ! »
– « Tiens, tiens. »
– « Nous ne serons pas loin de quatre-vingt. Nous discuterons de cela. »
Il y eut un silence :
– « Dis donc, » fit Sam, « il y a beaucoup d’ouvrage à Paris ? »
– « Comme on en veut ! »
– « Alors j’ai bien l’intention de rester ici. »
– « Attention, c’est dangereux de ne pas avoir d’aide. »
– « Mais, je voudrais m’associer à vous autres ! »
– « Hum ! C’est possible… écoute, vu que t’étais un pote de Martine, je vais te donner un tuyau. »
– « Alors, parle !… »
– « Viens à l’assemblée demain soir. »
– « Où ? »
– « Je vais t’expliquer ça ! Je te présenterai à Richard Dasso, notre chef ! Je suis sûr qu’il ne refusera pas ta collaboration ! »
– « Mais où a lieu cette assemblée ? »
– « Rue du temple… »
Il lui donna l’adresse exacte.
Puis il ajouta :
– « Il y a un mot de passe ! »
– « Ah ! »
– « Il ne faut pas que tu oublies, autrement tu ne rentreras pas. »
– « Qu’est-ce que c’est ? »
– « Le procès de l’enfoiré ! »
– « C’est ça le mot de passe ? »
– « Oui. »
– « Entendu, je ne l’oublierai pas. »
Les deux hommes causèrent encore un moment…
À une heure du matin, Sam sortit du club.
À quelques pas du club, il demanda un taxi.
Il lui indiqua l’adresse de son domicile.
– « Et vite, je suis pressé ! »
Sam Gratte va donc tendre un piège aux bandits !
Mais comment s’y prendra-t-il ?
A SUIVRE …
J’espère que ce n’est pas Sam qui se retrouvera à son propre procès rue du Temple…
Et si Pit Za l’avait reconnu malgré son grimage?
J’ai l’esprit qui travaille, ton histoire est super, merci ma Zaza!
Je vais imaginer la scène de demain en taquinant Morphée…
Gros bisous et pensées pleines d’amitié
Cendrine
Je ne sais mais, je suis certaine qu’il va réussir !
C’est tout à fait intéressant, Zaza !
Super !
Bises♥
Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.
…quel suspense et surtout…quelle imagination Zaza, j’adore!
J’ai hâte d’être à jeudi pour la suite…;
Bonne journée,
Bises de Mireille du sablon
ce matin pas le temps de lire ta page, avec ce changement d’heure je suis en retard pour aller à l’atelier et il ne faut pas que j’arrive en retard….grrrr passe un bien doux mardi
A chaque fin de billet
On piaffe d’impatience
La suite !!!
Bon mardi :)
Je viens de passer un bon moment en te lisant j’avais du retard , mais j’aime lire comme si j’avais un livre c’est tellement bien narré que je me laisse emporter par ce polard , quelle imagination !!! voyons la suite maintenant , bonne journée ZAZA bises
Sacré suspens, Sam Gratte va t’il réussir ?….
Bisous et douce journée
De l’imagination à revendre Zaza, tu nous tiens en haleine … bonne journée à toi ici ça se gate c’était trop beau cette météo ces derniers jours …bon séjour ds ton île gros bisous profite un max
bonjour Zaza,
Ouah !!! le régal cette suite . J’ai bien le nom du chef » Ri char d’assaut »
Vivement la suite….
bonne journée
Amitiés
Bonjour Zaza !
L’affaire se corse même si l’on est dans le Marais à Paris !
Ça va péter ! 😜
Bonne journée !
Pierre
https://rotpier27.wordpress.com/
j’espère qu’il va réussir…mais je pense que oui. gros bisous ma Zaza. cathy
Je me demande si c’est une bonne idée de rentrer chez lui , va – t – il prendre la police et les bandits de vitesse ?
Vite la suite
Bonne journée
Bises
le piège se tend mais le ressort sera t il ok ?
j’ai confiance en Sam Gratte, mais la partie est difficile contre tous ces truands et la police , merci Zaza bon mardi bisous
chez lui ? est ce prudent …
Hum!Ça sent le roussis, je trouve. Il faudra pas qu’il tombe dans piège celui-là. Ils sont filous… Gros bisous, ma Zaza et douce journée
La vengeance est un plat qui se mange froid on dirait bien….Bisous doux mardi
Méfiance, il a peut-être un piège dans tout ça!!
bonne journée, bises
Aie Aie ! chez lui !!! bien peur que la police l’y attend ???
J’ai lu tous tes articles d’une traite…. Bon, il faut savoir attendre ! c’est dur !
Merci Zaza… un polar rondement mené…
A très vite
Ne s’est-il pas un peu piégé, même s’il est habile ? Chris
Bonsoir Zaza, quel suspens, que va-t-il arriver à sam gratte? vite vite la suite j’en peux plus moi !!! bisous et bravo de nous tenir en haleine ainsi Bisous MTH
histoire haletante ; et là je vais regarder le capitaine Marleau (enfin une partie car avec le changement d’heure je suis un peu fatiguée) bises
Attention ! Le mot de passe est changé j’espère que ce n’est pas un piège dont Sam ferai les frais. Quoique l’autre lui en a beaucoup trop dit..Hum j’attends la suite avec impatience;
bisous