RAPPEL DES RÈGLES :

• Une définition.
• Un mot à trouver.
• Faire des anagrammes avec 5 lettres minimum – pas utile de faire beaucoup de mots 5 ou 6 sont largement suffisants pour un texte passionnant.
• Vous faites un texte avec les mots.
• Cerise sur le gâteau un texte en rapport avec le mot mystère

AAEIIODVRSNNM – ANIMADVERSION – 13 lettres pour ce nom féminin.
Le mot de Lilou : « Désapprobation latente, hostilité sourde, se manifestant occasionnellement dans des paroles, des attitudes ou des actes. »

À vos dictionnaires ! –😂 – Les anagrammes utilisées

« Adore, aînés, darons, daronnes, ainsi, monde, donné, moindre, noire, admiré, anodin, avise, ironie, nanisme, amadisien, avide, avoir, animés, divers, navre, admise, désir, Marianne, diversion, onirisme, dames, moins, anars, armés, maraver, drame, rennais, devin, animadversion, émois, advenir, savonne, nomadiser, savonnade, inadversion. »

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Notre pays connaît de grosses turbulences depuis quelques temps !

Comme vous le savez, j’adore l’histoire. Les réformes de la retraite en France font partie de mes marottes actuelles, et je vais tenter de les rappeler sur un plan historique et existentiel.
Si on remonte un peu dans l’histoire, on constate la constitution d’un système de solidarité, avec l’installation de caisses de retraites, datant de la fin du XIX^ème, début du XX^ème siècle, par nos aînés, de nos darons, et daronnes.
Et c’est ainsi que mon grand-père maternel, en mai 1936, adhéra aux mouvements de grèves qui se généralisèrent dans la région parisienne, avec près de 100 000 ouvriers grévistes.
Le 27 mai, Le Populaire publie l’article « Tout est possible ! » de Marceau Pivert, CLIC, où il propose de transformer le mouvement populaire en révolution sociale.
Sur le plan de l’existentiel, à quoi sert le travail ?
Eh bien, à travailler dur pour subvenir à ses besoins, permettant de se mettre à l’abri de la dureté du monde à laquelle nous sommes tous confrontés. Dans la vie, rien ne nous est donné !
Mais aussi, de bénéficier, à la toute fin de sa vie, du droit d’être pris en charge et de se reposer.
La retraite est donc vécue comme une récompense.
Au fil du temps toutes les réformes de la retraite ont été décriées, excepté celle du 1^er avril 1983 avec le retour de l’âge minimal à 60 ans pour les assurés qui justifiaient d’une durée de cotisation de 37,5 ans dans un ou plusieurs régimes de base, (à compter de 1945, l’âge légal était de 65 ans).
Et pourtant, pas le moindre des projets qui a suivi 1983, n’aura suscité autant de réactions !
En 2010, Éric Woerth est chargé de négocier une nouvelle réforme des retraites. Deux mesures phares sur l’âge de départ avec le relèvement progressif en six ans, sur lequel le mécanisme de décote ne s’applique plus. La principale mesure qui est connue de tous : (report de deux ans de l’âge légal pour partir à la retraite à 62 ans et pour obtenir le taux plein à 67 ans.), quatre mois par an, de l’âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans, à partir de 2011.
Inutile de vous dire que son vote a fait grincer bien des dents en provoquant une colère noire et des manifestations massives !
Nicolas Sarkozy promulgue le texte le 10 novembre 2010, malgré tout.
Euréka, dans son programme, François Hollande, tant admiré par beaucoup de socialos, promet de rétablir le droit au départ à la retraite à 60 ans pour les personnes ayant commencé à travailler à 18 ans et ayant accumulé 41 années de cotisations.
Mais, (car il y a un mais), la réforme des retraites 2013-2014 consiste en un ensemble de modifications paramétriques du système français, ce qui n’est pas anodin ! Elle sera portée par la ministre des Affaires sociales et de la Santé Marisol Touraine.
Elle sera matérialisée le 20 janvier 2014, en incluant une trajectoire de la durée de référence du système de retraite jusqu’à 43 annuités, en créant des droits supplémentaires (compte de pénibilité, élargissement des modalités de validation de trimestres de retraite, mise en place de dispositifs de mutualisation inter-régimes, etc.), mais aussi, l’augmentation les taux de cotisations salariale et employeur.
De nouveaux grincements de dents, mais pratiquement pas de manifestations.
En 2020, projet de réforme des retraites par points, proposé par Édouard Philippe.
Tollé général, avec une forte opposition pendant des mois de grèves et manifestation de la part des principaux syndicats.  
Le 16 mars 2020, Emmanuel Macron avise la populace de la suspension de cette réforme avec la prise de mesures de confinement dans le cadre de la pandémie de la Covid-19. Que d’ironie de sa part… Certainement atteint de nanisme sur le plan intellectuel et loin d’être amadisien ! 
Et nous voici le 10 janvier 2023, avec un nouveau projet de réformes de retraites présenté par Élisabeth Borne, sous l’impulsion d’Emmanuel Macron, avide de pouvoir, qui l’avait inscrite (en pointillé dans son programme électoral), mais qui s’est fait élire pour faire barrage à Marine Le Pen.  
C’est ce qui s’appelle avoir de la suite dans les idées ! 
Et là, dans l’hémicycle de l’assemblée nationale, des débats animés, cela devient la chienlit, en réaction notamment au calendrier restreint de délibération imposé par le gouvernement. Divers avis de toutes parts, insultes, noms d’oiseaux, propos et gestes inqualifiables ! 
Le texte de ce projet passe au Sénat sans être voté par le parlement. Gérard Larcher fait tout pour le faire accepter le 16 mars 2023.
Nouvelle navette parlementaire, et passage en force de la réforme avec un 49.3, qui me semble limite sur le plan démocratique, et qui me navre. Réforme admise mais toujours pas promulguée…
Une majorité des personnes interrogées, (plus de 60%), soutiennent le mouvement de contestation qui s’organise derrière toutes les organisations syndicales, et une intersyndicale, cette fois-ci, très soudée… avec le désir d’un retrait « pur et simple ».
L’entêtement de ce gouvernement et de son président, à maintenir l’âge minimal de départ à la retraite à 64 ans cristallise les français. Cette colère sociale gagne de plus en plus de travailleurs, retraités, jeunes, etc. en France.
Mais qu’en pense Marianne ? (Pas le journal bien entendu, quoique !)
Diversion à l’encontre de l’obstination du président, et de l’onirisme, en espérant que cette réforme injuste soit retirée pour se préoccuper des problèmes cruciaux de cette inflation qui impactent un max les classes moyennes de français.
Aucun argument rationnel ne réussit à conjurer cette farouche protestation.
L’allongement de la durée de la vie ???
La nécessité d’équilibrer financièrement le système ??? 
Rien n’y fait…
Travailler effectivement pour certains plus de 43 années, (les dames aux carrières achées étant les plus impactées), et toucher moins de retraites. Eh bien, c’est non, non, non et cent fois non !
Reste le Conseil constitutionnel est chargé d’instruire les dossiers concernant l’initiative référendaire et la loi de financement de la sécurité sociale rectificative pour 2023. Il devra rendre des décisions le 14 avril 2023 en fin de journée.
Une majorité de français est en colère, manifeste et bloque les routes, l’approvisionnement de carburants, les jeunes viennent grossir les rangs de manifestants, et les anars de droite ou de gauche armés, s’en donnent à cœur joie pour maraver du flic en fichant le bordel, pouvant tourner au drame. Les rennais ne sont pas en reste !
Je ne suis pas devin, mais tout ceci nous réserve de l’animadversion et encore des journées bien difficiles. Que d’émois et que va-t-il advenir de notre pays !?! Et pourvu que le machiavélisme de ce président ne nous savonne pas la planche…
Alors, tous pour un, un pour tous afin de ne pas ne nous nomadiser !
Instant de réflexion pour confier à mes filles que leur maman n’est pas éternelle et qu’elles doivent se battre pour éviter cette savonnade gouvernementale, capitaliser, tant qu’elles peuvent : « et tout faire pour se préserver, et ne pas sombrer dans l’inadversion !