Le nid des mots, octobre … !!!

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Le thème « Quelle surprise ! Au petit matin nos trois arbres avaient sauté … Quelle tristesse ! Où vont nicher les petits oiseaux ? »

Lors d’un passage en région parisienne en 2015, avant de décès de maman, j’ai eu envie d’aller faire un petit tour sur les lieux de ma prime enfance. Je suis née à FOURQUEUX dans les Yvelines.

Mes parents ont construit une maison, au bout du chemin des Normandes, chemin de terre dans les années 1954.

Comme cela a changé !

Exit le chemin des Normandes devenue rue du Chiendent.
Mais où sont passés les sapins de Pierre et de Jean-Claude. Deux sapins de Noël, replanté en façade de la maison ?

Devant le sapin de Jean-Claude, en 1967, avec mon chien d’enfance, Voyou qui fait le beau !

A notre retour de Lannion j’avais déjà vu le verger de pommiers vendu par mes parents pour financer l’extension de la maison.

Verger de pommiers
Dans la cave, sur sol en terre battue, claies recevant les pommes cueillies en septembre et terminant la saison en mai.

Mais là, constater que les sapins de mon frère et de mon cousin avaient été coupés, me fit tout drôle. La maison avait perdu une partie de son âme, même si elle avait gardé son aspect de chalet, que j’ai en mémoire, une fois l’extension réalisée.

Et puis les oiseaux, vous y pensez ? Où vont-ils nicher ces malheureux.
Ce village qui m’a vu naitre a connu une démographie galopante :

Les vergers et terres de cultures ont disparu, laissant la place aux constructions, et au béton !

Auteur/autrice : ZAZA-RAMBETTE

Une bête à corne née un 13 AVRIL 1952 Maman et Mère-Grand...! Vous trouverez ici : humour de bon matin, sagas historiques sur ma Bretagne, des contes et légendes, des nouvelles et poèmes, de très belles photographies de paysages et d’animaux, de la musique (une petite préférence pour la musique celte), des articles culturels, et de temps en temps quelques coups de gueules...! Tous droits réservés ©

30 réflexions sur « Le nid des mots, octobre … !!! »

  1. C’est comme à la Mer du Nord, adieu les dunes, bonjour les lots d’appartements…. la flore et la faune du coin trinquent, en rire ou en pleurer, ma foi…. merci Zaza, bises, jill

  2. Ah ! Je comprends facilement ta déception, Zaza ! Que de détachements nous devons faire, tout au long de notre vie … bon et doux week-end à toi ! Bises♥

  3. C’est toujours difficile de revenir sur les lieux de son enfance. je l’ai fait aussi. C’était à Paris dans une rue où il n’y avait pas d’arbre. C’était les commerçants qui avait disparu : La laitière, le marchand de couleurs où j’aimais tant aller, le marchand de journaux et même le cinéma où j’allais avec ma grand-mère regarder des film romantiques à souhait : les hauts des hurlevents, Angélique marquise des anges.. Bisous

  4. Tout est éphémère, rien ne demeure éternellement, la vie c’est le changement…Cela n’empêche pas d’avoir parfois de lourds regrets, tousles changements n’étant pas signes de vie meilleure

  5. Bonjour Zaza, je comprends ta déception, il y avait un vieux poirier devant la maison de mes parents , et bien la première chose que les acheteurs nt fait c’est de le couper! effectivement l’âme des maisons disparaît …. Bisous et bon samedi MTH

  6. Terrible la banlieue, il n’y a plus beaucoup d’espace de respiration…
    Garde en ton cœur les images de l’enfance ce sont les meilleures.
    merci pour cette évocation (je connais bien les Yvelines, j’y suis née aussi et plus rien ne ressemble à rien…

  7. c’est la volonté générale…à chaque réunion du PLU on entend le même discours il faut densifier les villes !
    cette année on a été obligé par sécurité d’enlever des arbres mais étant limitrophe du bois les oiseaux sont toujours là et surtout (hélas) les pigeons !
    bises

  8. Si je devais aller à Colombes où j’ai véçu avec notre chien qui fuguait constamment (il était né à la campagne et sa première partie de sa vie il couratait entre champs et bois) et mon petit frère réveillé de sa sieste par ce chien aboyant sur le coq des voisins qui avait sauté sur le mur mitoyen … Ca parait suréaliste …
    Je préfère garder le souvenir …
    Bisous ma belle bon weekend plus vieux et pluvieux

  9. C’est hélas un lot qui devient presque quotidien, les constructions vers le ciel remplacent les maisons et terrains aux alentours, nos arbres disparaissent aussi…
    Bises du jour
    Mireille du Sablon

  10. Bonjour Zaza,
    C’est bien et parfois désolant de revenir dans son lieu de naissance plusieurs années après . Car effectivement les constructions se sont multipliées , c’est pour cela que aujourd’hui la terre et les sols n’absorbent plus l’eau , se qui de nos jours cause des inondations multiples . Bientôt la France ressemblera à une vulgaire plaque de béton recouverte de tuile par endroit
    Merci du partage
    Bon weekend
    Amitiés

  11. C’est partout pareil en région parisienne… et je suppose aussi dans les grandes villes.
    On a besoin de nouveaux logements…
    La nature perd du terrain.

  12. Je suis moi aussi repassé devant une maison que nous avons habitée il y a… un certain temps (nos enfants étaient petits), et voir que tout change, cela fait bizarre ! Chris

  13. Coucou Zaza, oh comme je te comprends, déception et émotion sont à l’honneur du désastre occasionné par certains. J’ai connu cela pour la maison de mes parents aussi où papa avait planté plein d’arbres dont un verger et les jeunes qui ont acheté ont tout déraciné pour faire un chenil malgré l’hectare de terrain…, même les voisins sont tristes car mon père y mettait tout son coeur. Je n’avais pas voulu reprendre la maison à son décès. Ma grand-mère pareil la mairie a piqué sa maison en expropriation pour y monter des hlm horribles. Ca se passait en ville mais dans un coin resté campagne où j’ai rencontré mon mari d’ailleurs, il y avait 3 passages avec une dizaine de maison par ruelle, tous expropriés. Ma grand-mère ça l’a tué ! Et oui où vont les animaux ? Les hérissons, les oiseaux, les chats…, une horreur cet abus de construction.
    Je suis colère je l’ai été longtemps tu sais car j’en ai souffert. Alors je vais près de ma « mer » me ressourcer.
    Bisous bon week-end

  14. On est toujours surpris par les changements quand on revient sur les lieux qui nous ont vus naître, c’est un sentiment de dépossession que j’ai éprouvé quand je suis revenu chez moi après 15 ans d’absence… Je préfère tout garder dans ma mémoire et mon coeur, là, pas de changements!
    Bises et belle journée

  15. Ah oui quelle déception que de voir partir tous ces arbres et fleurir le béton, un crève coeur . Personnellement j’ai eu plus de chance avec l’endroit où j’ai passé mon enfance si le côté sauvage du petit bois qui jouxtait notre habitation a disparu, par contre les arbres sont restés dans leur presque totalité , et le bois est devenu un lieu de promenade . Tout l’espace vert a été préservé, avec une tonte raisonnée . Là où j’habite maintenant , j’espère qu’aucun promoteur n’aura l’idée de construire des habitations sur pilotis ( c’est une zone inondable classée inconstructible mais sait on jamais ) dans l’espace d’en face là où se trouve une faune et une flore diversifiées .
    Bonne journée
    Bises

  16. difficile les retours en arrières….donc c’est bien ce que je pense, il faut aller de l’avant….c’est un moment de nostalgie vite passé….de toute façon on a guère le choix que d’avancer….je te souhaite un bien douce journée

  17. nous avons aussi été dans le 78 mais à Conflans en bordure de Seine. Nous voilà maintenant en bordure d’océan et c’est tant mieux.
    Bizzz et bon dimanche Zaza

  18. oui c’est bien triste et un crève-coeur de couper des arbres. Les sapins de noël plantés petits avaient sans doute trop prospéré. J’en veux plus aux coupeurs de haies ou à la manière dont on a transformé nos forêts en fermes-usines à bois d’exploitation bises

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