
En souvenir de Lady Marianne à qui nous pensons bien fort et désormais sous l’égide de Lilou et de Fardoise. ICI pour le récapitulatif des participations, LA pour le choix du thème des samedis 06 et 13 mars 2021.
Le mot de Fardoise : Pour début mars, je vous propose, non un thème de saison, mais de chercher des représentations de métiers qui ont aujourd’hui disparu, ou quasiment disparu… Comme l’allumeur de réverbères dans le Petit Prince »
Les verrotières – Charles Roussel – 1831/1936

En Baie de Somme, certaines femmes de pêcheurs gagnaient leur vie en allant pêcher des vers de vase sur l’estran. Un métier dur et fort peu rémunérateur. Aujourd’hui, on ne compte plus que deux verrotières, qui vendent le fruit de leur pêche à des grossistes.
Originaire de Tourcoing comme son célèbre cousin Albert, il y entre à l’école académique à l’âge de 16 ans et y collectionne les distinctions jusqu’en 1880. Après un bref passage à Lille, il entre à l’atelier de Cabanel qu’il fréquente jusqu’en 1886 et suit l’enseignement de Jean-Joseph Weerts.
Au début des années 1880, il effectue quelques voyages (Pays Basque, Italie, Espagne, sud-ouest) et, après un séjour à Pont-Aven en 1886, s’installe à Berck où il est conseillé par son maître et ami Francis Tattegrain (1852 – 1915) dont il apparaît comme le légitime successeur. Cette affinité est mentionnée par divers journalistes (Alexis Lemaistre, 28 juin 1903) et, en 1899, lors d’un punch offert en l’honneur de la distinction obtenue par Tattegrain au salon, le maire de Berck lui associe dans son discours « M. Roussel qui lui aussi est berckois… » (Journal de Berck, 22 juin 1899). Charles Roussel conserve dans son atelier son portrait « peint par le maître en quarante minutes » (Journal de Berck, 23 juin 1901), resté depuis dans la famille du peintre.
Admis au Salon de 1887 avec les « Apprêts pour la pêche » qu’il offrira au musée de sa ville natale, il y participe régulièrement jusqu’en 1934. Tous ses envois sont inspirés de la marine de Berck où il réalise toute sa carrière, soit près de cinquante ans de peinture.
Si son tempérament le porte plus à un rapport solitaire au « Berck saharien » qu’il exprime au travers des nombreux paysages peints dans les dunes et dans les garennes, Roussel affectionne les scènes d’estran (départs et retours de pêche, préparatifs et attente, pêcheuses de crevettes et verrotières) et les spectaculaires effets d’éclairages qui embrasent le bord de mer.
Derrière les travaux de chevalet – le versant officiel de son œuvre, le plus visible – les petits panneaux qu’il emmène partout avec lui et sur lesquels il fait preuve d’une vigoureuse spontanéité témoignent d’un réel bonheur de peindre et, comme avec la procession de Saint-Josse, d’un goût prononcé pour la narration.
La majeure partie de son œuvre se trouve exposée au Musée de Berck Sur Mer.
J’ignorais ce « métier »..
Ce tableau me plaît beaucoup, une scène si vivante que l’on peut imaginer les voir se déplacer…
Bon w-end!
Bises de Mireille du sablon
Magnifique tableau
Débusquer le ver demande un savoir faire
Bonne journée Zaza
Un dur métier, le tableau est très vivant et beau, bon week end bisous !
un superbe tableau qui me plait beaucoup
tu as fait une belle trouvaille
je te souhaite un trés bon samedi
bises ZAZA
kénavo j ‘espére moins de giboulées que celles de hier ….
Coucou Zaza magnifique tableau, je ne connaissais pas ce métier. MTH
Je ne connaissais pas non plus ce métier.
Merci pour la découverte, Zaza.
C’est un très beau tableau.
Superbe choix Zaza , je découvre ce Roussel là, né à Tourcoing, l’autre peintre se prénommant Ker Xavier est originaire de Lorry les Metz à quelques 3 km de chez moi , il a un tout autre style se rapprochant plus de Puvis de Chavanne .
J’aime beaucoup ces scènes de bord de mer , il me semble avoir vu un de ses tableaux « la pêche de crevettes » dans un musée de la côte d’opale .
Bonne journée
Bises
Un bel article ,passe un doux week-end bisous
Un bel article ,passe un doux week-end bisous
Joli tableau de Roussel.
Ce métier devait en effet être très dur, les pieds dans l’eau glacée pour quelques sous…
Bises
Je repasserai de nouveau, toujours pas de photo…: /
Annie
un peintre qui m’était inconnu si je passe à Berck (mais quand) j’irai voir, une peinture qui témoigne de son temps !
On imagine bien que ce travail ne devait être très rémunérateur, mais surtout utile pour les pécheurs. J’ai lu l’article sur les dernière verrotières, sauf qu’il indique qu’elles ramassent des verres… Un beau tableau qui témoigne d’une époque où tout travail était utile et rien ne se perdait. Bon week end
Que de vie et de charme dans cette œuvre que je découvre avec plaisir.
C’est un beau tableau Zaza . belle journée bises
Bravo pour la trouvaille, je ne connaissais pas ce métier. Bon week-end Zaza giboulées sur Nantes depuis ce matin bises
découverte d’un peintre d’un beau tableau et… d’une profession
gros bisous ma Zaza sous la pluie et le vent !
Une des nombreuses professions disparues aujourd’hui fort bien représentée sur ce tableau
Bon week end
Ce choix te correspond tout a fait il parle mer ….Bisous doux weekend
Bonjour, pas un métier pour moi, j’ai la phobie de ces choses là ! je te souhaite un bon week end, bisous
Un beau tableau ;un métier que je ne connaissais pas
Bon week end
Un beau tableau, pour un métier que je ne connaissais pas!
Un très, très bon choix, Zaza ! Bises 😘
tres beau ce tableau, en effet ramasser des vers ne devait pas rendre tres riche ! bonne soiree chere Zaza bises
Un joli tableau, mais ce métier ne devait pas être si facile, selon le temps qu’il faisait !
Je pensais à de la verroterie , de la nacre, des fausses perles mais non c’étaient des vers (beurk)
la toile est très belle ; les femmes à l’époque faisaient de petits travaux en plus des tâches journalières ; leurs émoluments étaient souvent bien maigres par rapport à leurs efforts. Ma grand mère faisait de la dentelle .
Bises
Superbe tableau !
Biz