Les consignes de Lilou, ICI, pour les 21 et 28 janvier 2023.
Son thème : « Les petits métiers »
Les cribleuses de blé – Gustave Courbet
Un peu d’histoire sur cet ancien métier
Au milieu du XIXème siècle, la culture est largement prédominante dans l’économie rurale du Doubs. La surface agricole, presque totalement cultivée, témoigne du dynamisme d’une paysannerie soucieuse de rentabiliser la totalité de ses terres. En 1836, les terres cultivables du département s’étendent sur 216 513 hectares : 44 % sont consacrés à la culture des céréales, dont près de la moitié à celle du froment. Cette spécialisation céréalière, signe des riches ressources du terroir, répond à la demande grandissante des villes, qu’il faut approvisionner en blé.
Concernant ce tableau
Intitulé aussi par Courbet Les Cribleuses ou les Enfants des cultivateurs du Doubs, le tableau démontre « l’importante persistance de la culture du blé dans le Doubs du milieu du XIXème siècle » et la nécessité pour le paysan de mettre à contribution toute sa famille afin d’atteindre « les limites de l’aisance ».
On note à cette époque une progression notable des rendements agricoles du département. Cette évolution est le fait de l’extension des surfaces céréalières et de l’amélioration locale de l’outillage agricole.
À Ornans durant l’hiver 1853-1854, Courbet immortalise une scène de la vie paysanne, dont il a choisi les modèles parmi les membres de sa famille.
Au centre, sa sœur Zoé crible le blé au moyen d’un grand van.
Assise en retrait, Juliette, la seconde sœur du peintre sépare manuellement les grains de la paille.
À droite enfin, un jeune garçon identifié comme son fils naturel examine le mécanisme du tarare, appareil à cribler par ventilation.
À la surface de la toile, un camaïeu d’ocres décline la couleur naturellement chaleureuse du blé qui s’éparpille au sol.
Seules, la robe de Juliette et la veste du garçonnet sont traitées en couleurs froides, alors que l’intensité chromatique culmine dans le vêtement rouge orangé de Zoé.
Cette dernière s’impose au spectateur par sa taille presque disproportionnée, mais aussi par l’énergie et la tension qu’elle développe et transmet à l’ensemble de la représentation.
À l’énergie musculaire de la jeune fille, trahie par le puissant mouvement d’ellipse qu’elle imprime au tamis, s’ajoute la troublante sensualité de sa position agenouillée.
Visage caché, presque anonyme, Zoé reste le pilier central de la toile, tandis que les deux autres acteurs apparaissent comme des figurants.
Pour en savoir un peu plus sur Gustave Courbet (1819-1877) – CLIC
j’ai trouvé que certains adultes avaient de superbes idées pour les occuper….il faudrait que ce style de port se propage par chez nous aussi…..passe une bien douce journée
beau tableau de ce métier qui n ‘est pas trés connu
Merci pour ces explications intéressantes
belle trouvaille ce tableau
bonne journée ZAZA
BISES
D’abord merci pour ce soleil ☀ en appel Mimosa
Tableau de choix et merci pour les explications
Bonne journée ZaZa
C’est un très beau tableau, merci pour toutes ces explications très intéressantes, un métier
disparu que je ne connaissais pas.
Très belle journée et bon week-end.
bises
Un voilà un de Courbet que je ne connaissais pas… un travail minitieux qui semble bien embêter une dame assise… merci Zaza, bises
Bonjour Zaza !
C’était des métiers qui cassaient bien les bras et le dos !
Tableau au poil, même s’il est beaucoup moins
connu que « L’origine du monde » ! 😉😊😃
Bonne journée !
Pierre
https://rotpier27.wordpress.com/
Je ne connaissais pas du tout ce métier bien utile surement à l’epoque
Ton choix de tableau est vraiment bien vu
Bises Zaza
Coucou Zaza c’est un beau tableau une belle toile j’aime beaucoup je te souhaite un très bon Samedi bises
Magnifique artiste que Courbet on dirait vraiment une scène vivante !
Bonjour Zaza, très beau tableau, la jeune fille a des bras bien musclé, il en fallait pour faire tourner le tamis, quand je regarde ce tableau je ne vois qu’elle . Bisous bonne journée MTH
Je vois une ouvrière épuisée tandis que l’autre se démène avec ardeur, pas mal du tout ce tableau de Courbet !
Bisous Zaza
je découvre le tableau :-) merci pour tes explications, bonne fin de semaine
bises
Un excellent choix tant pour ce métier, que l’on devine dur, que pour ce tableau de Courbet. Merci pour tes explications qui montrent bien à quel point le talent d’un grand peintre fait toute la différence, avec ce choix de la figure centrale de sa sœur habillée de rouge qui donne toute sa dynamique à l’œuvre. Et donc merci au peintre qui a ainsi immortalisé ces tâches ingrates, on imagine le temps passé avec les sacs entreposés derrière.
je n’avais vu ce tableau de Courbet, merci pour la découverte, il est très beau! gros bisous ma Zaza. cathy
merci Zaza de me faire découvrir ce tableau magnifique !!! bisous beau weekend A+
Magnifique découverte avec cette peinture.
C’est un excellent choix
Bisous ma Zaza
Bonne analyse, merci ! Chris
Excellent choix avec ce tableau de Courbet que je découvre. Un vrai témoignage vivant de cette pratique avec un dynamisme exceptionnel dans ce criblage rendu sur la toile .
Bon samedi
Bises
Très joli tableau de Courbet sur la vie à la campagne avec ce moment du triage du blé par les enfants. Doux week-end Zaza bise.
je le trouve hyper vivant j’aime ton choix. Bisous doux weekend
Chacun a son rôle et l’on sent l’effort fourni par Zoé, elle devait être bien fatiguée le soir!
Bises de Mireille du sablon
Un tableau connu, des explications intéressantes ! Bon week-end, bisous.
Ce travail demandait de la force. Un très intéressant tableau suivi d’un commentaire instructif. Bises
Superbe tableau, Zaza ! Bonne poursuite de ce week-end,
Bises 😘
j’aurai appris quelque chose en ouvrant ton blog ce matin, je ne connaissais pas ce terme « les cribleuses »…..un métier que les jeunes d’aujourd’hui ne pourrait pas faire….si l’on pense à la pénibilité….passe une bien douce journée
Salut,
Super cette scène de la vie quotidienne.
On est dans le froid et la pluie est annoncée.
On reste devant la télé.
Bon dimanche
On ne rate pas l’humour du dimanche.
Toute une époque ! Ce tableau était aussi dans mon dossier. Voilà un métier qui a vraiment totalement disparu ! Courbet était un grand peintre !
Peut-être la mère épuisée blafarde dans son coin pendant que la fille pleine d’énergie est peinte en rouge. Belle démonstration de la dureté des petits métiers
Bisous Zaza
Caresses à tes poilus Quya dort sur le canapé du fond
C’est un joli tableau pour illustrer ce thème, j’aime beaucoup.
Merci pour le partage, Zaza.
Bisous et douce journée.