Le week-end, un thème, un tableau – 25 Janvier 2025… !!!

LES CONSIGNES DE FARDOISE, CLIC, POUR LA DERNIÈRE QUINZAINE DE JANVIER 2025.

Le mot de Fardoise : « Nous venons de souhaiter l’épiphanie autour de la galette, et ce n’est pas encore terminé, tout le mois de janvier peut y être consacré. Au-delà des polémiques sur la signification de cette tradition, je voulais simplement proposer de rechercher des représentations de rois et de reines au cours des siècles et partout dans le monde, histoire de trouver des tenues tout autant chatoyantes et luxueuses, qu’elles peuvent parfois friser le ridicule. Oui, oui, on a le droit de se moquer un peu. 
Si vous préférez parler de la galette… Mais courage pour trouver des tableaux qui en parlent !
Son thème : « Tirer les rois »

Pour ce samedi, nous allons laisser tomber les galettes pour nous consacrer à la toilette des têtes couronnées qui aimaient, elles aussi, se faire tirer le portrait !
Nous retrouverons les galettes, exceptionnellement, le samedi 1ᵉʳ février 2025, tu m’excuseras Lilou, mais c’est que j’en ai trouvé des galettes, FARDOISE. 
J’avais à cœur de vous parler des origines de la galette et de sa fève !

Marie-Antoinette en grand habit de cour par  Élisabeth Vigée Le Brun

Huile sur toile – Dimensions : 273 x 193,5 – Datation : 1778 – Localisation : Musée national du château de Versailles

Le portrait présenté ci-dessus est la version du tableau Marie-Antoinette en grand habit de cour par Élisabeth Vigée Le Brun est exposée dans le réchauffoir de l’appartement du capitaine des gardes au château de Versailles.
La toile originale est visible au palais impérial d’Innsbruck, en Autriche.
Ce portrait monumental de Marie-Antoinette n’est pas le seul à être « monumental ».
La tenue qu’elle a choisie pour poser, mais aussi l’histoire de ce tableau.
Depuis l’accession au trône de Louis XVI et de Marie-Antoinette en 1774, l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche presse sa fille de lui envoyer un « beau portrait en grand », c’est-à-dire un portrait d’apparat en pied, « pour une salle où toute la famille est en grand ».
Eh oui, à cette époque, tout est grand, grand, très grand !
En novembre 1774, Marie-Antoinette ne lui a toujours pas donné satisfaction.
Les images livrées par Duplessis, Drouais ou Gautier-Dagoty reçoivent un accueil sévère :
« C’est bien à moi de me désoler de n’avoir pu encore trouver un peintre qui attrape ma ressemblance », écrit-elle à sa mère, « les peintres me tuent et me désespèrent ! »
Il faudra attendre 1778 pour que Marie-Antoinette trouve enfin le peintre qui réalisera le portrait qu’elle attend depuis si longtemps.
Il s’agit d’Élisabeth Vigée Le Brun, fille du portraitiste Louis Vigée et épouse du célèbre marchand de tableau Jean-Baptiste-Pierre Le Brun.
Contemporaines de la reine, les séances de pose deviennent bientôt des moments privilégiés entre ces deux nouvelles amies de cœur. 
Vêtue d’une spectaculaire robe de cour à panier en satin blanc, Marie-Antoinette apparaît dans un décor palatial ; à ses côtés, sur une table recouverte de velours cramoisi, est disposée la couronne de France.
Si ce portrait livré en 1779 conserve la tradition formelle du grand portrait de cour, le peintre renouvelle ici le genre en lui ôtant sa pesanteur et son hiératisme.
Ainsi, la lourde traîne  « fleurdelysée » de la Reine est ici traitée comme une gaze légère se devinant à peine à l’arrière de la robe.
De son pinceau, et par l’usage de ce blanc lumineux, Élisabeth Vigée Le Brun révèle surtout la noblesse, la jeunesse, sa peau blanche et irisée, sa grâce et son port altier frappent l’observateur.
Dans sa main droite, elle tient une rose…
Marie-Antoinette n’avait que de vingt-deux ans. 
Le tableau est bientôt envoyé à Vienne où il est toujours conservé :
 « Votre grand portrait fait mes délices ! » écrit l’impératrice à sa fille le 1ᵉʳ avril 1779.
En France, c’est la gloire immédiate pour le peintre : de nombreuses répliques autographes et des copies sont commandées afin de faire circuler l’image royale aux confins du pays. 
Plusieurs répliques sont ensuite commandées par la reine. Une pour ses appartements, une autre pour l’impératrice de Russie, notamment.
Au total, on en dénombrera 6.
À noter tout de même que sur le tableau expédié à sa maman, la tenue de la reine est agrémentée d’une modestie, destinée à cacher la naissance de ses seins.

Si vous voulez en savoir plus sur Élisabeth Vigée Le Brun : ICI.

Auteur/autrice : ZAZA-RAMBETTE

Une bête à corne née un 13 AVRIL 1952 Maman et Mère-Grand...! Vous trouverez ici : humour de bon matin, sagas historiques sur ma Bretagne, des contes et légendes, des nouvelles et poèmes, de très belles photographies de paysages et d’animaux, de la musique (une petite préférence pour la musique celte), des articles culturels, et de temps en temps quelques coups de gueules...! Tous droits réservés ©

37 réflexions sur « Le week-end, un thème, un tableau – 25 Janvier 2025… !!! »

  1. Bonjour Zaza !
    Très grand tableau pour une femme qui a été raccourcie par la suite ! 🙂😉😩
    Elle était plus tordue que son roi de mari, Louis XVI ! … C’était jute un petit raccourci ! 😜
    Bon samedi !
    Pierre

  2. bonjour
    superbe tableau de MARIE ANTOINETTE
    une fin atroce , que l ‘on ne peut pas aujourdhui accepter

    ( je ne suis pas sur le bon théme , ce matin
    mais c’est ce que j ‘ai lu chez Fardoise , avec les chamboulements bloguesques on ne sait plus ou l ‘on en est ..
    (alors je ne refait pas l’article dans le théme du jour )
    bon samedi pas de vent pas de pluie ouff)
    bises kénavo ZAZA

  3. Coucou ma chère Zaza, quelle élégance cette Marie-Antoinette, j’adore sa magnifique robe et le peintre franchement un chef d’oeuvre son tableau surtout à cette époque.
    Les rois la galette oui tout le monde se mêle les pinceaux mais bon on se régale bien avec cette fameuse galette feuilletée frangipane lol !
    Ce qui me désole c’est qu’elle ait été guillotinée et que les rois tués n’avaient plus leur place dans ce monde mais on est de nouveau avec un roi et nous sommes des serfs qui de nos jours au lieu de donner notre récolte de blé d’un dur labeur de travail au champ on donne nos billets jusqu’à n’en plus finir surtout quand on a tout fait pour s’en sortir, les autres bénéficient de leur nonchalance et leurs abus de tout sur notre dos…
    Bon week-end avec la tempête. Ils ont bloqué des manèges à la fête de la ste Ouine pour ne pas que les gens s’envolent lolll ! Moi vent ou pas je ne monte pas, pas folle la guêpe.
    Bisous bisous Evelyne

  4. une reine au visage triste…
    je pense qu’elle n’a jamais été heureuse cette pauvre femme
    ce rôle de reine n’avait rien de réjouissant, juste des monnaies d’échange entre pays, on envoyait les filles à peine pubère et à la frontière elles quittaient tout même leurs nourrices et leurs vêtements pour »commencer » une vie royale…

  5. Un beau portrait, elle avait fière allure dans son écrin de lourds vêtements. Une tenue qui mettait en valeur le visage et le buste. Je suis étonnée par cette robe qui ressemble plus à des rideaux qu’à une tenue facile à porter.

  6. Bonjour Zaza,
    Je rejoins Fardoise dans son commentaire.
    Il faisait si froid et humide dans leur château qu’il fallait plusieurs épaisseurs de vêtements pour se réchauffer d’où ces robes volumineuses.
    Amicalement, Marie Sylvie

  7. J’adore ce tableau de Marie-Antoinette, et j’adore aussi Vigée-Lebrun un peintre de cours qui nous a laissé de magnifique tableaux.
    Bises et belle journée

  8. Magnifique et royal tableau de Marie-Antoinette par une peintre de talent
    Pauvre Marie-Antoinette si charmante… au destin terrible et tragique.
    Excellent choix.
    Bisous ma Zaza et bon WE

  9. Bonjour,
    Comme le dit Fardoise , cette robe ressemble plus à une tenture qu’à un rideau et pour la porter , il fallait savoir souffrir pour être belle selon la conception de l’époque !
    On ne peut qu’être admiratif du travail des couturières de l’époque , c’est fabuleux .
    Marie-Antoinette avait tant de charme et de grâce que Mme Vigée- Lebrun devait oublier son nez un peu fort et sa lèvre inférieure un peu trop épaisse .Et nous aussi .
    Bon week-end !

  10. Quelle robe extraordinaire, quel beau portrait !
    A l’époque on faisait les yeux un peu trop globuleux, sans doute était ce la mode !
    Je suis d’accord avec pulsatilla !

  11. Magnifique tableau de marie Antoinette mais quelle robe ! La marche avec un tel vêtement devait être vraiment une corvée .
    Excellent choix pour ce thème royal
    Bon week – end
    Bises

  12. On ne peut plus royale, Marie-Antoinette ! Une grande fraîcheur dans ce « grand » portrait en pied d’une jeune souveraine au destin si violent.

  13. comme tu dis nous avons de la chance de voir d’aussi beaux endroits en images, c’est enrichissant de savoir ce qu’il y a, à l’autre bout de la terre…..passe également un bien doux dimanche

  14. Quelle magnifique toile, la robe est vraiment belle mais la pôvre a du passer bien du temps debout pour que l’artiste fixe au mieux tous les détails…
    Bon dimanche!
    Bises de Mireille du sablon

  15. Coucou Zaza, de suite merci de tes gentils coms malgré ma très longue pause, je reviens peu à peu sur mes pages … ce portrait de cette artiste de talent est sublime , quelle prestance cette reine dans sa jeunesse, mais quand je vois la robe majestueuse je me demande comment elle pouvait se mouvoir en la portant … Elle a vraiment marqué son époque et ce de toute par … Bises Zaza pour une bonne semaine qui s’annonce encore bien grise par chez nous et ce vent attendu ce soir par chez nous … Nicole

  16. pour tout te dire DD est un homme de 95 ans avec encore la tête pleine de drôlerie qui vit seul chez lui….bien sûr avec des aides, puisqu’il ne peut pas beaucoup se déplacer…..passe un bien doux début de semaine

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