Dans ce cadre des petites histoires de l’été, voici quelques élucubrations de mon cru !
Il s’en passe de bonnes sous mon lit !
Je me suis réveillée, le cœur battant et les mains moites.
La chose était là, sous mon lit, vivante, et me causant quelques frayeurs.
Je me suis dit :
– « Surtout ne bouge pas! Il ne faut pas qu’elle sache que tu es réveillée. »
Je la sentais gonfler, s’enfler et étirer l’une après l’autre ses tentacules innombrables. Elle ouvrait la gueule et déployait ses antennes.
C’était l’heure où elle guettait sa proie !
Raide, les bras collés au corps, je retenais mon souffle en pensant dans mon for intérieur :
– « Il faut que tu tiennes encore cinq minutes. D’ici là, elle s’assoupira et le danger sera passé ! »
Je comptais les secondes dans ma tête, et c’était interminable ! À un moment, j’ai cru sentir le lit bouger. J’ai failli crier !
Qu’est-ce qu’il lui prend ?
Que va-t-elle faire cette chose que je n’avais pas su identifier ?
Jamais elle n’est sortie de dessous le lit. J’ai senti sur ma main un léger frisson, comme une caresse très lente. Brrr…. Et puis plus rien !
J’ai continué à compter, en m’efforçant de ne penser qu’aux nombres qui défilaient dans ma tête : cinquante et un, cinquante-deux, cinquante-trois…
J’ai laissé passer bien plus de cinq minutes.
Et je me suis remise enfin à respirer normalement, à me détendre un petit peu.
Mais mon cœur battait toujours autant la chamade. Il résonnait partout en moi, jusque dans la paume de mes mains.
Je me répétais :
– « N’aie plus peur. La chose a repris sa forme naturelle. Son heure terrifiante est passée. »
Mais, cette nuit-là, la peur ne voulait pas me lâcher. Elle s’accrochait à moi, elle me serrait le cou. Une question, toujours la même, ribouldinguant dans ma tête :
– « Qui est la chose ? La chose qui, chaque nuit, gonfle et s’enfle sous mon lit, et s’étire à l’affût d’une proie, alors qu’elle reprend sa forme naturelle après quelques instants… »
J’ai compté jusqu’à dix en déplaçant lentement ma main droite vers la lampe de chevet. À dix, j’ai allumé et j’ai sauté sur le tapis, le plus loin possible…
Et qu’est-ce que j’ai vu sous mon lit ???
Mes pantoufles ! Mes bonnes vieille paire de pantoufles éculées que je traîne aux pieds depuis plus de deux ans.
Percées en plusieurs endroits, elles avaient grise mine !
Et les voilà qui se mettent à me causer :
– « Te rends-tu compte de l’étant dans lequel je suis ! » Tu n’as pas honte… Tu aurais pu nous ravauder et nous entretenir ! »
Triste de ce qu’elles me disaient, j’étais déçue, et je répondis :
– « Désolées, mes chéries. »
Avec en arrière-pensée :
– « Alors, on ne peut plus avoir confiance en rien ?
Il faut se méfier de tout, même des objets les plus familiers ? »
J’ai regardé longuement mes pantoufles. Elles avaient pourtant l’air inoffensives, mais je ne m’y suis pas laissé prendre…
Avec beaucoup de précaution, je les ai enveloppées dans du papier journal, j’ai soigneusement ficelé le paquet. Et j’ai jeté le tout dans la chaudière…
,-) les pauvrettes tout de même, mais bon, tout à fin, même les pantoufles !! Bises JB
une bien drôle histoire, mais dans les 2 premières secondes j’aurai sauter du lit sans attendre si la réalité était bien présente….hihihi, finalement tu es courageuse….et bravo pour tes chaussons qui n’ont pas mérités d’attente aussi longtemps…..passe une bien agréable journée et ne recommence plus de rêver autant…..
Sourires ….j’aime quand nos objets les plus familiers prennent ainsi la parole ….
Bises Zaza
Je ferais volontiers comme toi avec les pantoufles( usées jusqu’à la corde) de monsieur… »mais elles sont comme neuves, elles n’ont que..ans! »…ben tien!
Bises du jour
Mireille du sablon
Coucou Zaza tu a du avoir la trouille au début je te souhaite un très bon Samedi bises
Oh j’ai cru un moment que c’était ton poux ronchon, quel suspens! toujours de l’imagination Zaza.
Belle journée bises
Bonjour Zaza, mais tu es « sans coeur » tes pauvres pantoufles dans le feu, tu pouvais les prendre et les mettre au grenier ou au garage, mais les brûler! et bien tu vas voir, elles vont se venger et ells viendront te tourmenter en fantômes! LOL Bisous bonne journée MTH
Bonjour Zaza
J’ai bien aimé ton histoire, mais triste fin pour ces pantoufles, elles auraient peut être aimé finir leur vie autrement ? Bonne fin de semaine bises
Passe un doux week-end bisous
je ne regrette pas le RV avec tes histoires ! tu m’as fait pouffer de rire …pauvres pantoufles ! si tu savais ce que j’ai pu en consommer dans ma vie !!!! je crois que c’est le 1er hiver ou je fais la saison avec une seule paire …bisous et à la prochaine
Pauvres pantoufles qui ont fini au feu !!
Quelle imagination !
Un régal tes petites histoires.
Bisous ma Zaza
wouah quelle histoire ! bravo Zaza, tout compte fait, tu as bien eu raison de les jeter dans la chaudière ! bon we grosses bises
Coucou Zaza
Excellent, les pauvres pantoufle qui t’ont fait tellement peur se retrouvent dans la poubelle, empaquetées et ficelées pour qu’elles ne viennent pas te fiche la trouille encore une fois. hihihi ! J’ai bien aimé. Sur le coup, au début, je croyais que c’était ton chien :)
Bisous et bon weekend
@lain
J’ai ri
Tu n’y vas pas de main morte
La chaudière aille ouille ça brûle , triste fin
Bonne journée ZaZa
La réparation est radicale tu y est pas allée de main morte là! Bisous doux weekend
Oups , elles n’auraient jamais du se plaindre tes pantoufles quelle fin !
Tu m’as bien fait rire après m’avoir quelque peu stressée , bravo .
Bon samedi
Bises
L’histoire du monstre sous le lit revisitée, pauvres pantoufles ! Bonne journée, bisous.
Super ! Quelle imagination j’ai bien ri même si notre week-end est triste. A m’a fait du bien de te lire.
Bises
Annie
Bonsoir Zaza, je viens justement d’en faire disparaître une paire, moi de même ! Mais elles n’étaient pas sous le lit. Leur longue vie s’est écoulée à côté de mon lit, nuit après nuit … elles terminèrent leur vie dans ma poubelle et hop, dans l’tonneau !
Bonne soirée Zaza,
Bises 😘
en s’imaginant le temps où ces châteaux étaient encore en état de vie, le lieu devait être imprenable…..passe une bien douce journée
Je fais du tri dans mes chaussures et pantoufles et hop déchèterie !!!
J’aime bien ton approche du suspens
Donner la parole aux objets ou êtres vivant non dotés de paroles par le biais de ton mental …
Bises
J’aime ton sang froid.
Dommage pour tes pantoufles, si j’aurais agi comme toi, mon mari les aurait réparés..
Bises
Ah ah ça ressemble à mes frayeurs dans le noir, j’imagine souvent un gros serpent ou un vilain personnage noir et velu !
Quelle histoire même pas peur