Seconde poésie du jeudi pour les Croqueur de Môts … !!!

Les consignes de Martine, Quai des Rimes, ICI, prend le quart de la coquille des Croqueurs de Môts.

Un poème ou chanson d’amour d’une femme à un homme.

Certains (es) le savent, j’ai eu une vie très compliquée !
Un poème écrit, après 2 ans et demi de séparation suite à un gros conflit familial survenu en mars 2007..
Ellen ne supportait plus mon retour de région parisienne en 2005 alors que j’étais nerveusement malade. En 2007, un gros clash a abouti sur une explosion de la cellule familiale.
Perso, restant dans ma maison d’Ercé-En-Lamée, et Michel déménageant en location dans un appartement de Bain de Bretagne, lui permettant ainsi d’accueillir Ellen le weekend et les vacances scolaires. A cette époque-là, elle étudiait en élevage équin dans une MFR !
Nous avions toujours des sentiments l’un pour l’autre, et je découchais bien souvent sur Bain pour retrouver mon Poux-Ronchon.  

J’ai gravi mot à mot cette douloureuse trajectoire
Qui m’a guidée au seuil de cette rude histoire.
Je n’aurais pas manqué cet épilogue enchanteur,
Main dans la main, recevant tes yeux dans mon cœur.

Bien de sombres imbéciles voulaient m’en dissuader
Considérant ton retour comme un chemin trop escarpé.
Mais ne voyant que toi dans mes rêves d’euphonie
J’ai bravé les potins pour te récupérer dans mon nid.

Tu es l’ode légère enchantant toute mon atmosphère,
Le prince familier des mille et une nuits solitaires.
Tu es l’un de ces miels de tous mes contes d’enfant,
L’homme que j’attendais sur le quai des amants !

J’ai réservé pour toi mon présent et mon futur
Que ton souffle chaud vienne gonfler la voilure
Du trois mât majestueux qui nous emportera
Dans des songes délicieux où ton sourire sera roi.

Mon amour, je te dessine une plage de baisers
Pour que tu puisses facilement venir t’y allonger.
Que nos corps emmêlés s’y engouffrent sans retenue
Vers l’étoile de nos vies, comme vécues au début !

Zaza – Septembre 2009


Mais aussi un autre poème écrit en mars 2014 dans mon île … Il représente certainement, les émotions les plus palpitantes, les plus sincères, vis à vis de mon conjoint qui partage ma vie depuis 32 ans.
A cette époque-là, j’ai dû réintroduire ma maman dans son île, après 6 mois d’hospitalisation. Il a fallu tout organiser pour gérer une personne vieillissante et diminuée, ce qui m’a demandé plus de 8 mois sans rentrer dans mon domicile en Ille & Vilaine.

Poux-Ronchon repartait en pays gallo avec le chat Théo, me laissant seule en compagnie de Maman, le chien Malin et le chat Tic. A cette époque là, je ne disposais pas de voiture pour aller faire les courses, ma mère ayant vendu sa Twingo juste après mon accident d’Août 2011, dans les rochers de mon île.

Il y a des mots qui pleurent le désespoir
De peur de ne jamais plus te revoir.
Il y a des mots qui saignent de tristesse
Par manque de sentir ta présence, ta tendresse.

De tous ces maux je n’en peux plus !
Je les chasse loin, hors de ma vue,
Je ne peux plus pour toi n’employer ce soir
Que des mots d’amour sur un fond d’espoirs.

Je ne veux réciter de mes lèvres mouillées
Que des phrases qui incitent à les taire d’un baiser.
Je dépose tous ces mots sur une plume de tourterelle
Pour qu’avec le printemps mon cœur glisse sur ses ailes.

Et s’en vienne se poser entre les mains de celui
Qui lui apporte l’aurore d’une liaison enfouie.
Cher et tendre moitié que je souhaite serrer cette nuit
De mes bras cajoleurs, de mes mains adoucies…

Sais-tu qu’à cette heure mon cœur triste frémit
En pensant au plaisir dont tu l’as tant rempli.
Par amour, par chaleur, il bondit en m’incitant
A te suivre mentalement, jusqu’à la fin tes temps.

Même si nos corps aujourd’hui sont séparés,
De l’odeur de l’amour que tu y as laissé,
Cet effluve me fait fermer les yeux
Afin de voir les tiens sans une larme d’adieu.

Mes rêves s’aventurent sur ton corps chaleureux
Dont je palpe de mémoire chaque courbe, chaque lieu,
Que vite sonne la seconde qui nous réunira.
Il me tarde à nouveau de me confondre dans tes bras.

Cette supplique je ne peux la confier à personne,
J’aurais trop peur qu’elle se perde et devienne aphone.
Alors pour être sûre que tu liras mon doux vouloir,
Je me glisse avec toi dans mon fantasme d’un soir.

Zaza – Mars 2014

Auteur/autrice : ZAZA-RAMBETTE

Une bête à corne née un 13 AVRIL 1952 Maman et Mère-Grand...! Vous trouverez ici : humour de bon matin, sagas historiques sur ma Bretagne, des contes et légendes, des nouvelles et poèmes, de très belles photographies de paysages et d’animaux, de la musique (une petite préférence pour la musique celte), des articles culturels, et de temps en temps quelques coups de gueules...! Tous droits réservés ©

17 réflexions sur « Seconde poésie du jeudi pour les Croqueur de Môts … !!! »

  1. Tu m’as émue Zaza avec tous tes mots ainsi partagés…
    Je te souhaite encore beaucoup de jours heureux avec « ton pou ronchon » comme tu aimes à l’appeler.
    Bises du jour
    Mireille du sablon

  2. Coucou Zaza, je reste très émue car je ne savais pas tout et je trouve que tes poèmes n’en sont que plus beaux. Que d’épreuves, courageuse Zaza ! Pour mériter de tels vers, Michel Poux-Ronchon ne doit pas l’être tant que ça. Sachant la place des compagnons à pattes dans ta vie, je suis aussi bêtement émue de voir le chat qui s’en va dans son panier ! Gros bisous.

  3. De superbes poèmes Zaza pour ton Poux- ronchon , des vers émouvants pour les deux situations difficiles que tu décrits . Un grand merci de les partager avec nous .
    Bonne journée
    Bises

  4. Tu t’es occupée avec amour de ta maman. Je t’admire. J’aurais choisi mon mari .. en faisant des séjours réguliers.
    Comme tu le dis, la vie est compliquée.
    Deux beaux poèmes d’amour.
    Bises

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